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Définir L'Avenir

Notre série Définir l'avenir examine comment nous allons imaginer la vie du point de vue de l'industrie, des marchés et de la macroéconomie lorsque nous sortirons de la pandémie.

Metal Matters: Copper’s Double Negative

Colin Hamilton mai 10, 2024 | Recherche et stratégie, Mines et métaux

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Disponible en anglais seulement Featuring Colin Hamilton, Commodities …

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Optimism Grows for M&A Market Resurgence

Alan Tannenbaum mai 10, 2024 | Services-conseils

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A Different Perspective - Views from …

Benjamin Reitzes mai 09, 2024 | FICC Podcasts

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Le rôle de l’exploitation minière responsable dans la transition vers les énergies propres : entretien avec Rohitesh Dhawan, chef de la direction de l’ICMM

  La transition énergétique a transformé le secteur minier. À l’approche de la 33e Conférence mondiale sur les mines, métaux et minéraux critiques de BMO Marchés des capitaux, Colin Hamilton, analyste en produits de base de BMO Marchés des capitaux, a rencontré Rohitesh Dhawan, président et chef de la direction de l’International Council on Mining and Metals (ICMM), pour parler de ce que l’industrie doit faire pour adopter des pratiques minières respectueuses de la nature.     Vous pouvez écouter le balado Sustainability Leaders sur toutes les principales plateformes, dont  Apple et Spotify.  « Notre secteur inspire peu confiance; nous allons donc devoir faire les choses différemment », a déclaré M. Dhawan lors de la 32e Conférence mondiale sur les mines, métaux et minéraux critiques de BMO Marchés des capitaux. D’après un sondage mené auprès de plus de 30 000 personnes dans 30 pays, il est clair, selon lui, que les gens veulent avant tout voir le secteur minier faire preuve de plus de leadership pour tout ce qui concerne la nature. « Les gens nous font remarquer à juste titre que nous avons un impact direct sur la nature, que ce soit sur le sol, l’air, l’eau douce ou les océans », indique M. Dhawan. « Les minéraux et les métaux jouent un rôle essentiel dans nos vies, et encore plus dans la transition énergétique, mais cela ne peut se faire aux dépens de la nature. » Les efforts de l’ICMM sont structurés autour d’un engagement fondamental : faire en sorte que la fermeture d’une mine n’entraîne au moins aucune perte nette de biodiversité par rapport au niveau de référence de 2020. L’organisme adopte pour ce faire une vision globale qui inclut la mine elle-même et les terrains adjacents, les chaînes de valeur, et les points de vue systémiques afin d’intégrer des résultats positifs pour la nature dans la prise des décisions d’affaires et les mesures sur le terrain. Il faut investir davantage La nécessité d’accroître la production de minéraux critiques est bien connue, mais les investissements dans les métaux communs comme le cuivre sont tout aussi importants. À l’heure actuelle, les capitaux engagés pour développer l’industrie du cuivre sont d’environ 60 milliards de dollars US, mais le montant nécessaire au cours des six ou sept prochaines années est estimé à 250 milliards, souligne M. Dhawan. Étant donné qu’il peut s’écouler 16 ans entre la découverte d’un gisement et la mise en production d’une mine, il n’y a pas de temps à perdre. « Malgré tout ce qu’on dit sur la nécessité de trouver davantage de minéraux et de métaux pour la transition, on n’investit pas assez dans les activités d’exploration ou dans l’ouverture de nouvelles mines », déplore M. Dhawan. « Sur les sept prochaines années, ou d’ici 2050 en fait, cela risque de créer des goulots d’étranglement si nous ne nous décidons pas à faire les choses différemment. » La transition énergétique et la nécessité des minéraux critiques ont ramené l’attention internationale sur le secteur minier. Mais comme le mentionne M. Hamilton, même si le département américain de l’Énergie et l’Inflation Reduction Act prévoient des investissements importants, seulement 3 % des mesures incitatives sont destinées à l’industrie minière. M. Dhawan convient qu’il faut en faire davantage pour encourager des résultats positifs pour la nature, comme les nouveaux instruments financiers que BMO contribue à mettre sur le marché. « Tout le monde s’entend pour dire que les investissements et les ouvertures de nouvelles mines sont insuffisants par rapport aux besoins, mais aussi que les normes élevées de responsabilité environnementale et sociale sont non négociables dans les mines que nous exploitons déjà et que nous ouvrirons dans l’avenir », indique-t-il. Élaborer un cadre commun Selon M. Dhawan, les investisseurs veulent investir dans des sociétés responsables, mais ils veulent aussi être sûrs de faire les choses de la bonne façon. Cette recherche de clarté peut être tout un défi. « Le développement durable peut être un champ de mines », prévient-il, évoquant la multitude de règlements d’un territoire à l’autre. « Nous sommes dans une situation où il existe littéralement des centaines de façons d’évaluer les pratiques minières durables et de faire rapport à leur sujet », précise-t-il. « Cela n’aide personne. » M. Dhawan affirme que l’industrie a un rôle à jouer pour régler le problème. Pour soutenir cet effort, l’ICMM travaille en collaboration avec trois autres organismes pour élaborer un cadre commun qui pourra s’appliquer à n’importe quel mine, partout dans le monde. Ce cadre donnera aux entreprises, dès le début de leur parcours écoresponsable, du temps pour s’améliorer, tout en récompensant les sociétés bien établies pour leurs gestes, explique M. Dhawan. Ce cadre s’appuiera sur un processus d’assurance simple, de façon que les normes d’exploitation minière responsable inspirent la confiance de tous. « Nous espérons que ce cadre suscitera la plus large adhésion possible dans l’ensemble du secteur, afin de donner à toutes les parties prenantes l’assurance que les métaux et minéraux indispensables à la décarbonisation et à la transition énergétique sont produits sans causer de dommages indus aux humains ou à la planète », ajoute-t-il. Même si ce cadre est loin d’être universellement adopté, M. Dhawan juge les progrès très encourageants. Les membres de l’ICMM, qui représentent un tiers de l’industrie mondiale, se sont ainsi engagés à ne jamais mener d’activités d’extraction ou d’exploitation sur un site inscrit au patrimoine mondial. M. Dhawan a bon espoir que les entreprises qui ne sont pas encore membres de l’ICMM adopteront des pratiques minières respectueuses de la nature. « Cela aura une incidence significative sur la réputation et la perception de notre industrie. »