Le meilleur des deux mondes : L’avenir du travail sur les marchés des capitaux
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Jusqu’à tout récemment, l’argumentaire sur support papier faisait partie intégrante de l’arsenal des banquiers spécialisés qui s’en servaient depuis des décennies pour quantifier le bien-fondé des opérations qu’ils conseillaient aux dirigeants des entreprises clientes.
Or, la COVID a fait disparaître cet argumentaire physique et bien d’autres pratiques qui n’avaient plus aucune utilité.
L’arrivée de la pandémie de COVID-19 en Amérique du Nord au printemps 2020 a brièvement figé l’économie, y compris le secteur des marchés des capitaux.
Ensuite, une fois le vertige passé, le secteur s’est mis brusquement en mode turbo et a opéré en quelques semaines sa transformation la plus radicale des dernières décennies, alors même que les marchés des capitaux affichaient un dynamisme dont on n’avait pas mémoire aux États-Unis et au Canada.
Avant la pandémie, personne n’aurait imaginé un négociateur, voire tout un parquet de négociation se mettre au télétravail. C’est pourtant ce qui est arrivé.
Nous sommes passés du travail au bureau au travail à domicile et des réunions en personne aux réunions virtuelles par Teams. Nous avons bâti des interfaces virtuelles pour que nos utilisateurs fréquents n’aient plus à se servir d’ordinateur personnel ou portable, changement subtil qui s’est révélé hautement habilitant.
Nous avons dû changer de méthode et de lieu de travail sans cesser de nous employer à aider nos clients à réaliser leurs objectifs. La COVID a profondément modifié notre compréhension et notre approche des risques non financiers et les leçons apprises à cette occasion influenceront nos pratiques pendant de nombreuses années.
Et contre toute attente, notre secteur a non seulement survécu, mais prospéré dans ce contexte.
Les changements ont entraîné d’immenses gains de productivité à court terme, avec la disparition des déplacements entre la maison et le bureau, la fin des voyages en avion, le virage vers la communication virtuelle/en ligne avec les clients et la recherche de façons créatives de rester connectés.
Il n’y aura pas de retour en arrière parce que les choses ont surtout changé pour le mieux, à commencer par le fait qu’on s’attend désormais à ce que les dirigeants soient plus agiles dans leur façon de maintenir le lien avec les employés qu’ils ne peuvent plus voir en personne.
Les mots-clés de l’ère nouvelle sonnent haut et fort : résilience, adaptabilité, flexibilité, agilité et, évidemment, hybridité. Nous appelons la COVID le grand accélérateur parce qu’elle nous a forcés à changer, et cette transformation ne fera que se poursuivre alors que nous sortons de la pandémie.
Nous n’avons pas vu la majorité de nos clients en personne depuis 18 mois, mais les opérations se font. Les fusions et acquisitions n’ont pas ralenti parce qu’il n’était plus possible d’aller inspecter les actifs; les observations sur le terrain ont fait place aux visites virtuelles ou au survol des installations par des drones.
Il faut saluer la résilience, l’adaptabilité et la capacité de focalisation de notre secteur qui est resté fidèle à ce qu’il fait de mieux : faire passer les clients avant tout et les aider à développer leur entreprise. Notre travail a consisté à faciliter les changements en anticipant les besoins des clients et en trouvant des solutions pour y répondre.
La prise en charge des clients et les interactions avec eux ne seront plus jamais les mêmes. Les conférences du secteur se font désormais en mode virtuel, tout comme les tournées de présentation qui ne donnent pas lieu à des opérations.
Nous nous demanderons toujours pourquoi il a fallu une pandémie pour nous faire éliminer les argumentaires physiques.
Ces activités reviendront peut-être en présentiel, mais pas nécessairement. Nous opterons peut-être pour une formule intermédiaire.
À bien des égards, nous servons mieux nos clients qu’avant la COVID. Par exemple, au lieu d’avoir deux employés qui prennent l’avion pour rendre visite à un client, nous pouvons maintenant réunir virtuellement 10 de nos meilleurs employés pour offrir au client toute la gamme de nos talents.
L’objectif ultime est de bénéficier du meilleur des deux mondes. Il faut que 1 + 1 = 3.
Nous voulons le meilleur du bureau ET le meilleur de la flexibilité. Nous allons donc adopter de nouvelles règles mieux adaptées quant à nos modes et à nos lieux de travail. Certains usages antérieurs vont faire leur retour, mais seulement s’ils étaient bons. À l’interne, nous ne reviendrons pas au bureau cinq jours par semaine; à l’extérieur, nous ne nous déplacerons plus tous les jours pour rendre visite aux clients, à moins que ce soit nécessaire.
Le modèle hybride vers lequel nous nous acheminons est encore en chantier. Il nous promet d’autres innovations alors que nous reconstituons des liens qui ne peuvent se nouer en mode numérique.
Nous nous demanderons toujours pourquoi il a fallu une pandémie pour nous faire éliminer les argumentaires physiques.
Le meilleur des deux mondes : L’avenir du travail sur les marchés des capitaux
Senior Advisor to the CEO
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Vice-présidente du conseil, BMO Marchés des capitaux
Mme O’Flynn a été nommée vice-présidente du conseil, BMO Marchés des capitaux en mai 2024. Avant d’occuper …
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Or, la COVID a fait disparaître cet argumentaire physique et bien d’autres pratiques qui n’avaient plus aucune utilité.
L’arrivée de la pandémie de COVID-19 en Amérique du Nord au printemps 2020 a brièvement figé l’économie, y compris le secteur des marchés des capitaux.
Ensuite, une fois le vertige passé, le secteur s’est mis brusquement en mode turbo et a opéré en quelques semaines sa transformation la plus radicale des dernières décennies, alors même que les marchés des capitaux affichaient un dynamisme dont on n’avait pas mémoire aux États-Unis et au Canada.
Avant la pandémie, personne n’aurait imaginé un négociateur, voire tout un parquet de négociation se mettre au télétravail. C’est pourtant ce qui est arrivé.
Nous sommes passés du travail au bureau au travail à domicile et des réunions en personne aux réunions virtuelles par Teams. Nous avons bâti des interfaces virtuelles pour que nos utilisateurs fréquents n’aient plus à se servir d’ordinateur personnel ou portable, changement subtil qui s’est révélé hautement habilitant.
Nous avons dû changer de méthode et de lieu de travail sans cesser de nous employer à aider nos clients à réaliser leurs objectifs. La COVID a profondément modifié notre compréhension et notre approche des risques non financiers et les leçons apprises à cette occasion influenceront nos pratiques pendant de nombreuses années.
Et contre toute attente, notre secteur a non seulement survécu, mais prospéré dans ce contexte.
Les changements ont entraîné d’immenses gains de productivité à court terme, avec la disparition des déplacements entre la maison et le bureau, la fin des voyages en avion, le virage vers la communication virtuelle/en ligne avec les clients et la recherche de façons créatives de rester connectés.
Il n’y aura pas de retour en arrière parce que les choses ont surtout changé pour le mieux, à commencer par le fait qu’on s’attend désormais à ce que les dirigeants soient plus agiles dans leur façon de maintenir le lien avec les employés qu’ils ne peuvent plus voir en personne.
Les mots-clés de l’ère nouvelle sonnent haut et fort : résilience, adaptabilité, flexibilité, agilité et, évidemment, hybridité. Nous appelons la COVID le grand accélérateur parce qu’elle nous a forcés à changer, et cette transformation ne fera que se poursuivre alors que nous sortons de la pandémie.
Nous n’avons pas vu la majorité de nos clients en personne depuis 18 mois, mais les opérations se font. Les fusions et acquisitions n’ont pas ralenti parce qu’il n’était plus possible d’aller inspecter les actifs; les observations sur le terrain ont fait place aux visites virtuelles ou au survol des installations par des drones.
Il faut saluer la résilience, l’adaptabilité et la capacité de focalisation de notre secteur qui est resté fidèle à ce qu’il fait de mieux : faire passer les clients avant tout et les aider à développer leur entreprise. Notre travail a consisté à faciliter les changements en anticipant les besoins des clients et en trouvant des solutions pour y répondre.
La prise en charge des clients et les interactions avec eux ne seront plus jamais les mêmes. Les conférences du secteur se font désormais en mode virtuel, tout comme les tournées de présentation qui ne donnent pas lieu à des opérations.
Nous nous demanderons toujours pourquoi il a fallu une pandémie pour nous faire éliminer les argumentaires physiques.
Ces activités reviendront peut-être en présentiel, mais pas nécessairement. Nous opterons peut-être pour une formule intermédiaire.
À bien des égards, nous servons mieux nos clients qu’avant la COVID. Par exemple, au lieu d’avoir deux employés qui prennent l’avion pour rendre visite à un client, nous pouvons maintenant réunir virtuellement 10 de nos meilleurs employés pour offrir au client toute la gamme de nos talents.
L’objectif ultime est de bénéficier du meilleur des deux mondes. Il faut que 1 + 1 = 3.
Nous voulons le meilleur du bureau ET le meilleur de la flexibilité. Nous allons donc adopter de nouvelles règles mieux adaptées quant à nos modes et à nos lieux de travail. Certains usages antérieurs vont faire leur retour, mais seulement s’ils étaient bons. À l’interne, nous ne reviendrons pas au bureau cinq jours par semaine; à l’extérieur, nous ne nous déplacerons plus tous les jours pour rendre visite aux clients, à moins que ce soit nécessaire.
Le modèle hybride vers lequel nous nous acheminons est encore en chantier. Il nous promet d’autres innovations alors que nous reconstituons des liens qui ne peuvent se nouer en mode numérique.
Nous nous demanderons toujours pourquoi il a fallu une pandémie pour nous faire éliminer les argumentaires physiques.
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