Perspectives économiques du Canada pour 2025 : La situation s’améliore
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La situation économique au Canada demeure aussi complexe qu’elle l’a été au cours des dernières années. Cependant, nous sommes aujourd’hui confrontés à un contexte différent en matière d’inflation et de taux d’intérêt.
Compte tenu du recul marqué de l’inflation au cours de la dernière année et de la baisse des taux d’intérêt, la situation économique globale laisse entrevoir un rebond de l’économie canadienne après deux années de rendements décevants.
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Les économies mondiales progressent
À l’aube de 2025, il est agréable de constater à quel point l’économie mondiale a été résiliente au cours des dernières années. Presque toutes les plus grandes économies du monde ont réussi à croître. Si l’on additionne toutes ces grandes économies mondiales, on voit que la croissance réelle globale – c’est-à-dire rajustée en fonction de l’inflation – dépasse légèrement 3 %, soit tout juste sous la moyenne à long terme de l’économie mondiale. Nous nous attendons à des résultats similaires en 2025.
Si l’économie mondiale a si bien résisté, c’est parce que la plus grande économie du monde, les États-Unis, s’est comportée beaucoup mieux que prévu. Les États-Unis ont progressé de près de 3 % au cours des deux dernières années, ce qui est supérieur à leur moyenne à long terme. La majeure partie de Wall Street ainsi que de nombreux prévisionnistes économiques ont été pris au dépourvu par la résilience de l’économie américaine tout au long de la période de taux d’intérêt et d’inflation élevés avec laquelle nous avons dû composer. Le principal moteur a été la vigueur du consommateur américain, dont la demande refoulée et l’épargne excédentaire élevée ont favorisé une croissance supérieure à la moyenne.
Pour 2025, nous nous attendons à ce que certains facteurs qui ont stimulé l’économie américaine ralentissent quelque peu. Nous ne prévoyons pas que la consommation des ménages soit aussi élevée qu’elle l’a été au cours des dernières années. De son côté, le président élu Donald Trump a proposé des politiques relativement favorables à la croissance, y compris de possibles réductions d’impôts. Dans cette optique, nous avons légèrement relevé à 2,2 % nos prévisions économiques pour les États-Unis en 2025, ce qui est légèrement inférieur au rendement des dernières années, mais conforme à la moyenne à long terme.
La question qui se pose est de savoir dans quelle mesure et selon quel échéancier le président élu Donald Trump peut mettre en œuvre ses propositions en matière de commerce et de tarifs douaniers. Par rapport à son premier mandat, le président élu Trump semble plus déterminé à adopter une position plus protectionniste, en particulier à l’égard de la Chine. Le Canada, quant à lui, est passé sous le radar en ce qui concerne les changements de politique commerciale ou de tarifs douaniers. Pour le moment, nous attendons de voir ce que l’administration Trump pourra mettre en œuvre et comment les marchés réagiront.
Le retour des consommateurs canadiens?
Au cours des deux dernières années, l’économie canadienne a eu du mal à croître de 1 % par an, ce qui est nettement inférieur à la moyenne, même si l’on ne peut pas parler de récession. La grande différence entre le Canada et les États-Unis se résume au consommateur. Le Canada est l’une des économies les plus sensibles aux taux d’intérêt dans le monde en raison du niveau relativement élevé de la dette des ménages et de la rapidité avec laquelle cette dette se renouvelle.
La bonne nouvelle, c’est qu’avec la baisse radicale des taux d’intérêt, le fardeau des consommateurs canadiens sera considérablement allégé, ce qui devrait permettre à l’économie canadienne de se rapprocher de sa moyenne à long terme, légèrement inférieure à 2 %, en 2025.
Les changements apportés à la politique d’immigration du Canada auront également des répercussions. Le revenu réel par personne a été nettement inférieur à celui des États-Unis au cours des dix dernières années, en partie à cause de la forte croissance démographique que nous avons connue – environ 3 % au cours de chacune des deux dernières années, soit l’un des taux de croissance les plus rapides que nous ayons connus depuis plusieurs décennies. Mais nous allons assister à une période de croissance démographique quasi nulle si le gouvernement canadien s’en tient à ses nouveaux objectifs en matière d’immigration.
L’une des raisons pour lesquelles le gouvernement fédéral a changé si brusquement de politique est que la forte croissance démographique a exercé une pression à la hausse sur le taux de chômage. La croissance de l’emploi au Canada a été comparable à celle des États-Unis en 2024, mais l’augmentation plus forte de la population et de la population active a contribué à faire grimper le taux de chômage à environ 6,5 %, comparativement à un peu plus de 4 % aux États-Unis.
Compte tenu du ralentissement de la croissance démographique et de la reprise du taux de croissance économique au cours de l’année prochaine, nous prévoyons que cette forte détérioration du marché de l’emploi fera place à de meilleures conditions d’ici à la fin de l’année 2025.
Évolution des taux d’intérêt et de l’inflation
Le Canada a enregistré de meilleurs résultats en matière d’inflation que la plupart des autres pays du monde. Historiquement, le Canada a tendance à suivre les États-Unis au chapitre de la croissance et de l’inflation. Mais, au cours des dernières années, le taux d’inflation au Canada a toujours été inférieur à celui des États-Unis.
Parmi les principales économies industrialisées, le Canada se situe au bas de l’échelle en ce qui concerne l’inflation. Cela s’explique en partie par le fait que le Canada a bénéficié d’une conjoncture économique moins favorable que d’autres pays, ce qui a permis de limiter les pressions à la hausse sur les prix. BMO prévoit une inflation moyenne de moins de 2 % en 2025. Si les prix du pétrole chutent, le taux d’inflation pourrait descendre encore plus bas.
Qu’est-ce que cela signifie pour les taux d’intérêt? La Banque du Canada a été l’une des plus vigoureuses au monde en matière de réduction des taux d’intérêt. L’une de ces raisons est que l’inflation est actuellement alimentée par les coûts d’habitation. Les prix liés aux logements, à l’exclusion du prix de l’habitation elle-même, ont augmenté de manière significative, y compris les impôts fonciers, les versements hypothécaires, les tarifs d’assurance et les loyers.
En revanche, les prix des automobiles, des appareils électroménagers et des meubles, qui ont tous augmenté pendant les perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées à la pandémie, sont en baisse. Si l’on exclut les frais d’habitation, l’inflation globale se rapproche de zéro, et la Banque du Canada en est bien consciente.
C’est pourquoi la banque centrale a été la plus vigoureuse au monde en matière de réduction des taux d’intérêt. Depuis juin, elle a réduit son taux de 1,25 %, et nous nous attendons à une autre réduction lors de sa dernière réunion sur les taux d’intérêt en décembre, ainsi qu’à une série de réductions jusqu’au milieu de 2025. Dans l’ensemble, nous prévoyons que le taux du financement à un jour passera de 3,75 % actuellement à 2,5 % d’ici le milieu de l’année 2025. La Banque du Canada pourrait même se montrer encore plus énergique.
- (voix de l'interprète) Bon après-midi. Bienvenue à (---) de BMO. Alors je (---) reconnaître le territoire traditionnel sur lequel nous sommes situés, le centre (---) (inaudible) le territoire des Premières Nations ... de pouvoir travailler et de vivre sur ces terres ensemble. Pendant 1 heure, nous allons faire un aperçu automnal, perspective régionale. Nous allons répondre aux questions les plus importantes pour vous. Nos experts vont vous donner un aperçu sur l'inflation, les taux d'intérêt, le marché du travail au Canada. Ce sera une perspective sur la région de l'Atlantique. (---) Il est de la région de l'Atlantique au niveau des services financiers de la BMO. Alors, il y aura également un aperçu de l'économie canadienne, des prévisions. Ensuite, nous avons (---) qui va nous présenter là-dessus plus approfondies de la région de l'Atlantique. Merci pour les questions qui nous ont été pré envoyés. Nous espérons que (---) et que ce sera le bon aperçu des perspectives. Merci à nos panélistes, à nos clients et à nos collègues qui se joignent à nous. On va commencer tout de suite avec l'aperçu de l'automne, les perspectives régionales.
- Merci beaucoup. (voix de l'interprète) Merci à tous les participants. (---) Les réunions (---) ça n'a pas changé. C'est complexe (---) l'inflation et les taux d'intérêt qui sont (inaudible). Plutôt que d'avoir une inflation très élevé, l'inflation a changé durant l'année. Cela dit, on peut (---) la question à laquelle (---) l'aperçu pour l'économie canadienne. Nous avons eu des révisions aux États-Unis. Il y a eu un changement. Je pense que (inaudible). Et même si on a tant, je dirais qu'il y a beaucoup de spéculations. Ce que monsieur Trump va faire par rapport aux (---) la réponse au congrès par rapport au commerce. (inaudible) Est-ce qu'il y aura des changements dramatiques? Par exemple, il a été la ... été élu la première fois, on a vu beaucoup d'agents (---) (inaudible). Il y a également l'inflation qui était quand même stable. Ensuite, il y avait la pandémie de COVID. Bien entendu, il faudra attendre pour voir exactement ce qui va se passer avec monsieur Trump. Un aperçu global. (inaudible) (inaudible) Ça va être positif pour l'inflation il y aura probablement 1 dollar américain (---) (inaudible). La prochaine diapo. On va prendre un pas de recul. (inaudible) Je dirais que la surprise présente, c'est (---) été résiliente. Non seulement aller passer mais (---) (inaudible). Le message, c'est que tout le monde voit de la croissance. Vous voyez qu'il y a eu une croissance au-delà des attentes. Ces grandes économies, près de 3% de croissance. (inaudible) Il y aura des économies qui vont se modérer un peu (inaudible). (inaudible) Dans ce contexte, la moyenne à long terme (---). Je pense que c'est très impressionnant. L'économie est (---) (inaudible). Même s'il y a eu des guerres, l'inflation, des taux d'intérêt quand même élevé. Et pourtant, l'économie mondiale (inaudible). Par rapport à ce graphique. (inaudible) Prochaine diapo. Je pense que c'est (inaudible). La plus grande économie du monde, les États-Unis, mieux performer qu'attendu. (inaudible) L'économie des États-Unis (---) c'est au-delà de sa moyenne. Et franchement, je pense que (inaudible). La résilience de l'économie des États-Unis, il y a des taux d'intérêt élevés. (inaudible) L'économie américaine a mieux performé que la moyenne. Il y a quelques facteurs. Mais l'important, c'est de voir que les (inaudible). Suite à la pandémie, l'inflation et les taux d'intérêt d'un côté. De l'autre côté, on voit qu'il y a beaucoup de demandes. Bien entendu, cela fait en sorte qu'il y ait une croissance au-delà de (---) pour 2027. (inaudible) L'économie américaine va ralentir. (inaudible) On a quand même des politiques de croissance. Les possibilités d'avoir (---). Ça fait en sorte que 2025, ça pourrait aller à 2,2%. C'est quand même pas (inaudible). Aligné avec les prévisions au Canada. (inaudible) L'économie canadienne a fait face à des difficultés. Ce n'est pas une récession, mais c'est en dessous de la moyenne. (inaudible) Entre le Canada et les États-Unis, entre autres à cause des consommateurs plus sensible aux taux d'intérêt. (inaudible) (inaudible)
(problème technique) Ça se joue sur d'un plan. On a les taux d'intérêt qui baisse maintenant. Sa façon que les consommateurs canadiens (---) l'économie canadienne va se renforcer. On va voir la différence sur la (---) (inaudible). On va voir si des différences ... si le Canada va se rassurer en 2025 (inaudible).
(problème technique) (inaudible) Prochaine diapo. Même avec cette amélioration, c'est clair que vous voyez le comparatif avec les États-Unis, vous voyez le PIB réel par personne. On est vraiment en retard par rapport aux États-Unis depuis 10 ans. (inaudible) Ce qui se, passe et qu'il y a une forte croissance de la population depuis quelques années. La population a explosé de 3%, plus 3% dans quelques années, ce n'est pas un record mais c'est une des croissances les plus rapides depuis des décennies. Ça, c'est la chose importante au niveau de l'économie. Ça a joué un rôle. On parle (---) on verra ce qui va se passer. (inaudible) J'interprète ça comme un changement fondamental. Par rapport à la croissance (---) (inaudible). (inaudible)
(problème technique) 1,2%, c'est proche de la moyenne à long terme. Oui, c'est très différent. (inaudible) Ce n'est qu'une correction. Il y a une très forte croissance de la population depuis 2 ans. Nous allons vers la prochaine diapo (---) le plan général a changé (---) la population sur le marché du travail. (inaudible)
(problème technique) (inaudible) On a mis de la pression sur le marché du travail (---) alors qu'aux États-Unis c'est beaucoup plus faible aux États-Unis (---) (inaudible). On pourrait peut-être enlever un point de pourcentage. Au Canada, on puisse comparer avec les années. On voit quand même (---) l' (inaudible). Plus faible au Canada. (inaudible)
(problème technique) Pour l'avenir, si l'on voit (---) en termes de croissance. (inaudible) Remplacé par de meilleures conditions en 2025. 7%, peut-être. On voit que ça a commencé. Nous avons passé le pire moment. (inaudible) On veut être optimiste. (inaudible)
(problème technique) C'est l'aspect positif de cette croissance et le chômage. Nous sommes maintenant (---) de la meilleure performance en termes d'inflation. (inaudible)
(problème technique) (inaudible) Depuis quelques années, le Canada (---) le tableau au centre (---) (inaudible).
(problème technique) (inaudible) Au-dessus de 2%, le nôtre est en dessous de 2%. À droite, on voit que les grandes économies industrialisées, le Canada est au bas de ce tableau. C'est parce que (inaudible). Un aperçu arrière-plan économique. (inaudible)
(problème technique) Je ne veux pas trop souligner ce point. On va prendre un pas de recul. On voit que l'inflation (---) en 2023 deux - 1024. Pour l'année prochaine, c'est encourageant. (inaudible). Il sait à quoi je m'attendais (---) la moyenne au Canada va être de moins de 2%. On sait qu'il y aura (inaudible) l'année prochaine pourrait être un peu plus (---) (inaudible) l'inflation qui est plus faible les taux d'intérêt. Prochain tableau. La Banque du Canada a été très agressive.
(problème technique) (inaudible) Si vous voyez les détails, l'inflation, on voit que l'inflation baisse. Vous voyez le tableau, quels sont les (inaudible).
(problème technique) (inaudible). Vous voyez à droite ce qui a beaucoup augmenté depuis 1 an. Alors, les taxes de propriété. (inaudible)
(problème technique)
- (---) C'est un contraste par rapport à d'autres marchés, comme l'Ontario. En 2025, on voit que les taux d'intérêt continue de baisser. Oui (inaudible), les hypothèques vont croître ça va se renforcer jusqu'au milieu de 2025. Pour les volumes de vente, les prix vont (---) (inaudible) Là, ça va chauffer un peu au Canada pour deux raisons. C'est en termes de perspectives d'abordabilité. (inaudible) Des mesures de base de l'abordabilité. Vous voyez l'écran. Ça, c'est (inaudible).
(problème technique) Test pour BMO. (inaudible) Donc, si vous voyez (inaudible) (---)
- (inaudible) (inaudible) (intervention en anglais) Le résultat, c'est (fin de la traduction) que c'est plus difficile: de s'acheter une maison. (inaudible) (inaudible) (rires) Un touché ... ... l' (rires) abordabilité est très! Forte!
- (inaudible)!.
-.
(problème technique) (inaudible) (inaudible) (inaudible)
En général, 4% pour les hypothèques, ça fait en sorte que l'abordabilité va être (---) un accès au logement. (inaudible)
(problème technique) Les investisseurs, eux, ont été très actif. On parle d'un (inaudible). Avoir 4,5%. Mais ce n'est pas très logique maintenant. Oui, c'est un certain endroit, les taux d'intérêt qui ont monté et qui ont baissé à moins de 2%. (inaudible) Raisonnable non seulement pour les investisseurs, un retour des activités sur le marché. Prochaine diapo. Un aperçu rapide de changements dans les politiques d'immigration au Canada. (inaudible) Mais on ne peut pas répondre à la demande.
(problème technique) (inaudible) Que ce soit pour les, maison les logements et les infrastructures. Les hôpitaux, par exemple. Alors, Ottawa peut même tenter de rétablir (inaudible). C'est une situation assez stable. (inaudible) Ça pourrait augmenter jusqu'à 3% (inaudible). Ensuite, il y a eu une rupture qu'on voit également à l'écran. Ça veut dire qu'il y a trois (inaudible). L'immigration permanente, la cible ... assez stable. 400000 immigrants par année. Ottawa a baissé ça à (inaudible) pendant quelques années. Ça, c'est l'inflation au Canada. On parle de travailleurs qui ont (inaudible). Viennent travailler au Canada. (inaudible) Généralement, des niveaux qui sont préétabli chaque année. Alors, ça (inaudible). Malheureusement, les Canadiens n'ont pas beaucoup de (inaudible).
(problème technique) (inaudible) Mais en général, les Canadiens n'ont pas (---) ils ne peuvent pas se payer ... se permettre d'avoir trois enfants et plus. C'est compréhensible. Mais la conséquence, c'est qu'il n'y a pas de (inaudible). En ce qui a trait à l'immigration, on voit pourquoi il y a l'immigration qui est une priorité au Canada. C'est pourquoi vous avez le bleu qui est très fort sur ce graphique. (inaudible) C'est en bleu. C'est les travailleurs temporaires. Il y en a beaucoup dans la région de l'Atlantique. (inaudible) Ottawa va dire: écoutez, on va mettre un seuil, un plafond (inaudible). Les travailleurs temporaires, jusqu'à 7%. Ça veut dire qu'il faudra peut-être faire un changement, mettre un plafonnement pour les prochaines années. Et on va revenir à 1% en moyenne. Malheureusement, ça voudra dire qu'il y aura 100 (---) (inaudible). Je sais que c'est une question importante dans l'Atlantique. On a vu qu'il y a le secteur agricole, les pêches, les industries saisonnières, les travailleurs sont importants. (inaudible) Attirer les travailleurs sont ... à produire sur une base saisonnière (---) quelques exceptions, tandis qu'on parle de plafond pour un secteur où les entreprises ont besoin de travailleurs temporaires. Mais globalement, je pense que vous voyez la perspective (---). Quand même un changement assez important en termes de croissance de population, ça va peut-être. (inaudible) (inaudible) Ce sont les gens qui viennent d'ailleurs, de l'étranger, et si vous voyez depuis (---), à peu près. On parle de dix à 15000 personnes, qui sont entrés dans la région. Et d'autre en générale, ce sont des gens de l'Ontario, une migration de l'Ontario. (inaudible) Pour trouver un emploi quand il y a un boom pétrolier (inaudible) ou les travailleurs de la 30 qui allait vers les, vers l'Alberta. (inaudible) C'est un exemple classique, et maintenant, le paysage du travail est assez semblable partout à travers le Canada. (inaudible) De Toronto, même chose pour l'Alberta. Et-ce qui est anecdotique, j'ai une famille à Toronto, j'ai mon condo, et si je vends mon code médium au centre-ville de Toronto, et je vais m'acheter une meilleure maison ailleurs au Canada, ailleurs, les maisons sont beaucoup moins cher. (inaudible) Ça c'est ce qui s'est passé au Canada, ça a ralenti un tout petit peu. Ça ne va pas complètement changer. L'incapacité d'achat d'une maison par les Canadiens, et ce n'est pas toujours facile. Ça, c'est l'abordabilité. Ce sont les politiques fiscales au niveau du fédéral. Je ne vais pas trop en parler, et pour voir un changement. D'ici 12 mois, au fédéral. (inaudible) Relativement, comparativement à l'extérieur du Canada. Un déficit de 40 à 50 milliards (inaudible) il est contenue sous le 1% du PIB. Et ça pourrait être perdue comme situation fiscale. On a vu comment ces revenus (inaudible) en ce qui a trait à l'inflation, c'est que les revenus, les prix augmenter, mais au niveau fiscal (inaudible). Il n'y a pas vraiment eu de consolidation dans les finances canadiennes. (inaudible) Maintenant, si on parle des provinces. Un aperçu rapide, on voit comment les autres provinces se comportent. Et pour les provinces, prochaine diapo. (inaudible) Ça, c'est le déficit du budget par rapport au PIB, sur l'axe vertical. Et de l'autre côté, c'est le PIB partagé. Vous regardez, on a vu, il y a quelques années (inaudible) pour les gens de l'Atlantique, c'est plus élevé, et dans la majorité des cas, on a vu les budgets qui se sont équilibrés. (inaudible) Il y a eu de grands performer comme (---), et c'est très positif. (inaudible) Terre-Neuve, c'est assez stable. En termes de perspectives fiscales, on n'est pas trop préoccupé par rapport ... mais au Canada, oui. Mais au niveau provincial, les provinces de l'Atlantique, elles sont sortis de la pandémie en pleine forme, et qu'est-ce que c'est en 2025, 2026, le Canada pourrait répondre à une nouvelle politique, et ce qui se passe aux États-Unis. (inaudible) Peut-être qu'on a une capacité à réagir. (inaudible) Les provinces ont commencé à adopter des mesures de réduction de taxes au niveau du fédéral, et on verra. Potentiellement, une bonne nouvelle au niveau fiscal, au Canada. Je m'arrête ici, y a-t-il des questions?
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup, Doug et Robert. Nous avons la période de questions. Nous avons déjà reçu des questions. Robert, à quel point le marché des maisons au Canada sera stimulé, en ce qui est très les autres industries? Il y aura-t-il des nouvelles mesures (inaudible) pour le secteur de l'habitation?
- (voix de l'interprète) (inaudible) La Banque du Canada qui a été assez agressive, on ne s'attendait pas à trop de réponses, sur le marché de l'habitation. Vous avez (---) la Banque du Canada ne veut pas (inaudible) dans le secteur de l'habitation. Certainement pas une forte réponse, dans un environnement où le prix, (inaudible) plus que les salaires. Maintenant, l'arbre d'habilité fait face à des défis. L'arbre, l'abordabilité, pardon. (inaudible) On n'a pas beaucoup de flexibilité, et si les marchés redémarre, on verra des signes précoces que les ventes vont monter. La Banque du Canada à ce moment-là, elle pourrait (inaudible). Autre chose que j'aimerais dire également, il y aura une autre ronde d'amélioration pour les hypothèques, en décembre. On verra qu'il y aura un accès pour les hypothèques assurés, une petite baisse. (inaudible) And amortissement pour les premiers acheteurs de maisons. À l'extérieur des politiques monétaires, dans les régions de l'Atlantique.
- (voix de l'interprète) Le son a été coupé. Au bout du compte, on verra ce qui va se passer sur le marché, mais pour la question de l'abordabilité.
- (voix de l'interprète) Il y a une conversation, les taux d'intérêt. Une question qui résume, et les taux d'inflation affecte les dépenses des consommateurs. Comment ça va changer, et les taux d'intérêt vont-ils influencer dans les tendances futures?
- (voix de l'interprète) C'est une bonne question. Commençons au niveau des ménages. Une vague de renouvellement des hypothèques (inaudible) et les cycles de taux d'intérêt, c'est un espérez. Nous parlons beaucoup de taux qui vont baisser jusqu'au milieu de l'année prochaine. Mais un petit truc, ici, la partie délicate, même si c'est en baise, en baisse, pardon. (inaudible) Disons que même si au milieu de 2025, si on avait des hypothèques à trois points 25 ou 4%, ces hypothèques-là, on verra (inaudible) on pourrait peut-être avoir une baisse. Vous avez les taux d'intérêt qui baisse, et les hypothèques pourraient s'ajuster, au niveau discrétionnaire, ils voudront payer leur hypothèque. (inaudible) Je ne pense pas que ça sera un choc pour le secteur financier, pour les impayées. (inaudible) Ils avaient peut-être 1,5% qui se qualifiaient, ce n'est pas très rigide par rapport au niveau de stress. Les ménages ne rompt pas à faire de gros paiements. On verra, une augmentation à 15%. Et le paiement d'hypothèque pour les ménages. Ça dépasse votre taux d'origine, messieurs. (inaudible) Que va-t-il se passer, ensuite? Peut-être aller moins souvent au restaurant, aller moins souvent (inaudible). J'espère que ça va continuer, au niveau des ménages, jusqu'en 2026. Regarde ce qui se passe avec les taux d'intérêt, sûrement plus de capital disponible.
- (voix de l'interprète) Merci, c'était intéressant. On a vu les coûts, et les habitations, l'inflation, les taux d'inflation et vous venez de parler. Les revenus, pensez-vous que d'ici 5 ans (inaudible), il y aura un changement au niveau de l'inflation, étant donné l'augmentation?
- (voix de l'interprète) Réponse brève, ce serait non, probablement pas. La déflation (inaudible) c'est quelque chose que l'on voit typiquement. Ce n'est pas quelque chose que nous voulons voir en termes de politique. On ne voit pas généralement cela. Dans d'habitude, ils vont plutôt rester stable. (inaudible) Pensez au prix de l'épicerie, ce qui s'est passé durant la pandémie. On a vu le prix (inaudible), ça a augmenté de 10 à 15% durant la pandémie. Ce genre de coup. Il y a bien plus de rigidité, c'est l'aspect négatif. Ça pourrait être plus, avant de voir des coupures de prix. Et l'inflation aura disparu. (inaudible) Oui, cela ne veut pas dire (inaudible) si vous sortez de l'épicerie, ça vous coûte assez cher. L'inflation s'est stabilisée. Ils ne vont pas redescendre, je ne pense pas (inaudible) peut-être à grande échelle, dans les emplacements. On verra un peu d'inflation, et ensuite (inaudible) dans les secteurs du marché. Et peut-être au niveau des loyers, dans certains marchés, voir (inaudible). On s'est battu pendant des années pour avoir suffisamment de logements. Ces logements sont disponibles juste au bon moment où nous voyons 1,5 million de nouveaux Canadiens. Vous savez que l'offre et la demande se rapproche, on verra une petite baisse de loyer à certains endroits,, (inaudible) une situation plus compliquée. La Banque centrale, il s'est battu pendant très longtemps pour faire baisser l'inflation. Et de ne pas avoir de déflation en général.
- (voix de l'interprète) Merci. Donc, on a parlé de l'immigration, (inaudible) c'est une bonne question, je pense. Dans un rapport récent, on s'est concentré sur l'immigration. Et on se demandait si ça allait élaborer, des problèmes économiques au Canada. Pouvez-vous élaborer? Si vous qu'il avait écrit.
- (voix de l'interprète) Je ne vais pas rentrer dans tous les détails, on en a déjà discuté. (inaudible) Il y a plusieurs chiffres. Les implications économiques, vous avez l'offre et la demande. La réalité, la courbe de demandes augmentait trop rapidement. (inaudible) Il y a différence entre l'offre et la demande, ça crée un stress sur l'infrastructure. (inaudible) Dans le secteur de la santé, beaucoup de stress. Et la région de l'Atlantique, un grand stresse, avec l'immigration seulement. (inaudible) Vous avez un mouvement, au sein du Canada, d'une région à l'autre. (inaudible) En ce qui a trait aux coûts des maisons, aussi. Il y a une accélération au Canada, (inaudible) il y a eu une augmentation de la population. Dans ce temps-là, il faut absorber cette nouvelle population, et les changements démographiques. Ils veulent avoir une maturité, on a besoin de répondre aux besoins d'immigration, à long terme. Pour le marché du travail. On ne veut pas créer un déséquilibre et un stress sur l'économie pour plusieurs secteurs. C'est le défi. On voit ce qui va se passer au niveau du gouvernement à l'avenir. Je pense qu'il y aura une posture assez ferme par rapport à l'immigration au niveau fédéral.
- (voix de l'interprète) Merci. J'aimerais vous poser une question maintenant, Karla. Et ce que Robert nous a dit, qu'en est-il des clients pour l'immigration?
- (voix de l'interprète) Merci, Marc. Ensuit et qui a trait à l'immigration et le marché du travail dans la région de l'Atlantique. On a eu une conversation auprès de nos clients, et l'immigration et l'impact possible sur le marché du travail. (inaudible) Comme Robert l'a dit, plusieurs entreprises qui ont des programmes, des programmes pour les travailleurs temporaires. Il y a des changements dans ses politiques d'immigration, et dans ces programmes. Ça peut créer un environnement plus restrictif (inaudible). Plusieurs clients nous disent qu'ils sont très (inaudible). On a entendu que l'exécution au niveau de l'éducation postsecondaire, ça pourrait avoir un impact dans les communautés et les régions. En ce qui a trait aux emplois saisonniers, nos clients sont curieux de savoir s'il y aura des changements, dans les politiques. Et par rapport à la région de l'Atlantique. Eh bien cieux, une discussion est en cours, ils sont très attentifs aux changements.
- (voix de l'interprète) Merci, Karla. Ce sont des choses à surveiller. Robert, en ce qui a trait à la politique de l'industrie et l'expérience de la croissance en 2025. Quelles seront les raisons de croissance? Et (inaudible) les industries qui font face à des défis? Quels sont les facteurs qui contribuent à ces défis?
- (voix de l'interprète) En termes de croissance, (inaudible) nous sommes dans ce cycle, premièrement. Les taux d'intérêt qui vont baisser. En ce moment, il faudra commencer à réfléchir sur les secteurs sensibles, il immobilier. (inaudible) Ça ne vient pas de l'Atlantique, et le marché se comportent différemment. Il y a eu le cycle économique différents. (inaudible) Ça coûte moins cher pour s'acheter des maisons, ou avoir un appartement. Ça peut mener à des changements. Pensez aux dépenses, au début de la pandémie. Et pour certains niveaux. Ça s'est adouci, et en quelques années, vous avez les dépenses qui baissent. (inaudible) C'était sous pression, le marché de l'automobile, et on a vu un élan pour les ventes de l'automobile au Canada, c'est intéressant. (inaudible) Ça, c'est logique. Ensuite, à long terme, ce n'est pas tellement (inaudible) on parle de croissance, les mouvements (inaudible) la venue de l'IA, l'intelligence artificielle. Il peut y avoir des gens qui viennent de Toronto, et de l'Atlantique, les gens peuvent travailler à distance. Ce sont les tendances, avec la venue de l'IA. Et les travailleurs du Canada, et l'énergie, la décarbonation, et pour atteindre les objectifs, on continue en ce sens. (inaudible) Vous avez les voitures électriques, c'est une autre tendance. Il y a des opportunités de croissance dans ce milieu-là. Quels seront les défis, maintenant? Je ne veux pas être négatif, ça va être difficile. Il y a les changements possibles, et pour les industries Flip on voit des volumes de vente basé sur des chiffres (inaudible) certains services pourraient avoir un ralentissement et (inaudible) pour l'instant bien sûr il y a des particularités régionales. (inaudible)
- (voix de l'interprète) Merci, prochaine question pour vous, Karla, c'est plus important pour les entreprises d'être (inaudible), en termes de stratégie. Comment BMO tient compte de la durabilité? Est-ce que les clients ont des stratégies durables?
- (voix de l'interprète) Merci, Marc. On pense que la première étape, nous, à la BMO, nous avons travaillé pour la carboneutralité depuis 2010 et en 2021, on voulait mobiliser du capital pour les clients qui voulaient devenir durable (inaudible) en partenariat avec nos clients, notre ambition, c'est d'être le partenaire clé dans la transition (inaudible). Nous devons être audacieux, et (---) accélérer la transition. Nous pourrions (inaudible), responsable au Canada, les banques doivent être ambitieux, et contribuer à un environnement ou un véritable changement est possible. Nous avons des innovateurs dans ces services. Nous avons annoncé un programme de réaménagement des incitatifs pour la durabilité (inaudible) les clients de BMO ont eu accès à du capital. C'est lié à la population canadienne, et par rapport à des rénovations. Une opportunité d'accéder à ces programmes de rénovation. Avec un objectif de réduction, réduction des GES. Le premier client à Halifax, ils ont déjà profité de ces services. On parle d'un édifice à Halifax, qui sera rénové. Et à la fin de cette rénovation à Halifax, on aura une réduction des GES, de plusieurs % (inaudible) il y a trois impacts incroyables dans cet édifice. Ils ont créé des espaces verts au centre-ville d'Halifax. Ils vont réduire les émissions de carbone dans les édifices. On va reconstruire complètement l'édifice, carbonisés les opérations quotidiennes. On continue avec l'innovation. Nous avons un projet (inaudible) et le leadership, nous devons évaluer comment aider, pour le parcours de décarbonation. J'ai BMO, nous avons une équipe de transition énergétique. Un groupe de financement durable, (inaudible) appuyé par les études climatiques de la BMO. Nous avons (inaudible) est du secteur financier. Ça nous permet de donner des conseils, auprès de nos clients, qui travaillent sur des stratégies de durabilité. Merci.
- (voix de l'interprète) Merci, Karla. Et cela semble très intéressant et emballant. Merci d'avoir partagé vos initiatives, avec nous. Robert, une autre question. Plusieurs personnes ont cette question en tête. Probablement d'ici quelques mois, que pensez-vous de la prochaine élection fédérale l'année prochaine, et comment cela pourrait affecter le paysage économique?
- (voix de l'interprète) C'est une question très difficile, honnêtement. C'est difficile de prévoir actuellement. On ne connaît pas la date de l'élection. Comme vous l'avez dit, peut-être en octobre, on va passer aux élections. Il faudra voir les sondages. (inaudible) On ne peut pas vraiment faire de prévisions claires. En termes politiques, nous n'avons pas de plate-forme officielle non plus, c'est très difficile de prévoir faire. Pour quelque chose de concret, en ce qui a trait à la taxe carbone (inaudible) et ce qu'il y aura des rabais? Peut-être des changements de politiques qui ne seront pas assez significatifs. Pour avoir un impact. Comme sur les revenus et les dépenses. Quand on ne connaît pas les détails, mais je dirais, ça va peut-être changer vers quelque chose (inaudible) un peu comme une restriction des dépenses. Et peut-être qu'il y aura aussi des baisses de taxes, à l'avenir. Peut-être ... surtout si c'est un environnement (inaudible) et les États-Unis aussi auront ce genre d'initiatives. On parle de coupes de taxe possible. Il pourrait y avoir un environnement pendant quelques années. Avoir des politiques semblables. Ça pourrait être bénéfique pour l'économie canadienne. Malheureusement, au Canada, on ne peut pas publier ces détails, on ne les connaît pas. Mais moi, je dois dire, on va aller, relativement aux années passées (inaudible). Sur les dépenses gouvernementales. Cela a fait (inaudible). C'est peut-être ça le changement que l'on verra.
- (voix de l'interprète) Merci, Robert. Malheureusement, c'est tout le temps que nous avions. J'aimerais remercier tous les participants, merci aux panélistes, et j'espère que vous avez trouvé cela intéressant. J'espère que vous avez (inaudible) un environnement économique, dans la région de l'Atlantique. Merci d'avoir envoyé ces questions. Et pour le plus important, pour notre communauté, (inaudible) si on n'a pas répondu à vos questions, n'hésitez pas à nous contacter. Merci à nos deux panélistes. Je sais que leurs conseils sont intéressants, par rapport à 2025. Avec Karla, on peut vous remercier, d'avoir pris le temps d'être présent à cet appel, d'avoir participé à l'événement. Après l'événement, vous allez recevoir un courriel, vous pouvez partager cette présentation avec d'autres collègues, prendre quelques instants pour répondre à notre sondage que vous recevrez par courriel. Cela nous sera très utile. Merci pour tous vos commentaires, merci, au revoir, à la prochaine!
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[Sous-titrage en direct:
VITAC Canada]
Perspectives économiques du Canada pour 2025 : La situation s’améliore
Économiste en chef
Douglas Porter possède plus de 30 ans d’expérience dans l’analyse des économies et des marchés financiers mondiaux…
Douglas Porter possède plus de 30 ans d’expérience dans l’analyse des économies et des marchés financiers mondiaux…
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La situation économique au Canada demeure aussi complexe qu’elle l’a été au cours des dernières années. Cependant, nous sommes aujourd’hui confrontés à un contexte différent en matière d’inflation et de taux d’intérêt.
Compte tenu du recul marqué de l’inflation au cours de la dernière année et de la baisse des taux d’intérêt, la situation économique globale laisse entrevoir un rebond de l’économie canadienne après deux années de rendements décevants.
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Les économies mondiales progressent
À l’aube de 2025, il est agréable de constater à quel point l’économie mondiale a été résiliente au cours des dernières années. Presque toutes les plus grandes économies du monde ont réussi à croître. Si l’on additionne toutes ces grandes économies mondiales, on voit que la croissance réelle globale – c’est-à-dire rajustée en fonction de l’inflation – dépasse légèrement 3 %, soit tout juste sous la moyenne à long terme de l’économie mondiale. Nous nous attendons à des résultats similaires en 2025.
Si l’économie mondiale a si bien résisté, c’est parce que la plus grande économie du monde, les États-Unis, s’est comportée beaucoup mieux que prévu. Les États-Unis ont progressé de près de 3 % au cours des deux dernières années, ce qui est supérieur à leur moyenne à long terme. La majeure partie de Wall Street ainsi que de nombreux prévisionnistes économiques ont été pris au dépourvu par la résilience de l’économie américaine tout au long de la période de taux d’intérêt et d’inflation élevés avec laquelle nous avons dû composer. Le principal moteur a été la vigueur du consommateur américain, dont la demande refoulée et l’épargne excédentaire élevée ont favorisé une croissance supérieure à la moyenne.
Pour 2025, nous nous attendons à ce que certains facteurs qui ont stimulé l’économie américaine ralentissent quelque peu. Nous ne prévoyons pas que la consommation des ménages soit aussi élevée qu’elle l’a été au cours des dernières années. De son côté, le président élu Donald Trump a proposé des politiques relativement favorables à la croissance, y compris de possibles réductions d’impôts. Dans cette optique, nous avons légèrement relevé à 2,2 % nos prévisions économiques pour les États-Unis en 2025, ce qui est légèrement inférieur au rendement des dernières années, mais conforme à la moyenne à long terme.
La question qui se pose est de savoir dans quelle mesure et selon quel échéancier le président élu Donald Trump peut mettre en œuvre ses propositions en matière de commerce et de tarifs douaniers. Par rapport à son premier mandat, le président élu Trump semble plus déterminé à adopter une position plus protectionniste, en particulier à l’égard de la Chine. Le Canada, quant à lui, est passé sous le radar en ce qui concerne les changements de politique commerciale ou de tarifs douaniers. Pour le moment, nous attendons de voir ce que l’administration Trump pourra mettre en œuvre et comment les marchés réagiront.
Le retour des consommateurs canadiens?
Au cours des deux dernières années, l’économie canadienne a eu du mal à croître de 1 % par an, ce qui est nettement inférieur à la moyenne, même si l’on ne peut pas parler de récession. La grande différence entre le Canada et les États-Unis se résume au consommateur. Le Canada est l’une des économies les plus sensibles aux taux d’intérêt dans le monde en raison du niveau relativement élevé de la dette des ménages et de la rapidité avec laquelle cette dette se renouvelle.
La bonne nouvelle, c’est qu’avec la baisse radicale des taux d’intérêt, le fardeau des consommateurs canadiens sera considérablement allégé, ce qui devrait permettre à l’économie canadienne de se rapprocher de sa moyenne à long terme, légèrement inférieure à 2 %, en 2025.
Les changements apportés à la politique d’immigration du Canada auront également des répercussions. Le revenu réel par personne a été nettement inférieur à celui des États-Unis au cours des dix dernières années, en partie à cause de la forte croissance démographique que nous avons connue – environ 3 % au cours de chacune des deux dernières années, soit l’un des taux de croissance les plus rapides que nous ayons connus depuis plusieurs décennies. Mais nous allons assister à une période de croissance démographique quasi nulle si le gouvernement canadien s’en tient à ses nouveaux objectifs en matière d’immigration.
L’une des raisons pour lesquelles le gouvernement fédéral a changé si brusquement de politique est que la forte croissance démographique a exercé une pression à la hausse sur le taux de chômage. La croissance de l’emploi au Canada a été comparable à celle des États-Unis en 2024, mais l’augmentation plus forte de la population et de la population active a contribué à faire grimper le taux de chômage à environ 6,5 %, comparativement à un peu plus de 4 % aux États-Unis.
Compte tenu du ralentissement de la croissance démographique et de la reprise du taux de croissance économique au cours de l’année prochaine, nous prévoyons que cette forte détérioration du marché de l’emploi fera place à de meilleures conditions d’ici à la fin de l’année 2025.
Évolution des taux d’intérêt et de l’inflation
Le Canada a enregistré de meilleurs résultats en matière d’inflation que la plupart des autres pays du monde. Historiquement, le Canada a tendance à suivre les États-Unis au chapitre de la croissance et de l’inflation. Mais, au cours des dernières années, le taux d’inflation au Canada a toujours été inférieur à celui des États-Unis.
Parmi les principales économies industrialisées, le Canada se situe au bas de l’échelle en ce qui concerne l’inflation. Cela s’explique en partie par le fait que le Canada a bénéficié d’une conjoncture économique moins favorable que d’autres pays, ce qui a permis de limiter les pressions à la hausse sur les prix. BMO prévoit une inflation moyenne de moins de 2 % en 2025. Si les prix du pétrole chutent, le taux d’inflation pourrait descendre encore plus bas.
Qu’est-ce que cela signifie pour les taux d’intérêt? La Banque du Canada a été l’une des plus vigoureuses au monde en matière de réduction des taux d’intérêt. L’une de ces raisons est que l’inflation est actuellement alimentée par les coûts d’habitation. Les prix liés aux logements, à l’exclusion du prix de l’habitation elle-même, ont augmenté de manière significative, y compris les impôts fonciers, les versements hypothécaires, les tarifs d’assurance et les loyers.
En revanche, les prix des automobiles, des appareils électroménagers et des meubles, qui ont tous augmenté pendant les perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées à la pandémie, sont en baisse. Si l’on exclut les frais d’habitation, l’inflation globale se rapproche de zéro, et la Banque du Canada en est bien consciente.
C’est pourquoi la banque centrale a été la plus vigoureuse au monde en matière de réduction des taux d’intérêt. Depuis juin, elle a réduit son taux de 1,25 %, et nous nous attendons à une autre réduction lors de sa dernière réunion sur les taux d’intérêt en décembre, ainsi qu’à une série de réductions jusqu’au milieu de 2025. Dans l’ensemble, nous prévoyons que le taux du financement à un jour passera de 3,75 % actuellement à 2,5 % d’ici le milieu de l’année 2025. La Banque du Canada pourrait même se montrer encore plus énergique.
- (voix de l'interprète) Bon après-midi. Bienvenue à (---) de BMO. Alors je (---) reconnaître le territoire traditionnel sur lequel nous sommes situés, le centre (---) (inaudible) le territoire des Premières Nations ... de pouvoir travailler et de vivre sur ces terres ensemble. Pendant 1 heure, nous allons faire un aperçu automnal, perspective régionale. Nous allons répondre aux questions les plus importantes pour vous. Nos experts vont vous donner un aperçu sur l'inflation, les taux d'intérêt, le marché du travail au Canada. Ce sera une perspective sur la région de l'Atlantique. (---) Il est de la région de l'Atlantique au niveau des services financiers de la BMO. Alors, il y aura également un aperçu de l'économie canadienne, des prévisions. Ensuite, nous avons (---) qui va nous présenter là-dessus plus approfondies de la région de l'Atlantique. Merci pour les questions qui nous ont été pré envoyés. Nous espérons que (---) et que ce sera le bon aperçu des perspectives. Merci à nos panélistes, à nos clients et à nos collègues qui se joignent à nous. On va commencer tout de suite avec l'aperçu de l'automne, les perspectives régionales.
- Merci beaucoup. (voix de l'interprète) Merci à tous les participants. (---) Les réunions (---) ça n'a pas changé. C'est complexe (---) l'inflation et les taux d'intérêt qui sont (inaudible). Plutôt que d'avoir une inflation très élevé, l'inflation a changé durant l'année. Cela dit, on peut (---) la question à laquelle (---) l'aperçu pour l'économie canadienne. Nous avons eu des révisions aux États-Unis. Il y a eu un changement. Je pense que (inaudible). Et même si on a tant, je dirais qu'il y a beaucoup de spéculations. Ce que monsieur Trump va faire par rapport aux (---) la réponse au congrès par rapport au commerce. (inaudible) Est-ce qu'il y aura des changements dramatiques? Par exemple, il a été la ... été élu la première fois, on a vu beaucoup d'agents (---) (inaudible). Il y a également l'inflation qui était quand même stable. Ensuite, il y avait la pandémie de COVID. Bien entendu, il faudra attendre pour voir exactement ce qui va se passer avec monsieur Trump. Un aperçu global. (inaudible) (inaudible) Ça va être positif pour l'inflation il y aura probablement 1 dollar américain (---) (inaudible). La prochaine diapo. On va prendre un pas de recul. (inaudible) Je dirais que la surprise présente, c'est (---) été résiliente. Non seulement aller passer mais (---) (inaudible). Le message, c'est que tout le monde voit de la croissance. Vous voyez qu'il y a eu une croissance au-delà des attentes. Ces grandes économies, près de 3% de croissance. (inaudible) Il y aura des économies qui vont se modérer un peu (inaudible). (inaudible) Dans ce contexte, la moyenne à long terme (---). Je pense que c'est très impressionnant. L'économie est (---) (inaudible). Même s'il y a eu des guerres, l'inflation, des taux d'intérêt quand même élevé. Et pourtant, l'économie mondiale (inaudible). Par rapport à ce graphique. (inaudible) Prochaine diapo. Je pense que c'est (inaudible). La plus grande économie du monde, les États-Unis, mieux performer qu'attendu. (inaudible) L'économie des États-Unis (---) c'est au-delà de sa moyenne. Et franchement, je pense que (inaudible). La résilience de l'économie des États-Unis, il y a des taux d'intérêt élevés. (inaudible) L'économie américaine a mieux performé que la moyenne. Il y a quelques facteurs. Mais l'important, c'est de voir que les (inaudible). Suite à la pandémie, l'inflation et les taux d'intérêt d'un côté. De l'autre côté, on voit qu'il y a beaucoup de demandes. Bien entendu, cela fait en sorte qu'il y ait une croissance au-delà de (---) pour 2027. (inaudible) L'économie américaine va ralentir. (inaudible) On a quand même des politiques de croissance. Les possibilités d'avoir (---). Ça fait en sorte que 2025, ça pourrait aller à 2,2%. C'est quand même pas (inaudible). Aligné avec les prévisions au Canada. (inaudible) L'économie canadienne a fait face à des difficultés. Ce n'est pas une récession, mais c'est en dessous de la moyenne. (inaudible) Entre le Canada et les États-Unis, entre autres à cause des consommateurs plus sensible aux taux d'intérêt. (inaudible) (inaudible)
(problème technique) Ça se joue sur d'un plan. On a les taux d'intérêt qui baisse maintenant. Sa façon que les consommateurs canadiens (---) l'économie canadienne va se renforcer. On va voir la différence sur la (---) (inaudible). On va voir si des différences ... si le Canada va se rassurer en 2025 (inaudible).
(problème technique) (inaudible) Prochaine diapo. Même avec cette amélioration, c'est clair que vous voyez le comparatif avec les États-Unis, vous voyez le PIB réel par personne. On est vraiment en retard par rapport aux États-Unis depuis 10 ans. (inaudible) Ce qui se, passe et qu'il y a une forte croissance de la population depuis quelques années. La population a explosé de 3%, plus 3% dans quelques années, ce n'est pas un record mais c'est une des croissances les plus rapides depuis des décennies. Ça, c'est la chose importante au niveau de l'économie. Ça a joué un rôle. On parle (---) on verra ce qui va se passer. (inaudible) J'interprète ça comme un changement fondamental. Par rapport à la croissance (---) (inaudible). (inaudible)
(problème technique) 1,2%, c'est proche de la moyenne à long terme. Oui, c'est très différent. (inaudible) Ce n'est qu'une correction. Il y a une très forte croissance de la population depuis 2 ans. Nous allons vers la prochaine diapo (---) le plan général a changé (---) la population sur le marché du travail. (inaudible)
(problème technique) (inaudible) On a mis de la pression sur le marché du travail (---) alors qu'aux États-Unis c'est beaucoup plus faible aux États-Unis (---) (inaudible). On pourrait peut-être enlever un point de pourcentage. Au Canada, on puisse comparer avec les années. On voit quand même (---) l' (inaudible). Plus faible au Canada. (inaudible)
(problème technique) Pour l'avenir, si l'on voit (---) en termes de croissance. (inaudible) Remplacé par de meilleures conditions en 2025. 7%, peut-être. On voit que ça a commencé. Nous avons passé le pire moment. (inaudible) On veut être optimiste. (inaudible)
(problème technique) C'est l'aspect positif de cette croissance et le chômage. Nous sommes maintenant (---) de la meilleure performance en termes d'inflation. (inaudible)
(problème technique) (inaudible) Depuis quelques années, le Canada (---) le tableau au centre (---) (inaudible).
(problème technique) (inaudible) Au-dessus de 2%, le nôtre est en dessous de 2%. À droite, on voit que les grandes économies industrialisées, le Canada est au bas de ce tableau. C'est parce que (inaudible). Un aperçu arrière-plan économique. (inaudible)
(problème technique) Je ne veux pas trop souligner ce point. On va prendre un pas de recul. On voit que l'inflation (---) en 2023 deux - 1024. Pour l'année prochaine, c'est encourageant. (inaudible). Il sait à quoi je m'attendais (---) la moyenne au Canada va être de moins de 2%. On sait qu'il y aura (inaudible) l'année prochaine pourrait être un peu plus (---) (inaudible) l'inflation qui est plus faible les taux d'intérêt. Prochain tableau. La Banque du Canada a été très agressive.
(problème technique) (inaudible) Si vous voyez les détails, l'inflation, on voit que l'inflation baisse. Vous voyez le tableau, quels sont les (inaudible).
(problème technique) (inaudible). Vous voyez à droite ce qui a beaucoup augmenté depuis 1 an. Alors, les taxes de propriété. (inaudible)
(problème technique)
- (---) C'est un contraste par rapport à d'autres marchés, comme l'Ontario. En 2025, on voit que les taux d'intérêt continue de baisser. Oui (inaudible), les hypothèques vont croître ça va se renforcer jusqu'au milieu de 2025. Pour les volumes de vente, les prix vont (---) (inaudible) Là, ça va chauffer un peu au Canada pour deux raisons. C'est en termes de perspectives d'abordabilité. (inaudible) Des mesures de base de l'abordabilité. Vous voyez l'écran. Ça, c'est (inaudible).
(problème technique) Test pour BMO. (inaudible) Donc, si vous voyez (inaudible) (---)
- (inaudible) (inaudible) (intervention en anglais) Le résultat, c'est (fin de la traduction) que c'est plus difficile: de s'acheter une maison. (inaudible) (inaudible) (rires) Un touché ... ... l' (rires) abordabilité est très! Forte!
- (inaudible)!.
-.
(problème technique) (inaudible) (inaudible) (inaudible)
En général, 4% pour les hypothèques, ça fait en sorte que l'abordabilité va être (---) un accès au logement. (inaudible)
(problème technique) Les investisseurs, eux, ont été très actif. On parle d'un (inaudible). Avoir 4,5%. Mais ce n'est pas très logique maintenant. Oui, c'est un certain endroit, les taux d'intérêt qui ont monté et qui ont baissé à moins de 2%. (inaudible) Raisonnable non seulement pour les investisseurs, un retour des activités sur le marché. Prochaine diapo. Un aperçu rapide de changements dans les politiques d'immigration au Canada. (inaudible) Mais on ne peut pas répondre à la demande.
(problème technique) (inaudible) Que ce soit pour les, maison les logements et les infrastructures. Les hôpitaux, par exemple. Alors, Ottawa peut même tenter de rétablir (inaudible). C'est une situation assez stable. (inaudible) Ça pourrait augmenter jusqu'à 3% (inaudible). Ensuite, il y a eu une rupture qu'on voit également à l'écran. Ça veut dire qu'il y a trois (inaudible). L'immigration permanente, la cible ... assez stable. 400000 immigrants par année. Ottawa a baissé ça à (inaudible) pendant quelques années. Ça, c'est l'inflation au Canada. On parle de travailleurs qui ont (inaudible). Viennent travailler au Canada. (inaudible) Généralement, des niveaux qui sont préétabli chaque année. Alors, ça (inaudible). Malheureusement, les Canadiens n'ont pas beaucoup de (inaudible).
(problème technique) (inaudible) Mais en général, les Canadiens n'ont pas (---) ils ne peuvent pas se payer ... se permettre d'avoir trois enfants et plus. C'est compréhensible. Mais la conséquence, c'est qu'il n'y a pas de (inaudible). En ce qui a trait à l'immigration, on voit pourquoi il y a l'immigration qui est une priorité au Canada. C'est pourquoi vous avez le bleu qui est très fort sur ce graphique. (inaudible) C'est en bleu. C'est les travailleurs temporaires. Il y en a beaucoup dans la région de l'Atlantique. (inaudible) Ottawa va dire: écoutez, on va mettre un seuil, un plafond (inaudible). Les travailleurs temporaires, jusqu'à 7%. Ça veut dire qu'il faudra peut-être faire un changement, mettre un plafonnement pour les prochaines années. Et on va revenir à 1% en moyenne. Malheureusement, ça voudra dire qu'il y aura 100 (---) (inaudible). Je sais que c'est une question importante dans l'Atlantique. On a vu qu'il y a le secteur agricole, les pêches, les industries saisonnières, les travailleurs sont importants. (inaudible) Attirer les travailleurs sont ... à produire sur une base saisonnière (---) quelques exceptions, tandis qu'on parle de plafond pour un secteur où les entreprises ont besoin de travailleurs temporaires. Mais globalement, je pense que vous voyez la perspective (---). Quand même un changement assez important en termes de croissance de population, ça va peut-être. (inaudible) (inaudible) Ce sont les gens qui viennent d'ailleurs, de l'étranger, et si vous voyez depuis (---), à peu près. On parle de dix à 15000 personnes, qui sont entrés dans la région. Et d'autre en générale, ce sont des gens de l'Ontario, une migration de l'Ontario. (inaudible) Pour trouver un emploi quand il y a un boom pétrolier (inaudible) ou les travailleurs de la 30 qui allait vers les, vers l'Alberta. (inaudible) C'est un exemple classique, et maintenant, le paysage du travail est assez semblable partout à travers le Canada. (inaudible) De Toronto, même chose pour l'Alberta. Et-ce qui est anecdotique, j'ai une famille à Toronto, j'ai mon condo, et si je vends mon code médium au centre-ville de Toronto, et je vais m'acheter une meilleure maison ailleurs au Canada, ailleurs, les maisons sont beaucoup moins cher. (inaudible) Ça c'est ce qui s'est passé au Canada, ça a ralenti un tout petit peu. Ça ne va pas complètement changer. L'incapacité d'achat d'une maison par les Canadiens, et ce n'est pas toujours facile. Ça, c'est l'abordabilité. Ce sont les politiques fiscales au niveau du fédéral. Je ne vais pas trop en parler, et pour voir un changement. D'ici 12 mois, au fédéral. (inaudible) Relativement, comparativement à l'extérieur du Canada. Un déficit de 40 à 50 milliards (inaudible) il est contenue sous le 1% du PIB. Et ça pourrait être perdue comme situation fiscale. On a vu comment ces revenus (inaudible) en ce qui a trait à l'inflation, c'est que les revenus, les prix augmenter, mais au niveau fiscal (inaudible). Il n'y a pas vraiment eu de consolidation dans les finances canadiennes. (inaudible) Maintenant, si on parle des provinces. Un aperçu rapide, on voit comment les autres provinces se comportent. Et pour les provinces, prochaine diapo. (inaudible) Ça, c'est le déficit du budget par rapport au PIB, sur l'axe vertical. Et de l'autre côté, c'est le PIB partagé. Vous regardez, on a vu, il y a quelques années (inaudible) pour les gens de l'Atlantique, c'est plus élevé, et dans la majorité des cas, on a vu les budgets qui se sont équilibrés. (inaudible) Il y a eu de grands performer comme (---), et c'est très positif. (inaudible) Terre-Neuve, c'est assez stable. En termes de perspectives fiscales, on n'est pas trop préoccupé par rapport ... mais au Canada, oui. Mais au niveau provincial, les provinces de l'Atlantique, elles sont sortis de la pandémie en pleine forme, et qu'est-ce que c'est en 2025, 2026, le Canada pourrait répondre à une nouvelle politique, et ce qui se passe aux États-Unis. (inaudible) Peut-être qu'on a une capacité à réagir. (inaudible) Les provinces ont commencé à adopter des mesures de réduction de taxes au niveau du fédéral, et on verra. Potentiellement, une bonne nouvelle au niveau fiscal, au Canada. Je m'arrête ici, y a-t-il des questions?
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup, Doug et Robert. Nous avons la période de questions. Nous avons déjà reçu des questions. Robert, à quel point le marché des maisons au Canada sera stimulé, en ce qui est très les autres industries? Il y aura-t-il des nouvelles mesures (inaudible) pour le secteur de l'habitation?
- (voix de l'interprète) (inaudible) La Banque du Canada qui a été assez agressive, on ne s'attendait pas à trop de réponses, sur le marché de l'habitation. Vous avez (---) la Banque du Canada ne veut pas (inaudible) dans le secteur de l'habitation. Certainement pas une forte réponse, dans un environnement où le prix, (inaudible) plus que les salaires. Maintenant, l'arbre d'habilité fait face à des défis. L'arbre, l'abordabilité, pardon. (inaudible) On n'a pas beaucoup de flexibilité, et si les marchés redémarre, on verra des signes précoces que les ventes vont monter. La Banque du Canada à ce moment-là, elle pourrait (inaudible). Autre chose que j'aimerais dire également, il y aura une autre ronde d'amélioration pour les hypothèques, en décembre. On verra qu'il y aura un accès pour les hypothèques assurés, une petite baisse. (inaudible) And amortissement pour les premiers acheteurs de maisons. À l'extérieur des politiques monétaires, dans les régions de l'Atlantique.
- (voix de l'interprète) Le son a été coupé. Au bout du compte, on verra ce qui va se passer sur le marché, mais pour la question de l'abordabilité.
- (voix de l'interprète) Il y a une conversation, les taux d'intérêt. Une question qui résume, et les taux d'inflation affecte les dépenses des consommateurs. Comment ça va changer, et les taux d'intérêt vont-ils influencer dans les tendances futures?
- (voix de l'interprète) C'est une bonne question. Commençons au niveau des ménages. Une vague de renouvellement des hypothèques (inaudible) et les cycles de taux d'intérêt, c'est un espérez. Nous parlons beaucoup de taux qui vont baisser jusqu'au milieu de l'année prochaine. Mais un petit truc, ici, la partie délicate, même si c'est en baise, en baisse, pardon. (inaudible) Disons que même si au milieu de 2025, si on avait des hypothèques à trois points 25 ou 4%, ces hypothèques-là, on verra (inaudible) on pourrait peut-être avoir une baisse. Vous avez les taux d'intérêt qui baisse, et les hypothèques pourraient s'ajuster, au niveau discrétionnaire, ils voudront payer leur hypothèque. (inaudible) Je ne pense pas que ça sera un choc pour le secteur financier, pour les impayées. (inaudible) Ils avaient peut-être 1,5% qui se qualifiaient, ce n'est pas très rigide par rapport au niveau de stress. Les ménages ne rompt pas à faire de gros paiements. On verra, une augmentation à 15%. Et le paiement d'hypothèque pour les ménages. Ça dépasse votre taux d'origine, messieurs. (inaudible) Que va-t-il se passer, ensuite? Peut-être aller moins souvent au restaurant, aller moins souvent (inaudible). J'espère que ça va continuer, au niveau des ménages, jusqu'en 2026. Regarde ce qui se passe avec les taux d'intérêt, sûrement plus de capital disponible.
- (voix de l'interprète) Merci, c'était intéressant. On a vu les coûts, et les habitations, l'inflation, les taux d'inflation et vous venez de parler. Les revenus, pensez-vous que d'ici 5 ans (inaudible), il y aura un changement au niveau de l'inflation, étant donné l'augmentation?
- (voix de l'interprète) Réponse brève, ce serait non, probablement pas. La déflation (inaudible) c'est quelque chose que l'on voit typiquement. Ce n'est pas quelque chose que nous voulons voir en termes de politique. On ne voit pas généralement cela. Dans d'habitude, ils vont plutôt rester stable. (inaudible) Pensez au prix de l'épicerie, ce qui s'est passé durant la pandémie. On a vu le prix (inaudible), ça a augmenté de 10 à 15% durant la pandémie. Ce genre de coup. Il y a bien plus de rigidité, c'est l'aspect négatif. Ça pourrait être plus, avant de voir des coupures de prix. Et l'inflation aura disparu. (inaudible) Oui, cela ne veut pas dire (inaudible) si vous sortez de l'épicerie, ça vous coûte assez cher. L'inflation s'est stabilisée. Ils ne vont pas redescendre, je ne pense pas (inaudible) peut-être à grande échelle, dans les emplacements. On verra un peu d'inflation, et ensuite (inaudible) dans les secteurs du marché. Et peut-être au niveau des loyers, dans certains marchés, voir (inaudible). On s'est battu pendant des années pour avoir suffisamment de logements. Ces logements sont disponibles juste au bon moment où nous voyons 1,5 million de nouveaux Canadiens. Vous savez que l'offre et la demande se rapproche, on verra une petite baisse de loyer à certains endroits,, (inaudible) une situation plus compliquée. La Banque centrale, il s'est battu pendant très longtemps pour faire baisser l'inflation. Et de ne pas avoir de déflation en général.
- (voix de l'interprète) Merci. Donc, on a parlé de l'immigration, (inaudible) c'est une bonne question, je pense. Dans un rapport récent, on s'est concentré sur l'immigration. Et on se demandait si ça allait élaborer, des problèmes économiques au Canada. Pouvez-vous élaborer? Si vous qu'il avait écrit.
- (voix de l'interprète) Je ne vais pas rentrer dans tous les détails, on en a déjà discuté. (inaudible) Il y a plusieurs chiffres. Les implications économiques, vous avez l'offre et la demande. La réalité, la courbe de demandes augmentait trop rapidement. (inaudible) Il y a différence entre l'offre et la demande, ça crée un stress sur l'infrastructure. (inaudible) Dans le secteur de la santé, beaucoup de stress. Et la région de l'Atlantique, un grand stresse, avec l'immigration seulement. (inaudible) Vous avez un mouvement, au sein du Canada, d'une région à l'autre. (inaudible) En ce qui a trait aux coûts des maisons, aussi. Il y a une accélération au Canada, (inaudible) il y a eu une augmentation de la population. Dans ce temps-là, il faut absorber cette nouvelle population, et les changements démographiques. Ils veulent avoir une maturité, on a besoin de répondre aux besoins d'immigration, à long terme. Pour le marché du travail. On ne veut pas créer un déséquilibre et un stress sur l'économie pour plusieurs secteurs. C'est le défi. On voit ce qui va se passer au niveau du gouvernement à l'avenir. Je pense qu'il y aura une posture assez ferme par rapport à l'immigration au niveau fédéral.
- (voix de l'interprète) Merci. J'aimerais vous poser une question maintenant, Karla. Et ce que Robert nous a dit, qu'en est-il des clients pour l'immigration?
- (voix de l'interprète) Merci, Marc. Ensuit et qui a trait à l'immigration et le marché du travail dans la région de l'Atlantique. On a eu une conversation auprès de nos clients, et l'immigration et l'impact possible sur le marché du travail. (inaudible) Comme Robert l'a dit, plusieurs entreprises qui ont des programmes, des programmes pour les travailleurs temporaires. Il y a des changements dans ses politiques d'immigration, et dans ces programmes. Ça peut créer un environnement plus restrictif (inaudible). Plusieurs clients nous disent qu'ils sont très (inaudible). On a entendu que l'exécution au niveau de l'éducation postsecondaire, ça pourrait avoir un impact dans les communautés et les régions. En ce qui a trait aux emplois saisonniers, nos clients sont curieux de savoir s'il y aura des changements, dans les politiques. Et par rapport à la région de l'Atlantique. Eh bien cieux, une discussion est en cours, ils sont très attentifs aux changements.
- (voix de l'interprète) Merci, Karla. Ce sont des choses à surveiller. Robert, en ce qui a trait à la politique de l'industrie et l'expérience de la croissance en 2025. Quelles seront les raisons de croissance? Et (inaudible) les industries qui font face à des défis? Quels sont les facteurs qui contribuent à ces défis?
- (voix de l'interprète) En termes de croissance, (inaudible) nous sommes dans ce cycle, premièrement. Les taux d'intérêt qui vont baisser. En ce moment, il faudra commencer à réfléchir sur les secteurs sensibles, il immobilier. (inaudible) Ça ne vient pas de l'Atlantique, et le marché se comportent différemment. Il y a eu le cycle économique différents. (inaudible) Ça coûte moins cher pour s'acheter des maisons, ou avoir un appartement. Ça peut mener à des changements. Pensez aux dépenses, au début de la pandémie. Et pour certains niveaux. Ça s'est adouci, et en quelques années, vous avez les dépenses qui baissent. (inaudible) C'était sous pression, le marché de l'automobile, et on a vu un élan pour les ventes de l'automobile au Canada, c'est intéressant. (inaudible) Ça, c'est logique. Ensuite, à long terme, ce n'est pas tellement (inaudible) on parle de croissance, les mouvements (inaudible) la venue de l'IA, l'intelligence artificielle. Il peut y avoir des gens qui viennent de Toronto, et de l'Atlantique, les gens peuvent travailler à distance. Ce sont les tendances, avec la venue de l'IA. Et les travailleurs du Canada, et l'énergie, la décarbonation, et pour atteindre les objectifs, on continue en ce sens. (inaudible) Vous avez les voitures électriques, c'est une autre tendance. Il y a des opportunités de croissance dans ce milieu-là. Quels seront les défis, maintenant? Je ne veux pas être négatif, ça va être difficile. Il y a les changements possibles, et pour les industries Flip on voit des volumes de vente basé sur des chiffres (inaudible) certains services pourraient avoir un ralentissement et (inaudible) pour l'instant bien sûr il y a des particularités régionales. (inaudible)
- (voix de l'interprète) Merci, prochaine question pour vous, Karla, c'est plus important pour les entreprises d'être (inaudible), en termes de stratégie. Comment BMO tient compte de la durabilité? Est-ce que les clients ont des stratégies durables?
- (voix de l'interprète) Merci, Marc. On pense que la première étape, nous, à la BMO, nous avons travaillé pour la carboneutralité depuis 2010 et en 2021, on voulait mobiliser du capital pour les clients qui voulaient devenir durable (inaudible) en partenariat avec nos clients, notre ambition, c'est d'être le partenaire clé dans la transition (inaudible). Nous devons être audacieux, et (---) accélérer la transition. Nous pourrions (inaudible), responsable au Canada, les banques doivent être ambitieux, et contribuer à un environnement ou un véritable changement est possible. Nous avons des innovateurs dans ces services. Nous avons annoncé un programme de réaménagement des incitatifs pour la durabilité (inaudible) les clients de BMO ont eu accès à du capital. C'est lié à la population canadienne, et par rapport à des rénovations. Une opportunité d'accéder à ces programmes de rénovation. Avec un objectif de réduction, réduction des GES. Le premier client à Halifax, ils ont déjà profité de ces services. On parle d'un édifice à Halifax, qui sera rénové. Et à la fin de cette rénovation à Halifax, on aura une réduction des GES, de plusieurs % (inaudible) il y a trois impacts incroyables dans cet édifice. Ils ont créé des espaces verts au centre-ville d'Halifax. Ils vont réduire les émissions de carbone dans les édifices. On va reconstruire complètement l'édifice, carbonisés les opérations quotidiennes. On continue avec l'innovation. Nous avons un projet (inaudible) et le leadership, nous devons évaluer comment aider, pour le parcours de décarbonation. J'ai BMO, nous avons une équipe de transition énergétique. Un groupe de financement durable, (inaudible) appuyé par les études climatiques de la BMO. Nous avons (inaudible) est du secteur financier. Ça nous permet de donner des conseils, auprès de nos clients, qui travaillent sur des stratégies de durabilité. Merci.
- (voix de l'interprète) Merci, Karla. Et cela semble très intéressant et emballant. Merci d'avoir partagé vos initiatives, avec nous. Robert, une autre question. Plusieurs personnes ont cette question en tête. Probablement d'ici quelques mois, que pensez-vous de la prochaine élection fédérale l'année prochaine, et comment cela pourrait affecter le paysage économique?
- (voix de l'interprète) C'est une question très difficile, honnêtement. C'est difficile de prévoir actuellement. On ne connaît pas la date de l'élection. Comme vous l'avez dit, peut-être en octobre, on va passer aux élections. Il faudra voir les sondages. (inaudible) On ne peut pas vraiment faire de prévisions claires. En termes politiques, nous n'avons pas de plate-forme officielle non plus, c'est très difficile de prévoir faire. Pour quelque chose de concret, en ce qui a trait à la taxe carbone (inaudible) et ce qu'il y aura des rabais? Peut-être des changements de politiques qui ne seront pas assez significatifs. Pour avoir un impact. Comme sur les revenus et les dépenses. Quand on ne connaît pas les détails, mais je dirais, ça va peut-être changer vers quelque chose (inaudible) un peu comme une restriction des dépenses. Et peut-être qu'il y aura aussi des baisses de taxes, à l'avenir. Peut-être ... surtout si c'est un environnement (inaudible) et les États-Unis aussi auront ce genre d'initiatives. On parle de coupes de taxe possible. Il pourrait y avoir un environnement pendant quelques années. Avoir des politiques semblables. Ça pourrait être bénéfique pour l'économie canadienne. Malheureusement, au Canada, on ne peut pas publier ces détails, on ne les connaît pas. Mais moi, je dois dire, on va aller, relativement aux années passées (inaudible). Sur les dépenses gouvernementales. Cela a fait (inaudible). C'est peut-être ça le changement que l'on verra.
- (voix de l'interprète) Merci, Robert. Malheureusement, c'est tout le temps que nous avions. J'aimerais remercier tous les participants, merci aux panélistes, et j'espère que vous avez trouvé cela intéressant. J'espère que vous avez (inaudible) un environnement économique, dans la région de l'Atlantique. Merci d'avoir envoyé ces questions. Et pour le plus important, pour notre communauté, (inaudible) si on n'a pas répondu à vos questions, n'hésitez pas à nous contacter. Merci à nos deux panélistes. Je sais que leurs conseils sont intéressants, par rapport à 2025. Avec Karla, on peut vous remercier, d'avoir pris le temps d'être présent à cet appel, d'avoir participé à l'événement. Après l'événement, vous allez recevoir un courriel, vous pouvez partager cette présentation avec d'autres collègues, prendre quelques instants pour répondre à notre sondage que vous recevrez par courriel. Cela nous sera très utile. Merci pour tous vos commentaires, merci, au revoir, à la prochaine!
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[Sous-titrage en direct:
VITAC Canada]
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