L’épidémie atteint son pic aux États-Unis et au Canada
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Alors que les marchés financiers restent volatils et que près de deux millions de personnes ont contracté la COVID-19 dans le monde, Brian Belski, stratège en chef des investissements à BMO Marchés des capitaux, a animé une table ronde réunissant deux spécialistes de BMO, Michael Gregory, économiste en chef délégué, et Jon Hill, vice-président, stratégie de taux des titres en dollars US, pour faire le point sur l’épidémie. Le Dr John Whyte, premier directeur médical de WebMD, a participé à la discussion en qualité d’invité spécial pour aborder l’aspect médical de la situation
Le balado Faits saillants COVID-19 de BMO est diffusé en direct sur toutes les grandes plateformes, dont Apple, Google et Spotify.
Au début de cette cinquième conférence téléphonique d’affilée avec BMO Marchés des capitaux, le Dr Whyte a affirmé qu’après des semaines d’augmentation des taux d’infection et de décès en Amérique du Nord, tout porte à croire que l’épidémie de COVID-19 atteint son pic au Canada et aux États-Unis, sous l’effet des mesures de distanciation sociale et d’éloignement physique Pour plus d’observations du Dr Whyte.
« Le pic a vraisemblablement été atteint à bien des endroits en Amérique du Nord », a-t-il mentionné, soulignant que le nombre de cas semble atteindre un plateau même dans des régions moins densément peuplées du Canada et des États-Unis, ce qui permet aux responsables des deux pays de commencer à réfléchir au lent redémarrage de l’économie.
« Nous commençons à voir poindre la lumière au bout du tunnel, a-t-il indiqué. C’est la première fois que j’ai l’impression que nous arrivons à cette étape. »
Perspectives économiques
D’entrée de jeu, Michael Gregory, économiste en chef délégué à BMO Marchés des capitaux, a noté que, bien que la stabilisation du taux d’infection amène à parler d’une réouverture éventuelle de l’économie, nous ne sommes pas rendus à l’étape d’une diminution notable du nombre de cas.
« C’est cette diminution qui donnera le signal de rouvrir l’économie, au moins par paliers, ce qui ne surviendra sans doute pas avant la mi-mai », a-t-il indiqué.
Dans l’intervalle, les indicateurs économiques continuent de révéler l’impact dévastateur de la COVID-19 au Canada et aux États-Unis. Ainsi, il s’est perdu environ un million d’emplois au Canada en mars, la chute la plus forte depuis que ces données ont commencé à être compilées en 1976; ceci a fait passer le taux de chômage de 5,6 % à 7,8 %. M. Gregory s’attend à ce que ce taux soit presque multiplié par deux en avril pour atteindre environ 14 % avant d’amorcer un repli.
Les chiffres sont encore pires au niveau du nombre d’heures totales travaillées, qui a baissé de 15 % sur un mois en mars, ce qui laisse entrevoir un immense recul du PIB. Statistique Canada a l’intention de publier les chiffres du PIB de mars et du premier trimestre à peine deux semaines après la fin de la période au lieu d’attendre deux mois comme d’habitude, pour donner une image plus précise de l’impact actuel du coronavirus sur l’économie canadienne.
Aux États-Unis, 16,8 millions de personnes ont demandé des prestations de chômage au cours des trois dernières semaines et l’emploi des ménages avait chuté de près de trois millions au milieu du mois dernier. Le taux de chômage a atteint 4,4 % en mars et M. Gregory s’attend à ce qu’il grimpe à 13 % en avril.
Toujours aux États-Unis, les ventes au détail devraient reculer de 9 % sur un mois, le pire résultat depuis que le gouvernement a commencé à compiler cette statistique en 1967. De même, la production industrielle chutera de 4,3 %, soit autant qu’au plus fort de la Grande Récession, rappelle M. Gregory.
Les prévisions du FMI
Récemment, le Fonds monétaire international a publié ses dernières prévisions quant à l’impact de la pandémie. M. Gregory juge ces chiffres particulièrement révélateurs « simplement parce que le FMI a généralement tendance à se montrer un peu plus optimiste à l’égard de la croissance économique ». Le FMI entrevoit une contraction de 3 % de l’économie mondiale, recul pire que celui de la Grande Récession et le pire depuis la Grande Dépression.
Le FMI s’attend à ce que l’économie mondiale rebondisse de 5,8 % l’an prochain, tirée par les pays émergents et en développement. Par contre, le FMI ne prévoit pas de rétablissement complet des économies développées durant la même période; par exemple, il estime que l’économie américaine reculera de 5,9 % cette année, mais ne remontera que de 4,7 % en 2021.
M. Gregory ne partage pas l’avis du FMI : « Je m’attends à une baisse plus marquée, mais également à un rebond plus vigoureux. » Il explique que les programmes de relance mis en place au Canada et aux États-Unis visent à assurer la reprise la plus robuste possible et que les deux gouvernements prendront vraisemblablement des mesures supplémentaires pour stimuler l’économie.
La forme de la reprise
La forme de la reprise à venir n’est pas encore claire, estime M. Gregory. « L’ampleur du redressement dépendra en partie de la durée de la fermeture de l’économie, et en partie du montant consacré à la relance et des sommes affectées aux mesures que les gouvernements et les banques centrales mettront en place. »
Il entrevoit une reprise à mi-chemin entre un U et un V. Selon lui, l’économie reviendra à son niveau d’avant la pandémie au cours de l’année prochaine. Les regains paraîtront exceptionnels, mais il faudra attendre passablement plus longtemps pour que les avions, les stades, les salles de concert et les navires de croisière se remplissent comme avant.
Une réponse énergique de la Fed
Jon Hill, vice-président, stratégie de taux des titres en dollars US à BMO Marchés des capitaux, s’est joint à la discussion pour parler de l’ampleur de la réponse de la Réserve fédérale américaine. « La réaction de la Fed s’est caractérisée par l’adoption successive de différentes stratégies », a-t-il affirmé.
Il y a deux mois, la Réserve fédérale a abaissé les taux à zéro, indiqué qu’ils y resteraient longtemps et lancé un programme d’assouplissements quantitatifs. Dans un deuxième temps, elle a réintroduit des programmes du temps de la crise de 2008 conçus pour améliorer le fonctionnement des marchés ou faciliter le financement provisoire d’actifs en difficulté.
« Cette fois-ci, le choc était tellement imprévu et son ampleur est si inédite que la réponse monétaire doit être de la même envergure », a précisé M. Hill.
D’autres outils en réserve
Selon M. Hill, la Réserve fédérale dispose d’autres munitions pour alimenter la reprise. « Ceci pourrait aller d’une expansion du programme d’achat d’obligations municipales à quelque chose qui ressemblerait à un contrôle de la courbe des taux », a-t-il expliqué.
Il a ajouté que les taux resteront probablement bas très longtemps « et que la banque centrale ne sera absolument pas pressée de retirer une grande partie de ses mesures de relance ».
Des marchés au plus bas
Brian Belski, stratège en chef des investissements à BMO Marchés des capitaux, s’est dit d’avis que les marchés nord-américains avaient probablement atteint le plus bas de la chute provoquée par l’épidémie, confortés par la nouvelle d’une stabilisation des taux d’infection et de mortalité aux États-Unis et au Canada.
Le 23 mars, M. Belski et son équipe ont publié un rapport sur les perspectives des marchés dans les deux pays; ils prévoient que lorsque le rebond surviendra, les actions remonteront de 40 % à 50 % par rapport aux creux touchés durant la pandémie.
« Nous vivons une période sans précédent pour laquelle il n’existe aucun modèle », a-t-il insisté, en ajoutant que ces dernières semaines, l’évolution des marchés avait été davantage dictée par des questions relevant de la science du comportement, de la psychologie et de la santé que par les fondamentaux.
« Maintenant que les nouvelles commencent à être moins négatives, nous revenons tranquillement à ce que nous faisons de mieux (à titre d’économistes, d’investisseurs et de stratèges), à savoir l’analyse des données, a mentionné M. Belski. Le marché commence à venir à bout de la situation. C’est pourquoi nous croyons qu’il a amorcé son redressement. »
Il a prédit que les baisses quotidiennes sans précédent vécues sur les marchés durant les dernières semaines seront suivies de hausses quotidiennes tout aussi inédites lorsque la reprise s’enclenchera.
Pas de retour à 2008-2009
Passant au secteur bancaire, M. Belski a rappelé que la crise actuelle et son impact sur les banques n’ont rien de comparable avec ce qui est survenu durant la crise financière mondiale de 2008-2009.
Aujourd’hui, a-t-il souligné, les grandes banques se démarquent par la robustesse de leur bilan, l’importance de leurs capitaux propres et leur forte discipline par rapport à 2008 et 2009.
« Nous affirmons catégoriquement que la situation des banques n’est pas celle de 2008-2009 », a-t-il insisté, soulignant que les banques américaines et canadiennes sont beaucoup mieux capitalisées qu’elles l’étaient lors de l’effondrement des marchés il y a plus de dix ans.
L’épidémie atteint son pic aux États-Unis et au Canada
Stratège en chef des investissements
Brian Belski, stratège en chef des investissements et chef du groupe Stratégie de placement, offre des conseils en matière de gestion de portef…
Économiste en chef délégué et premier directeur général
Michael Gregory est membre de l’équipe responsable de l’analyse de l’économie et des marchés financiers nord-américain…
Brian Belski, stratège en chef des investissements et chef du groupe Stratégie de placement, offre des conseils en matière de gestion de portef…
VOIR LE PROFIL COMPLETMichael Gregory est membre de l’équipe responsable de l’analyse de l’économie et des marchés financiers nord-américain…
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Alors que les marchés financiers restent volatils et que près de deux millions de personnes ont contracté la COVID-19 dans le monde, Brian Belski, stratège en chef des investissements à BMO Marchés des capitaux, a animé une table ronde réunissant deux spécialistes de BMO, Michael Gregory, économiste en chef délégué, et Jon Hill, vice-président, stratégie de taux des titres en dollars US, pour faire le point sur l’épidémie. Le Dr John Whyte, premier directeur médical de WebMD, a participé à la discussion en qualité d’invité spécial pour aborder l’aspect médical de la situation
Le balado Faits saillants COVID-19 de BMO est diffusé en direct sur toutes les grandes plateformes, dont Apple, Google et Spotify.
Au début de cette cinquième conférence téléphonique d’affilée avec BMO Marchés des capitaux, le Dr Whyte a affirmé qu’après des semaines d’augmentation des taux d’infection et de décès en Amérique du Nord, tout porte à croire que l’épidémie de COVID-19 atteint son pic au Canada et aux États-Unis, sous l’effet des mesures de distanciation sociale et d’éloignement physique Pour plus d’observations du Dr Whyte.
« Le pic a vraisemblablement été atteint à bien des endroits en Amérique du Nord », a-t-il mentionné, soulignant que le nombre de cas semble atteindre un plateau même dans des régions moins densément peuplées du Canada et des États-Unis, ce qui permet aux responsables des deux pays de commencer à réfléchir au lent redémarrage de l’économie.
« Nous commençons à voir poindre la lumière au bout du tunnel, a-t-il indiqué. C’est la première fois que j’ai l’impression que nous arrivons à cette étape. »
Perspectives économiques
D’entrée de jeu, Michael Gregory, économiste en chef délégué à BMO Marchés des capitaux, a noté que, bien que la stabilisation du taux d’infection amène à parler d’une réouverture éventuelle de l’économie, nous ne sommes pas rendus à l’étape d’une diminution notable du nombre de cas.
« C’est cette diminution qui donnera le signal de rouvrir l’économie, au moins par paliers, ce qui ne surviendra sans doute pas avant la mi-mai », a-t-il indiqué.
Dans l’intervalle, les indicateurs économiques continuent de révéler l’impact dévastateur de la COVID-19 au Canada et aux États-Unis. Ainsi, il s’est perdu environ un million d’emplois au Canada en mars, la chute la plus forte depuis que ces données ont commencé à être compilées en 1976; ceci a fait passer le taux de chômage de 5,6 % à 7,8 %. M. Gregory s’attend à ce que ce taux soit presque multiplié par deux en avril pour atteindre environ 14 % avant d’amorcer un repli.
Les chiffres sont encore pires au niveau du nombre d’heures totales travaillées, qui a baissé de 15 % sur un mois en mars, ce qui laisse entrevoir un immense recul du PIB. Statistique Canada a l’intention de publier les chiffres du PIB de mars et du premier trimestre à peine deux semaines après la fin de la période au lieu d’attendre deux mois comme d’habitude, pour donner une image plus précise de l’impact actuel du coronavirus sur l’économie canadienne.
Aux États-Unis, 16,8 millions de personnes ont demandé des prestations de chômage au cours des trois dernières semaines et l’emploi des ménages avait chuté de près de trois millions au milieu du mois dernier. Le taux de chômage a atteint 4,4 % en mars et M. Gregory s’attend à ce qu’il grimpe à 13 % en avril.
Toujours aux États-Unis, les ventes au détail devraient reculer de 9 % sur un mois, le pire résultat depuis que le gouvernement a commencé à compiler cette statistique en 1967. De même, la production industrielle chutera de 4,3 %, soit autant qu’au plus fort de la Grande Récession, rappelle M. Gregory.
Les prévisions du FMI
Récemment, le Fonds monétaire international a publié ses dernières prévisions quant à l’impact de la pandémie. M. Gregory juge ces chiffres particulièrement révélateurs « simplement parce que le FMI a généralement tendance à se montrer un peu plus optimiste à l’égard de la croissance économique ». Le FMI entrevoit une contraction de 3 % de l’économie mondiale, recul pire que celui de la Grande Récession et le pire depuis la Grande Dépression.
Le FMI s’attend à ce que l’économie mondiale rebondisse de 5,8 % l’an prochain, tirée par les pays émergents et en développement. Par contre, le FMI ne prévoit pas de rétablissement complet des économies développées durant la même période; par exemple, il estime que l’économie américaine reculera de 5,9 % cette année, mais ne remontera que de 4,7 % en 2021.
M. Gregory ne partage pas l’avis du FMI : « Je m’attends à une baisse plus marquée, mais également à un rebond plus vigoureux. » Il explique que les programmes de relance mis en place au Canada et aux États-Unis visent à assurer la reprise la plus robuste possible et que les deux gouvernements prendront vraisemblablement des mesures supplémentaires pour stimuler l’économie.
La forme de la reprise
La forme de la reprise à venir n’est pas encore claire, estime M. Gregory. « L’ampleur du redressement dépendra en partie de la durée de la fermeture de l’économie, et en partie du montant consacré à la relance et des sommes affectées aux mesures que les gouvernements et les banques centrales mettront en place. »
Il entrevoit une reprise à mi-chemin entre un U et un V. Selon lui, l’économie reviendra à son niveau d’avant la pandémie au cours de l’année prochaine. Les regains paraîtront exceptionnels, mais il faudra attendre passablement plus longtemps pour que les avions, les stades, les salles de concert et les navires de croisière se remplissent comme avant.
Une réponse énergique de la Fed
Jon Hill, vice-président, stratégie de taux des titres en dollars US à BMO Marchés des capitaux, s’est joint à la discussion pour parler de l’ampleur de la réponse de la Réserve fédérale américaine. « La réaction de la Fed s’est caractérisée par l’adoption successive de différentes stratégies », a-t-il affirmé.
Il y a deux mois, la Réserve fédérale a abaissé les taux à zéro, indiqué qu’ils y resteraient longtemps et lancé un programme d’assouplissements quantitatifs. Dans un deuxième temps, elle a réintroduit des programmes du temps de la crise de 2008 conçus pour améliorer le fonctionnement des marchés ou faciliter le financement provisoire d’actifs en difficulté.
« Cette fois-ci, le choc était tellement imprévu et son ampleur est si inédite que la réponse monétaire doit être de la même envergure », a précisé M. Hill.
D’autres outils en réserve
Selon M. Hill, la Réserve fédérale dispose d’autres munitions pour alimenter la reprise. « Ceci pourrait aller d’une expansion du programme d’achat d’obligations municipales à quelque chose qui ressemblerait à un contrôle de la courbe des taux », a-t-il expliqué.
Il a ajouté que les taux resteront probablement bas très longtemps « et que la banque centrale ne sera absolument pas pressée de retirer une grande partie de ses mesures de relance ».
Des marchés au plus bas
Brian Belski, stratège en chef des investissements à BMO Marchés des capitaux, s’est dit d’avis que les marchés nord-américains avaient probablement atteint le plus bas de la chute provoquée par l’épidémie, confortés par la nouvelle d’une stabilisation des taux d’infection et de mortalité aux États-Unis et au Canada.
Le 23 mars, M. Belski et son équipe ont publié un rapport sur les perspectives des marchés dans les deux pays; ils prévoient que lorsque le rebond surviendra, les actions remonteront de 40 % à 50 % par rapport aux creux touchés durant la pandémie.
« Nous vivons une période sans précédent pour laquelle il n’existe aucun modèle », a-t-il insisté, en ajoutant que ces dernières semaines, l’évolution des marchés avait été davantage dictée par des questions relevant de la science du comportement, de la psychologie et de la santé que par les fondamentaux.
« Maintenant que les nouvelles commencent à être moins négatives, nous revenons tranquillement à ce que nous faisons de mieux (à titre d’économistes, d’investisseurs et de stratèges), à savoir l’analyse des données, a mentionné M. Belski. Le marché commence à venir à bout de la situation. C’est pourquoi nous croyons qu’il a amorcé son redressement. »
Il a prédit que les baisses quotidiennes sans précédent vécues sur les marchés durant les dernières semaines seront suivies de hausses quotidiennes tout aussi inédites lorsque la reprise s’enclenchera.
Pas de retour à 2008-2009
Passant au secteur bancaire, M. Belski a rappelé que la crise actuelle et son impact sur les banques n’ont rien de comparable avec ce qui est survenu durant la crise financière mondiale de 2008-2009.
Aujourd’hui, a-t-il souligné, les grandes banques se démarquent par la robustesse de leur bilan, l’importance de leurs capitaux propres et leur forte discipline par rapport à 2008 et 2009.
« Nous affirmons catégoriquement que la situation des banques n’est pas celle de 2008-2009 », a-t-il insisté, soulignant que les banques américaines et canadiennes sont beaucoup mieux capitalisées qu’elles l’étaient lors de l’effondrement des marchés il y a plus de dix ans.
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