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Le secteur du capital-investissement ouvert au risque, mais plus sélectif

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Les sociétés de capital-investissement parviennent à composer avec l’incertitude boursière et avec la hausse des coûts du capital.  Malgré des volumes d’opérations en baisse par rapport à l’an dernier, elles restent déterminées à trouver et à structurer de manière créative des opérations permettant de servir les intérêts tant des acheteurs que des vendeurs. 

C’est principalement ce qui est ressorti de la table ronde « Insights from Private Equity: Navigating Uncertainty » organisée dans le cadre de la 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO Marchés des capitaux qui s’est tenue récemment à New York. Ont participé à cette table ronde, animée par Michael Cippoletti, directeur général et chef - Alimentation, produits de consommation et vente au détail chez BMO Marchés des capitaux,  Jennifer Davis, associée chez Bain Capital; Nathalie Kosciusko-Morizet, associée principale chez Antin Infrastructure Partners; Kelly Thomson, cheffe des marchés des capitaux chez Mubadala Capital et Jennifer Kloud, cheffe - Montages, chez BMO Sponsor Finance.

Un secteur qui s’adapte

Les conditions sont aujourd’hui plus strictes et les prix plus élevés, observe Jennifer Kloud. 

Si les sociétés de capital-investissement ont dû changer le regard qu’elles portent sur le marché en raison des difficultés économiques, elle précise que l’entreprise financière continue d’apporter son appui aux mêmes types de sociétés. « Les sociétés auxquelles nous prêtons sont pérennes et ce sont d’excellentes entreprises, malgré tout ce qui peut se passer autour », ajoute Mme Kloud.

Jennifer Davis, de Bain Capital, indique elle aussi que, malgré les difficultés comme la hausse des taux d’intérêt, son entreprise aborde toujours le marché de la même façon. « Nous sommes d’ailleurs ouverts aux risques », indique-t-elle, en précisant que les pressions peuvent varier, selon les secteurs et selon les catégories de produits des entreprises. « Nous utilisons des stratégies différenciées pour atteindre nos buts, ce qui n’est peut-être pas à la portée de tous ». Les comités d’investissement évaluent par ailleurs les occasions plus en détail désormais, surtout en ce qui a trait aux scénarios négatifs.

Adoption d’une approche mesurée

La vision que les sociétés comme Mubadala Capital (filiale de gestion d’actifs du fonds souverain d’Abou Dabi Mubadala Investment Company) ont du marché est relativement similaire. Mme Thomson explique donc que, lorsqu’elles recherchent des capitaux d’emprunt, elles peuvent adopter une approche plus prudente qu’à l’accoutumée. Ainsi, alors que les prêteurs directs offrent un effet de levier de 6, Mubadala cherche plutôt un ratio de 4,5 ou de 5. 

Mme Thomson indique que, dans le passé, les sociétés de capital-investissement étaient prêtes à financer énergiquement des investissements de croissance avant de chercher à vendre; cette stratégie est désormais moins populaire dans le contexte de marché actuel. « Il est à mon avis de plus en plus important d’avoir un chef des finances prêt à vous suivre dans ce cheminement stratégique ». 

Mubadala Capital a derrière elle un fonds souverain de 267 milliards de dollars US, ce qui lui confère une importante marge de manœuvre; elle conserve malgré tout une approche prudente à l’égard du marché. « Cette prudence, conjuguée à la marge de manœuvre dont nous bénéficions en matière de financement, nous aider à investir plus facilement dans le contexte particulièrement difficile que nous traversons actuellement », explique Mme Thomson.

La recherche de la sortie


La situation est toutefois différente pour les stratégies de sortie et Bain Capital attend de trouver la fenêtre optimale pour revendre ses actifs. « Il faut que le moment soit avantageux pour l’entreprise et que nous ayons la conviction d’en avoir tiré un maximum de valeur », explique Mme Davis. « Idéalement, le prochain propriétaire pourra lui aussi en tirer de la valeur. Pour vendre une entreprise, il faut être prêt à faire preuve de patience; il faudra parfois six mois à deux ans de plus avant de lancer une éventuelle sortie », ajoute-t-elle.

Il n’est par ailleurs pas évident de trouver le bon prix, observe Nathalie Kosciusko-Morizet d’Antin Infrastructure Partners. On ne peut pas vraiment se fier aux chiffres de l’an dernier, dans la mesure où le marché a beaucoup bougé. « Nous consacrons désormais plus de temps à réfléchir au prix auquel les choses pourront se vendre », explique-t-elle.
 
Conclusion de partenariats

Même si Bain Capital est ouverte à de nouvelles opérations, Mme Davis constate que la hausse des taux d’intérêt pèse sur les capital-investisseurs, qui cherchent à allonger leur période de mobilisation de capitaux parce qu’ils n’atteignent pas leurs cibles assez rapidement. On assiste donc à une multiplication des opérations réalisées par des syndicats, plutôt que par un seul investisseur. 

« Nous avons recommencé à unir nos efforts avec nos homologues », explique-t-elle. « Cela ne pose pas de problème pour les entreprises et nous observons que cela fait l’affaire de nombreux capital-investisseurs ».

Les sociétés de capital-investissement ont en outre davantage recours à des clauses tenant compte des bénéfices futurs pour ramener les prix des opérations à des niveaux plus accessibles, dans la mesure où les titres de créance sont de plus en plus chers. Mme Thomson indique que Mubadala Capital est très ouverte à ce type d’approche.

Au-delà de toutes ces adaptations, Mme Kloud estime que les entreprises de qualité n’auront jamais de mal à attirer les investisseurs. « Une bonne entreprise est une bonne entreprise. Nous sommes prêts à prêter à une bonne entreprise et cela, peu importe où nous nous trouvons dans le cycle économique ».

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Michael Cippoletti Directeur général et chef - Alimentation, produits de consommation et vente au détail

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