Le point sur l’économie – Prêt à un atterrissage en douceur?
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Cela fait deux ans que la Réserve fédérale a commencé à relever les taux d’intérêt pour rétablir la stabilité des prix et ramener l’inflation à son niveau privilégié de 2 %. Plus tôt dans le mois, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré qu’il pouvait enfin voir la lumière au bout du tunnel. La Fed parle maintenant ouvertement de réduire les taux d’intérêt. Le moment choisi pour ces réductions de taux et leur ampleur dépendent de l’inflation.
Taux d’intérêt et maîtrise de l’inflation
L’inflation a chuté rapidement depuis les sommets que nous avions atteints en 2022, mais la route vers un taux stable de 2 % sera cahoteuse. En effet, la Fed suit deux mesures clés de l’inflation : l’indice des prix à la consommation (IPC) et l’indice des prix de base des dépenses de consommation personnelles (DPC), or l’écart actuel entre ces deux indices est beaucoup plus important que les tendances historiques.
La Fed tente de comprendre d’où provient cet écart. M. Powell a déjà déclaré que la Fed ne réduirait pas les taux en mars, par conséquent, elle procédera à consider it is in May. We expect the Fed to make quatre réductions de taux au plus tôt après ses réunions régulières prévues au cours du deuxième semestre de cette année, puis ralentira le rythme pour le porter à une fois par trimestre à mesure que l’inflation continue de ralentir.
En plus des mesures inflationnistes, la Fed tiendra également compte des conditions financières, y compris les marchés boursiers. En février, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice S&P 500 ont déjà atteint des sommets record ce qui est également de bon augure pour un soi-disant « atterrissage en douceur » de la maîtrise de l’inflation sans déclencher de récession.
Nous croyons que les conditions financières sont arrivées à un point où elles donneront un certain coup de pouce à long terme. Après une hausse de 525 points de base des taux d’intérêt, le taux de chômage reste historiquement bas, preuve de la grande résilience de l’économie et du fait que la Fed pourrait atteindre son objectif d’atterrissage en douceur.
Gains en matière d’emploi
Cette résilience est particulièrement importante sur le marché de l’emploi. La demande de main-d’œuvre dépassait largement l’offre, ce qui a fait grimper les salaires. Mais l’offre commence enfin à rattraper son retard, tandis que la demande commence à se stabiliser. Pendant ce temps, la croissance de la productivité a commencé à s’accélérer. Au quatrième trimestre, la productivité des entreprises non agricoles a progressé à un taux de 2,7 % par rapport à l’année précédente.
Du fait de la croissance généralisée des salaires de 5 %, une croissance de 2,7 % de la productivité signifie que les coûts unitaires de la main-d’œuvre sont assez faibles, à 2,3 %. De telles hausses de coûts correspondent à une hausse de l’inflation qui se rapproche du niveau de 2 % et l’y maintiennent à long terme, ce qui donne à la Fed l’assurance qu’elle peut commencer à envisager des réductions de taux.
Paradoxalement, les pénuries de main-d’œuvre sont le moteur de ces gains de productivité. En effet, le resserrement des conditions sur le marché de l’emploi oblige les entreprises à investir dans l’automatisation et l’intelligence artificielle pour accroître leur productivité. Le fait que les entreprises fassent ce type d’investissements dans un contexte de hausse des taux d’intérêt en dit long sur l’importance qu’elles accordent à cette technologie à long terme.
Le point sur l’économie – Prêt à un atterrissage en douceur?
Économiste en chef délégué et premier directeur général
Michael Gregory est membre de l’équipe responsable de l’analyse de l’économie et des marchés financiers nord-américain…
Michael Gregory est membre de l’équipe responsable de l’analyse de l’économie et des marchés financiers nord-américain…
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Cela fait deux ans que la Réserve fédérale a commencé à relever les taux d’intérêt pour rétablir la stabilité des prix et ramener l’inflation à son niveau privilégié de 2 %. Plus tôt dans le mois, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré qu’il pouvait enfin voir la lumière au bout du tunnel. La Fed parle maintenant ouvertement de réduire les taux d’intérêt. Le moment choisi pour ces réductions de taux et leur ampleur dépendent de l’inflation.
Taux d’intérêt et maîtrise de l’inflation
L’inflation a chuté rapidement depuis les sommets que nous avions atteints en 2022, mais la route vers un taux stable de 2 % sera cahoteuse. En effet, la Fed suit deux mesures clés de l’inflation : l’indice des prix à la consommation (IPC) et l’indice des prix de base des dépenses de consommation personnelles (DPC), or l’écart actuel entre ces deux indices est beaucoup plus important que les tendances historiques.
La Fed tente de comprendre d’où provient cet écart. M. Powell a déjà déclaré que la Fed ne réduirait pas les taux en mars, par conséquent, elle procédera à consider it is in May. We expect the Fed to make quatre réductions de taux au plus tôt après ses réunions régulières prévues au cours du deuxième semestre de cette année, puis ralentira le rythme pour le porter à une fois par trimestre à mesure que l’inflation continue de ralentir.
En plus des mesures inflationnistes, la Fed tiendra également compte des conditions financières, y compris les marchés boursiers. En février, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice S&P 500 ont déjà atteint des sommets record ce qui est également de bon augure pour un soi-disant « atterrissage en douceur » de la maîtrise de l’inflation sans déclencher de récession.
Nous croyons que les conditions financières sont arrivées à un point où elles donneront un certain coup de pouce à long terme. Après une hausse de 525 points de base des taux d’intérêt, le taux de chômage reste historiquement bas, preuve de la grande résilience de l’économie et du fait que la Fed pourrait atteindre son objectif d’atterrissage en douceur.
Gains en matière d’emploi
Cette résilience est particulièrement importante sur le marché de l’emploi. La demande de main-d’œuvre dépassait largement l’offre, ce qui a fait grimper les salaires. Mais l’offre commence enfin à rattraper son retard, tandis que la demande commence à se stabiliser. Pendant ce temps, la croissance de la productivité a commencé à s’accélérer. Au quatrième trimestre, la productivité des entreprises non agricoles a progressé à un taux de 2,7 % par rapport à l’année précédente.
Du fait de la croissance généralisée des salaires de 5 %, une croissance de 2,7 % de la productivité signifie que les coûts unitaires de la main-d’œuvre sont assez faibles, à 2,3 %. De telles hausses de coûts correspondent à une hausse de l’inflation qui se rapproche du niveau de 2 % et l’y maintiennent à long terme, ce qui donne à la Fed l’assurance qu’elle peut commencer à envisager des réductions de taux.
Paradoxalement, les pénuries de main-d’œuvre sont le moteur de ces gains de productivité. En effet, le resserrement des conditions sur le marché de l’emploi oblige les entreprises à investir dans l’automatisation et l’intelligence artificielle pour accroître leur productivité. Le fait que les entreprises fassent ce type d’investissements dans un contexte de hausse des taux d’intérêt en dit long sur l’importance qu’elles accordent à cette technologie à long terme.
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