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Changer les perceptions à propos du secteur canadien du pétrole et du gaz

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La deuxième conférence annuelle de la BMO sur les pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) a accueilli un groupe d’experts pour analyser comment le secteur pétrolier et gazier canadien réagit à la fuite des capitaux étrangers des sables bitumineux dans un contexte de préoccupations environnementales.


Certains investisseurs étrangers, dont des banques et des caisses de retraite, ont réduit leur financement des sables bitumineux du Canada, établissant des politiques de désinvestissement des combustibles fossiles. Lors de la conférence ESG 2020 de la BMO, les producteurs ont déclaré que le raisonnement qui sous-tend de telles décisions était dépassé d’au moins une dizaine d’années et ne tenait pas compte du travail sur les facteurs ESG accompli par le secteur.

« Je pense que le secteur vit encore avec une histoire vieille de dix ans. Et je pense que nous devons commencer à parler davantage de ce que nous avons réalisé au cours de la dernière décennie », a déclaré Lorraine Mitchelmore, administratrice, Banque de Montréal et membre du conseil d’administration, Suncor Énergie. La table ronde, à laquelle participait également Hal Kvisle, président du conseil, ARC Resources et administrateur, Cenovus Energy, était animée par Randy Ollenberger, directeur général, Recherche sur les actions, Pétrole et gaz, BMO Marchés de capitaux.

En Europe, la rémunération des cadres commence à inclure des primes pour les bonnes performances sur les plans sociaux et de gouvernance, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir en Amérique du Nord, selon les participants. Comme on commence à renoncer à un nombre croissant de projets pour des raisons de risques ESG et non plus seulement de risques techniques, les entreprises cherchent des moyens d’améliorer leur pointage ESG, par exemple en matière de diversité au sein du conseil d’administration.

Selon Mme Mitchelmore et M. Kvisle, les sables bitumineux canadiens, qui enregistraient une forte croissance, se concentrent désormais sur des activités qui ont abaissé les coûts pour atteindre un seuil de rentabilité comparable à celui du secteur mondial. Ils affirment que la prochaine phase pour le secteur sera caractérisée par un avantage technologique et par l’intégration du numérique et de l’intelligence artificielle.

« Les entreprises qui font un travail exceptionnel au chapitre des ESG, comme en témoigne leur pointage, seront celles qui sauront satisfaire davantage d’institutions et qui connaîtront ainsi plus de succès au fil du temps. Les entreprises canadiennes ont pris les devants à cet égard », avance M. Kvisle.

Mais le Canada et ses producteurs de combustibles fossiles doivent mieux faire connaître ces réalisations, et les participants ont appelé le secteur et le gouvernement à travailler ensemble pour changer les perceptions au sujet des sables bitumineux canadiens.

« Nous devons travailler avec les gouvernements pour réduire ce risque, former un véritable partenariat et créer les bonnes politiques, ce qui nous permettra de continuer à réduire le risque associé au secteur canadien du pétrole et du gaz canadiens. Je pense que nous avons énormément à offrir au monde en matière de transition énergétique et du portefeuille énergétique à l’échelle mondiale, et je pense que nous commençons à évoluer en ce sens, et que cette histoire vieille de dix ans va commencer à s’effacer. Toutes nos initiatives doivent tendre à nous permettre d’afficher les coûts les moins élevés, à ce que notre empreinte carbone soit la plus faible et à ce que nous présentions les risques les moins élevés. Nous devons être les meilleurs qu’il nous est possible d’être. Le capital suivra », soutient

Des occasions en temps de pandémie

Il est certain qu’investir dans ce secteur comporte des risques alors que le monde est en transition vers une économie plus sobre en carbone, mais les participants ont également souligné qu’il existait des possibilités.

Mme Mitchelmore, qui siège au conseil d’administration de la Banque de Montréal, et M. Kvisle, ancien membre du conseil, sont très au fait de ces occasions. « Je pense que le financement durable pour une banque est une occasion, et c’est aussi une occasion concernant le coût des capitaux pour les entreprises qui misent vraiment sur les facteurs ESG et la durabilité à long terme », a déclaré M. Mitchelmore. « Je crois que nous sommes en train de migrer vers un nouveau monde où, lorsque l’on tient compte de tous ces risques – et il s’agit bien ici d’une équation risque/rendement – lorsque l’on commence à réfléchir aux facteurs ESG et à les mettre en jeu, on s’aperçoit que c’est tout à notre avantage. »

Les participants ont convenu que si la COVID-19 a frappé de plein fouet l’industrie mondiale du pétrole et du gaz, la pandémie a également entraîné une plus grande communication et collaboration entre les intervenants gouvernementaux et privés du monde entier, et le Canada n’a pas fait exception.

Mme Mitchelmore et M. Kvisle ont affirmé que le Canada et ses sables bitumineux se trouvent devant une occasion inédite, une situation qui permettrait de positionner le Canada dans un monde qui continuera à avoir besoin de combustibles fossiles pendant des décennies à venir.

« C’est une superbe occasion pour notre pays de réunir toutes les pièces du casse-tête – nous avons tous les renseignements nécessaires pour pouvoir mettre en place les politiques dont nous avons besoin pour devenir plus concurrentiels. »

Read Randy Ollenberger’s latest report about technological advances in the Canadian oil sands: The 400 Billion Barrel Opportunity for Friendly Oil, and Canada’s Evolving Role

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Randy Ollenberger Analyste des secteurs pétrolier et gazier BMO Nesbitt Burns Inc.

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