La menace tarifaire brandie par le président désigné Donald Trump est trop importante pour être ignorée
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A menacé du président désigné des États-Unis, Donald Trump, d’imposer un tarif de 25 % sur tous les produits canadiens et mexicains peut être un moyen de négocier avec d’importants partenaires commerciaux, mais cela ne diminue pas la nécessité urgente pour les marchés nord-américains de se préparer à des droits de douane potentiels.
C’était le principal point à retenir d’un événement numérique que BMO a organisé, The Trump Tariff Threat, une table ronde mettant en vedette :
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Steve Verheul, Ancien négociateur commercial en chef du Canada
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(Modératrice) Allison Hakomaki, première vice-présidente et chef, Secteur public, secteurs émergents et comptes nationaux, Agricultures, BMO Entreprises, Canada
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Doug Porter, économiste en chef, BMO Groupe financier
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Yung-Yu Ma, chef des placements, BMO Gestion de patrimoine, É.-U.
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* Ce balado est en anglais seulement.
Le milieu des affaires nord-américain a réagi fortement le 25 novembre, lorsque M. Trump a annoncé sur les médias sociaux qu’il s’engageait à « facturer au Mexique et au Canada un tarif de 25 % sur TOUS les produits entrant aux États-Unis ».
La publication a suscité de vives réactions des deux côtés de la frontière. En effet, les leaders des deux pays ont lancé une offensive diplomatique afin d’apaiser les relations avant l’investiture de M. Trump pour son deuxième mandat à la Maison-Blanche, le 20 janvier.
Risques liés à l’accès au marché américain
Peu de gens connaissent mieux l’importance d’une relation commerciale saine entre le Canada et les États-Unis que Steve Verheul, l’ancien négociateur commercial en chef du Canada, qui a travaillé à l’élaboration de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), qui a remplacé l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) pendant le premier mandat de M. Trump.
« Si le président désigné Donald Trump impose des tarifs de 25 % au Canada et au Mexique, ces pays auront un moins bon accès au marché américain que les 166 autres membres de l’Organisation mondiale du commerce, a expliqué M. Verheul.
Si Trump donne suite à sa menace tarifaire, seuls la Russie, la Corée du Nord et quelques autres pays auront un moins bon accès au marché américain que le Canada et le Mexique, qui sont les deux plus importants partenaires commerciaux des États-Unis. D’un certain point de vue, la situation semble peu crédible, mais cela ne signifie pas que nous ne devrions pas nous y préparer. »
Doug Porter, économiste en chef de BMO, a abondé en son sens. « Dans l’ensemble, les marchés financiers ne croient tout simplement pas que cela se produira », a-t-il déclaré. Il a toutefois souligné que le Canada doit tout de même aborder cette situation comme si les tarifs allaient être adoptés. Du point de vue du Canada, les risques liés à cette importante relation commerciale, même si des tarifs plus faibles devaient être imposés, sont trop importants pour être négligés.
Les tarifs et l’économie
« Les tarifs pourraient avoir une incidence inflationniste des deux côtés de la frontière, a déclaré M. Porter. Si on peut débattre de l’ampleur de l’effet inflationniste des tarifs, on peut à tout le moins s’accorder sur le fait que ceux-ci jetteraient du sable dans l’engrenage commercial. »
M. Porter a déclaré que la Chambre de commerce du Canada estime qu’un tarif de 25 % réduirait également d’environ deux points de pourcentage la croissance prévue du PIB du Canada au cours de la première année de sa mise en œuvre. La Banque du Canada devrait alors fixer son taux directeur entre 1,5 % et 2,5 % (alors qu’il est actuellement à 3,75 %). M. Porter a également ajouté que les tarifs feraient également probablement reculer le dollar canadien de 5 % à 10 % par rapport à ses niveaux actuels. Il est à noter qu’aucun des scénarios ne tient compte des mesures de représailles que pourraient prendre le Canada ou du ralentissement potentiel des investissements des entreprises.
« En effet, le Canada pourrait prendre des mesures de représailles, vraisemblablement en imposant ses propres tarifs sur les importations américaines ou en utilisant les taxes à l’exportation pour exercer des pressions sur certaines parties de l’économie américaine qui dépendent des biens canadiens, a déclaré M. Verheul. Le Canada se concentrerait sur certains domaines afin de maximiser les dommages et les irritants sur le marché américain. »
Allison Hakomaki, première vice-présidente et chef, Secteur public, secteurs émergents et comptes nationaux, Agricultures, BMO Entreprises, Canada, a fait remarquer qu’un certain nombre de membres de l’auditoire voulaient savoir quelle incidence les tarifs pourraient avoir sur le secteur de l’énergie.
M. Porter a répondu qu’il était peu probable qu’un différend commercial cible directement le secteur de l’énergie, car cela aurait des répercussions sur les deux pays. « Le prix du pétrole est au cœur des initiatives de M. Trump visant à réduire les coûts, a-t-il expliqué. Si les États-Unis tentaient d’exercer des pressions sur d’autres pays producteurs de pétrole comme l’Iran, le pétrole canadien deviendrait encore plus important. »
Il serait également compliqué pour le Canada de trouver un autre marché que le Midwest américain pour son pétrole, du moins à court terme. Non seulement il serait difficile d’expédier ce pétrole vers un nouveau marché, mais, comme Porter l’a souligné, les raffineries du Midwest sont spécialement établies pour traiter le type de pétrole brut qui provient du Canada.
Tarifs ciblés
Même si les États-Unis ne mettent pas en œuvre un tarif général de 25 %, Yung-Yu Ma, chef des placements à BMO Gestion de patrimoine, É.-U., a déclaré qu’il n’exclut pas l’utilisation de tarifs ciblés comme tactique de négociation. Pour M. Ma, la raison d’être des tarifs est la mise en œuvre de programmes que M. Trump juge importants, notamment le rapatriement de la production manufacturière aux États-Unis.
Dans l’ensemble, M. Ma s’attend à ce que M. Trump ne fasse l’objet d’aucune contrainte s’il donne suite à son plan d’imposition de tarifs sous quelque forme que ce soit. Il estime que ces mesures occuperont une place plus importante dans ses politiques que pendant son premier mandat, alors que sa plateforme électorale était axée sur les réductions d’impôt.
« Les réductions d’impôt joueront un rôle beaucoup moins important au cours de ce mandat, a déclaré M. Ma, soulignant que la situation budgétaire actuelle aux États-Unis ne laisse pas beaucoup de place pour des réductions importantes au-delà de l’élargissement des allégements fiscaux adoptés en 2017. Les tarifs, le commerce et cette idée de tenter de rapatrier la production manufacturière seront vraiment au cœur des politiques du gouvernement. »
Envisager la suite pour le Canada
Selon M. Verheul, l’enjeu aujourd’hui est que le Canada ne fait pas front commun contre M. Trump comme il l’a fait pendant les négociations de l’ACEUM. De plus, la situation politique actuelle au Canada est très différente, notamment les élections de 2025 et la diversité des situations politiques dans les provinces. « Nous ne parlons pas entièrement d’une seule voix dans les négociations, a souligné M. Verheul. Il est important que tout le monde soit sur la même page, car c’était notre plus grande force lors des dernières négociations. »
Par ailleurs, exclure le Mexique de la conversation serait une erreur, a déclaré M. Verheul. « Nous avons besoin du Mexique à la table des négociations, et pas seulement pour nous aider », a-t-il dit.
M. Verheul a reconnu que, en plus de renforcer la position de négociation du Canada, le Mexique contribuait de manière considérable à l’économie nord-américaine. « Leurs chaînes d’approvisionnement sont aussi étroitement liées aux États-Unis que les nôtres », a-t-il dit.
Peu importe les menaces, M. Porter a déclaré qu’il est clair que M. Trump sera un président ouvertement protectionniste qui continuera de brandir la menace d’éventuels tarifs contre certains de ses principaux partenaires commerciaux, y compris les pays amis. « N’édulcorons pas les choses, a-t-il dit. Ce sont les économies mexicaine et canadienne qui risquent d’en pâtir le plus. »
Marchés Plus Transcription
Mes salutations à tous. Je m'appelle Allison Hakomaki, je suis directrice agriculture national, secteur public et industries émergentes, de la Banque Montréal ... Banque de Montréal. Le président élu 2000 ... connaîtras pas menacé de mettre en vigueur, dans les premiers jours de son administration, un tarif uniforme de 25% sur tous les produits du Canada et du Mexique. Cela empêcherait également les gens d'entrer au Canada de façon illégale. Une telle mesure irait à l'encontre de l'ACEUM, un accord commercial que Trump a conclu au cours de son premier mandat. Après une secousse initiale, les marchés financiers sont quand même en bonne santé. Toutefois, si elles sont mises en oeuvre, les tarifs douaniers auront des conséquences de grande portée. La menace elle-même pourrait être suffisante pour que l'on renvoie les plans d'investissement à court terme. Nous allons explorer ces questions. Alors, de la dernière fois que nous avons négocié avec les États-Unis ... nous voulons maintenant savoir quels seront les prochaines étapes pour essayer de (inaudible) à cela. Alors, je suis heureux de vous présenter notre panel d'experts pour aujourd'hui. Steve Verheul est directeur de (inaudible). Ancien négociateur en chef pour le Canada. Doug Porter est directeur général et économiste en chef de la BMO. Doug nous aidera à comprendre les répercussions économiques et les tarifs est plus élevé parmi les partenaires commerciaux nord-américains. Yung-Yu Ma est le chef déplacement BMO gestion du patrimoine aux États-Unis. Nous allons commencer avec vous, Steve. À la lumière de votre expérience, que se passe-t-il habituellement dans les coulisses pour se préparer dans le potentiel des tarifs comme celui-ci? Quelles sont les implications et de quelle façon le Canada pourrait apporter cette situation? Merci beaucoup.
- Merci beaucoup. Vous savez, ça fait longtemps que le président élu Trump s'intéresse aux tarifs douaniers. Par exemple, on a voulu imposer ses tarifs douaniers au secteur de l'aluminium. Il a utilisé certaines dispositions, c'est là ... c'est-à-dire l'article 301 de la loi commerciale de 1974. Contre la Chine, par exemple. Alors, il a étudié cette notion-là en utilisant dans le cas d'urgence internationale. Alors, nous nous attendons à ce qu'il soit un grand adepte de ces tarifs douaniers. Il considère qu'avantages principaux pour les tarifs douaniers. Un de ces avantages, c'est de ramener la production aux États-Unis, c'est-à-dire plusieurs entreprises vont se relocaliser aux États-Unis plutôt que de vouloir ... tout simplement produire à l'étranger. Ainsi, on évite de payer les tarifs. Avec les tarifs douaniers, il va supplier au déficit. Nous savons que les niveaux commerciaux aussi ont des niveaux différents. Alors qu'on veut maintenir certaines choses au niveau douanier. Il veut aborder différentes difficultés à ces tarifs. Ils sont une source de revenus pour lui. Il considère maintenant cela de façon plus aiguë puisqu'il a poussé cette question-là un peu plus loin que lorsque c'était lors de son premier mandat. Récemment, il a augmenté de 10%, possiblement 15%, qu'il appliquerait contre tous les pays. Il a au moins établi un 60% d'augmentation pour la Chine, 25% pour le Canada et le Mexique contre les importations, bien sûr. Il nous savons pas quelles seront d'autres engagements. Tout cela reste à voir. Si le président élu Trump impose ses tarifs douaniers, à raison de 25%, ce sera un coup dur pour les économies canadiennes et mexicaines. Également, en considérant que notre première destination pour nous biens et bien sûr les États-Unis. C'est le point d'exportation pour nous. Nos économies sont intégrées. Les chaînes d'approvisionnement sont étroitement inter relié. Si ces tarifs sont instaurés, cela causera alors une période de difficulté pour le Canada. Également, nous savons que l'imposition de ces tarifs est au Canada et au Mexique, par exemple, si elles sont de 25%, cela laissera le Canada et le Mexique avec un accès beaucoup plus difficile au marché américain. Plus difficile que les 160 membres en fait ... du ... WTO. Alors, il s'agit de grandes difficultés. Mais il y en a également pour la Russie et la Corée du Nord. Alors, ce que nous devons décider, c'est quelle sera notre réaction, notre stratégie pour réagir à cela. Je crois que nous n'avons pas vraiment de vrais choix que tout simplement aborder les notions des raisons pour lesquelles le président élu Trump est en train de faire ces menaces. Par exemple, nous savons que le Canada ne contribue pas vraiment à ce problème. Le Mexique contribue pour beaucoup, beaucoup plus. Là où la fraction de 2% est issue de ceci. Alors, le président veut également maintenir la sécurité au niveau de ses frontières. Clairement, nous ne sommes pas dans ce genre de monde. Là ce que nous voulons faire, c'est réagir aux raisons pour lesquelles il a proféré ces menaces. Alors, le Canada veut établir des bonnes relations avec une nouvelle équipe. La semaine dernière, Trudeau s'est rendu à Mar-a-Lago chez Trump, plutôt que de prendre le téléphone. Il a préféré avoir une bonne interaction face à face avec la contrepartie. Au début pour le moins. Alors, une autre partie, c'est qu'une stratégie est de mobiliser le secteur privé aux États-Unis pour qu'ils s'opposent aux augmentations tarifaires par l'administration américaine. Nous avons certainement des commentaires de la part de Walmart et d'autres entreprises qui augmenterait le prix des biens considérablement. Également, le gouvernement canadien se prépare à toute possibilité si tout devrait aller de travers. Alors, cela signifie que l'on recherche une représaille imposant des tarifs contre les importations américaines ici au Canada. Bien sûr, tout cela met en danger l'ACEUM. Une partie de ces représailles, bien sûr, sont ce 25% de tarifs douaniers à travers les 500 milliards de dollars en exportations du Canada, ce qui est un chiffre de taille. Par conséquent, le Canada on pourrait essayer d'établir les mêmes tarifs. Par le fait, nous essayons de se préparer. Le Canada doit se préparer à prendre action immédiatement, aussitôt que le président élu Trump débutera son mandat. Vous savez, il s'agit d'une étape inacceptable. Merci beaucoup.
- Doug, j'aimerais vous passer la parole maintenant. Pourriez-vous nous indiquer quelle est le cadre qui régit tout cela, pour expliquer la motivation, et quelles sont les répercussions tarifaires que les États-Unis veulent imposer à l'économie canadienne?
- Premièrement, nous ne croyons pas que cela va entrer en vigueur. Si vous regardez, par exemple, ce qui se passe, le dollar canadien est assez stable. Ça va demeurer stable. Même depuis la période précédente. Cette menace ... la Bourse de Toronto gère en tout temps ce qui se passe. Je crois qu'il faut toutefois se préparer et déterminer ce que cela signifierait, cette imposition tarifaire accrue, pour notre économie canadienne. Alors, je pense que le président élu croit que les tarifs sont essentiellement à voie unique. Pour certaines choses, ça va, mais c'est comme si, par ce fait, l'économie américaine jetaient dans le rouage de l'économie du sable. Ça crée de la pression très élevée sur l'inflation, qui pourrait augmenter d'au moins 1%. Alors, ça, ça serait les répercussions de ces hausses tarifaires américaine. Alors, ce serait d'endommager les deux marchés d'exportation. Alors, je crois que c'est très difficile et négatif pour les économies mexicaines et canadiennes parce que nous exportons au moins 3 quarts de nos exportations vers les États-Unis. Alors, dans les deux économies c'est comme détenir 20% du PIB des deux économies. Alors, la Chambre de commerce canadienne suggère, par exemple, qu'on pourrait considérer des représailles. 25% de tarifs appliqué. On pourrait appliquer deux pourcentage différents et une coupure du PIB serait de 3%. Alors, il pourrait y avoir des réponses du côté politique, bien sûr. En réponse aux pressions fiscales et monétaire. Par exemple, pour étoffer avec certains chiffres, on pourrait dire qu'on pourrait faire baisser au moins les taux d'intérêt de 2,5% du jour au lendemain, jusqu'à en arriver, par exemple, à ce moment-ci à 3,75. Alors, nous parlons de 1,5% de tous du jour au lendemain qui se réaliserait. Alors, il faudrait tenir le contrôle sur notre économie. Par exemple, il faudrait considérer les pertes en PIB. Le soutien fiscal aussi. Alors, je crois que la dépréciation du dollar canadien pourrait limiter les dommages jusqu'à un certain point. Mais on pourrait dire qu'il y aura au moins 1 déclin de 1%. Dans l'habitation, également, il y aura des difficultés. Alors, il n'y a pas un bon avenir à l'horizon pour l'économie canadienne.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup de ces renseignements, Doug. Doug, j'aimerais vous passer la parole ... Yung-Yu Ma ... bon ... j'aimerais également vous parler de la façon dont on peut un peu ouvrir les horizons qui appartiennent aux menaces tarifaires.
- (voix de l'interprète) Est-ce que vous pourriez nous dire quelles sont vos réflexions?
- (voix de l'interprète) Oui. Merci beaucoup, Allison. Je crois qu'il faut comprendre le contexte. La façon dont le président Trump réfléchi aux tarifs et aux commerces. La façon dont il planifie d'instaurer également. Aux États-Unis, leurs représentants, Jamieson Greer, par exemple, aimerait parler également de ce qui se passe. Quelles seront les politiques et les objectifs menées de l'avant, les programmes et les politiques également qui sont considérés importantes par le président élu. Alors, je pense que le président Trump est très sérieux au sujet de ces différents aspects en particulier. On parle également des objectifs géopolitiques. Lorsque l'on parle, par exemple, d'utiliser les tarifs douaniers pour contrôler les frontières, lorsqu'on parle du contexte et quel sera le résultat de cela. Alors, ce que nous pensons de Trump 2.0 est très différent de ce que a été trempe 1,0. Vous savez, il était déjà quelque chose de l'externe de son propre parti. Maintenant, il a un bon contrôle du Parti républicain. Alors, par exemple, historiquement parlant, le parler de tarifs douaniers ne faisait pas partie de notre plate-forme. Alors, vous savez, après 8 ans, par exemple, bon, le fait qu'il soit élu. Et puis ils pensent qu'un ... qu'il a un mandat pour activer les changements dont il a parlé pendant sa campagne électorale. Au delà de cela, les tribunaux également ... ont plutôt travaillé en faveur du président. Alors, il n'y a rien qui pourrait (inaudible) si vous voulez. On ne lui parlera pas de bilan pour aller de l'avant. Il y a eu 8 ans de cela. Il y a eu 8 ans de cela également que le président Trump se concentrait sur la coupure d'imposition également. Bon, il avait signé des grandes politiques pour se faire. Étant donné la situation budgétaire maintenant aux États-Unis, on ne pourrait pas considérer outre que l'augmentation des tarifs douaniers pour la Chine, de couper l'imposition aux États-Unis. Alors, si on écoute un peu les représentants comme Jamieson Greer, par exemple, on dit que l'administration a des données sur lesquelles on observe qu'il n'y avait pas vraiment d'effets négatifs pour la prévision d'une augmentation tarifaire. Alors, qu'est-ce que cela veut dire? Dans ce cas-ci, alors que nous parlons de la sécurité frontalière, je pense que, par exemple, les crises frontalières tel que mentionné par Tom (inaudible). On regarde ce qui se passe avec cette crise frontalière. C'est quelque chose que le Canada devra aborder, devra négocier et renégocier. Cet accord de l'ACEUM. Donc, cela devra être fait avant 2026. Vous savez, le gouvernement Trump va répéter cette espèce de jeu théorique sur la mentalité en général. Alors, la question n'est pas seulement l'augmentation tarifaires et instaurer un tarif de 25%. C'est également de voir comment on peut laisser de côté certaines exportations du Canada vers les États-Unis. Il réfléchit à cela depuis les tout premiers jours de son administration. Alors, il se peut qu'il y aura certaines cibles tarifaires qui soit réalisé. Le Canada est en bonne position en termes de relations avec le président Trump. Vous savez, notre as se dans la manche est plutôt le pétrole, le pétrole que le Canada exporte aux États-Unis. Cela est primordiale. Primordial pour les initiatives du président Trump. Il voudra, par exemple, resserrer sa position contre l'Iran. Conséquemment, le Canada et son pétrole deviendra très important. Vous savez, le président Trump est vraiment engagé vers ces tarifs, beaucoup plus qu'il ne l'était qu'en 2017 et 2018.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup, Yung-Yu Ma. Ça Steve, j'aimerais qu'on vous cède la parole. De quelle façon croyez-vous que le Canada va pouvoir confronter cette menace tarifaire cette fois-ci?
- (voix de l'interprète) Je crois qu'on devra avoir ... en fait, je parle du gouvernement. On devra instaurer une réaction qui devra contrer cette formule mises de l'avant par le gouvernement. Par exemple, il faudra que le Canada se tourne vers d'autres sources, d'autres partenaires commerciaux, par exemple. On devra se concentrer également sur des secteurs qui pourront causer le maximum de dommages ou d'irritation sur le marché américain. Par exemple, lorsqu'on parle d'acier et d'aluminium. Nous avons déjà réagi à cela et nous avons établi des cibles. Par exemple, il y a des produits de luxe également, les bateaux de plaisance, les sécheuses et laveuses, les réfrigérateurs et tout le reste. Mais il faut axer nos actions sur les sénateurs et des personnes influentes qui pourraient bien les cibler et les atteindre. Alors, lorsqu'on parle de ses actions que l'on pourrait faire et prendre, on regarde en fait quelle serait l'application des tarifs sur tout. Le Canada doit réagir de façon plus ciblée sur des produits dont les Américains ont besoin, et qui pourrait causer le plus de dommages et avoir le plus de répercussions sur le marché américain.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Une autre question qui est à l'esprit de tous. Comment ces représentants ont un impact sur le commerce étranger? Et à quoi pourrait ressembler l'approche prise en 2025?
- (voix de l'interprète) Eh bien, la première réaction qu'il y a eu ... nous avons vu que le dollar canadien est le pinceau mexicain ont quand même subi certains affaiblissement. Donc, c'est une menace qui nous touche de très près. Bien sûr, personne ne veut voir une dépréciation qui suivra le 25%, pour le peso Mexicain et le dollar canadien. Par exemple, si on avait une application des tarifs à 25%, je pense qu'une dépréciation de la devise canadienne pourrait varier entre 5 à 10%. On pourrait dire que la valeur de notre dollar pourrait descendre jusqu'à 66 et sept, par exemple. Il faut regarder quelle serait cette baisse de la valeur de notre devise. Face à cette menace tarifaire. Je crois que la bonne réaction serait tout simplement de baisser la valeur de notre devise. Par exemple, ce n'est pas que le consommateur canadien va disparaître de la carte. Mais nous pensons que, dans le domaine de l'habitation et de la pente automobile, ils continuent leur remontée. Vous savez, toute cette histoire d'augmentations tarifaires est quelque chose qui aura une incidence sur notre PIB. Même si les tarifs ne seront pas appliquées, notre devise sera tout simplement en difficulté pour l'année prochaine.
- (voix de l'interprète) Merci. Alors, il nous fait plaisir de nous tourner vers nos experts. Nos experts en commerce international. Pour nous parler de l'incertitude et de la volatilité qu'il peut avoir ... qui peut avoir lieu sur nos marchés. Yung-Yu?
- (voix de l'interprète) J'aimerais aller plus profondément sur la façon dont la présidence se de Trump pourrait avoir comme implication sur les marchés. (inaudible). De quelle façon voyez-vous cela?
- (voix de l'interprète) Je crois qu'il y aura des répercussions inflationnaire également. Et puis, bon, en 2025 il y aura peut-être des coupures par le Trésor. Mais nous savons qu'aux États-Unis, la productivité va continuer d'être assez fort. C'est là où le Président regarde ce qu'il peut en tirer avec des augmentations tarifaires. À nouveau, il y a une entrevue avec Jamieson Greer de 45 minutes, par exemple, qui nous indiquent qu'est-ce qui sera sa représentation sous le président Trump. Il vient d'une économie très forte qui se donne des latitude pour mettre de l'avant certaines politiques que l'administration Trump veut mettre de l'avant avec ces augmentations tarifaires. Alors, on se dit est-ce qu'il y aura plus de volatilité en 2025 qu'en 2024? Est-ce qu'il y aura des difficultés qui seront rencontrées par cela ou y a-t-il toujours une trajectoire favorable? Et quelles seront les actions à prendre à cet égard-là de façon plus (inaudible)?
- (voix de l'interprète) Nous avons reçu plus d'une centaine de questions pendant l'inscription à cette réunion. Alors, nous allons parler de l'autre thème, l'augmentation tarifaire. Steve, j'aimerais me tourner vers vous. J'aimerais entendre quelles sont vos réflexions à l'égard du Mexique. Certains disent que le Canada devrait négocier de façon bilatérale avec les États-Unis. Je ne me trompe pas, le Mexique était là pour le Canada à la dernière ronde de négociations. Alors, quelle sera la réaction du Canada?
- (voix de l'interprète) Alors, je crois que nous devons avoir le Mexique à la table de négociations avec les États-Unis. Il y a eu de grandes difficultés à l'époque. Le Canada, avec le Mexique, se sont réunis ensemble pour lutter. Vous savez, il est toujours mieux d'avoir un partenaire un peu plus faible autour de la table lorsqu'on fait affaire avec les États-Unis. Parce que la plus grande dépression, ou des négociations futures, serait sur le Mexique plutôt que sur le Canada. Alors, on aurait une meilleure posture pour cette négociation et ce serait plus sur, si vous voulez.
- (voix de l'interprète) Vous savez, la chaîne d'approvisionnement, que ce soit la Mexicaine ou la Canadienne, est tissé très serré avec la chaîne d'approvisionnement américaine. (inaudible) Dans le secteur minier, par exemple. Dans la plupart des pays autour du monde, on parle de régionalisme, mais je crois que le Canada et que les États-Unis ont besoin du Mexique pour l'utiliser comme producteur à coût moins élevé et pour combler un peu cet écart. Nous n'avions pas ça en Amérique. Je crois que le Mexique deviendra un bon ailier. Ce que nous avons besoin du côté canadien ... sinon nous aurons une dure confrontation avec les Américains qui sont, bien sûr, beaucoup plus fort.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Excellent. Doug, je suis ici en Alberta. Je sais également que plusieurs personnes ont écrit pour nous demander quelles sont vos réflexions sur le fait que l'exportation de pétrole brut pourrait être affecté? Puisque nous exportons majoritairement vers les États-Unis. Eh bien, vous savez, le fait qu'on n'applique, par exemple, ces augmentations tarifaires, c'est quelque chose qui a très peu de crédibilité dans le domaine énergétique. Lorsqu'on parle du pétrole, par exemple. Vous savez, le 25% seraient absorbées par l'exportation en pétrole parce que les producteurs canadiens auraient des grandes difficultés à envoyer vers le Midwest et vers les acheteurs du Midwest. Alors, vous savez, ce n'est pas vraiment clair sur qui serait le plus affecté par tout cela. Je soupçonne que le fardeau sera partagée. Bien sûr, on va à réduire de cette façon la crédibilité de cette menace. Puisque le pétrole et l'électricité serait inclus sous cette enveloppe tarifaire ...
- (voix de l'interprète) Yung-Yu, avez-vous des réflexions à l'égard de l'énergie?
- (voix de l'interprète) Eh bien, lorsque je pense à l'énergie et à l'agriculture, le secteur des différents produits, je pense qu'il est plus possible que, par exemple, ça s'applique à ces domaines-là. Ce sera plutôt dans d'autres secteurs à des niveaux beaucoup moins élevés. Vous savez, les Américains à une grande sensibilité à l'augmentation de l'essence, par exemple. Les produits d'épicerie également. Alors, pendant la campagne, vous savez, on a étudié quels étaient les prix de l'épicerie et de l'essence. Alors, il est peu probable que l'administration choisi ce secteur-là. Ils vont tout simplement atteindre autre chose parce qu'ils comprendront la psychologie des consommateurs. Mais il y aura à nouveau des négociations et on devra se pencher sur l'ACEUM et renégocier le tout.
- (voix de l'interprète) Est-ce que je peux intervenir?
- (voix de l'interprète) Oui.
- (voix de l'interprète) Alors, par exemple, je crois que les secteurs où il y aura des exemptions tarifaires, ce sera pour les aliments et pour le pétrole et le cas. Mais d'une perspective canadienne, il est clairement entendu que le Canada devrait également appliquer significativement une (inaudible) tarifaire. Si c'est le cas, cette lutte aurait une escale à scions d'une certaine façon. Si ce genre d'action sera prise. (inaudible). Alors, à quoi ça va ressembler lorsqu'on parle de la Bourse canadienne de Toronto? Je crois qu'elle ne reflète pas l'économie canadienne au complet. Ça, si bien compris. Par exemple, nous avons vu le SCP 500 plus récemment et de quelle façon cela s'est déroulé. Ces derniers mois, on peut voir que la Bourse de Toronto est en train de sur performé sur le S et des 500. Est en train de sous-performé dans d'autres secteurs. Je crois que, pendant ces dernières années, on avait pensé qu'il fallait aller vers une récession. De faire baisser de 8% à 9% le taux inflationnaire au Canada et aux États-Unis. Maintenant, par contre, nous avons une croissance de 3% et je crois que cela est bien pour le marché des capitaux. Par conséquent, je pense que les marchés sont concentrés sur les aspects positifs de ce que le président élu Trump nous propose. Et que les réglementations seront allégés. Il y aura également un allégement des positions. Je crois qu'il y aura probablement, également, des diminutions de dépenses.
- (voix de l'interprète) Steve, vous avez récemment publié un texte sur comment le Canada sera en posture différente afin de pouvoir réagir à ce qui se passe cette fois-ci, comparativement à ce qui s'était passé précédemment. Faut-il se préparer pour le 20 janvier prochain?
- (voix de l'interprète) Vous savez, lors du premier mandat, nous avons dû négocier un nouvel accord. C'était l'ACEUM. Il y a eu des grands efforts de la part du Canada et apport de l'appui qui était offert également par les provinces et territoires canadiens. Maintenant, je crois que les provinces et les territoires ont une différente posture. Nous avons des nouveaux premiers ministres en Ontario, en Alberta, qui ont différentes idées. Ils ne sont pas vraiment à l'unisson sur les négociations. Il y aura des consultations pour que tout le monde soit en diapason pour savoir de quelle façon nous allons établir une seule stratégie et de quelle façon nous allons la livrer. Il est important, car de où on prenait la force dans les négociations, que le Canada avait, et la stratégie était comprise également. Aux États-Unis, il y avait eu très peu de consultations au sein de leurs industries.
- (voix de l'interprète) Merci. Yung-Yu, il y a plusieurs questions qui sont posées en ce qui a trait au portefeuille d'investissement. Pourriez-vous nous en parler, à savoir à quoi devrions-nous nous attendre lorsque nous parlons d'investissements aux États-Unis?
- (voix de l'interprète) Bien sûr. Je crois que le contexte et l'approche du président Trump, c'est d'arriver avec une grande annonce et puis de voir de quelle façon on peut secouer les choses. Même en ce qui a trait aux augmentations tarifaires. Donc, c'est la réalité de l'environnement. Il y a une incertitude qui règne aura tant que nous pensons que, pour les portefeuilles d'investissements, nous disons à nos clients que l'économie est encore saine aux États-Unis. Et que les marchés sont encore assez fort. Vous savez, cette productivité va permettre une croissance économique. De cette façon lors, on va pouvoir, lorsque tout cela se passe bien, être en mesure de manger notre gâteau de façon générale. Mais lorsqu'il y a de la productivité, qu'est-ce qui va se passer? Bon, pour les employeurs, par exemple, dans les services publics, il faut regarder qu'il y a un certain ralentissement. Alors, aux États-Unis, vous savez, il y aura des risques. On a pu le constater en 2018 lorsqu'il y avait cette guerre commerciale avec la Chine. Les marchés vont chuter de 1% ou deux pour rebondir, dépendamment de la façon que les choses vont se passer. Alors, nous croyons non que l'approche du président Trump est tout simplement une approche totale, si vous voulez. Il ne faut pas oublier qu'il avait renégocié pour quatre de ces entreprises. Il a renégocié tous. C'était pour avoir des meilleures conditions pour les États-Unis. C'est ce qu'il veut faire. Je ne sais pas si les États-Unis vont pouvoir bien supporter ce genre d'environnement-là. Nous ne disons pas qu'il s'agit de mauvais environnement pour l'instant. Mais il faut dire qu'outre le fait qu'il s'agisse d'un environnement sain, il faut préparer les gens à une volatilité. Alors, Trump a décidé d'imposer 100% de tarifs sur tous les pays faisant partie des pays du Groupe brique. Par exemple, nous avons des importations des plus grandes économies à travers le monde. Cela démontre le sérieux cas le président élu Trump pour effectuer ces menaces. Il a une énorme ... un énorme privilège. C'est un jeu de force. Alors, je ne crois pas qu'il va mettre une application pour cela, mais je crois que ce qui est très vrai, c'est que les États-Unis prennent très sérieusement les menaces de la part des pays BRICS. Si vous voulez, il est perturbé par cela. Très récemment, il y a eu un certain élan. Alors, pays de la BRIC ont essayé de réduire leur dépendance que le dollar américain, mais la devise américaine c'est repris et renforcer. Alors, bien évidemment, il y a toujours une question sous-jacente. Dans, il faut voir ce qui va se passer avec cette menace et avait que la domination du dollar américain. Et de quelle façon il pourra appliquer ce 100% de tarifs. Je ne crois pas que ce sera le cas.
- (voix de l'interprète) Steve alors, quelle façon le Canada pourra réagir à cela s'il y avait un changement de gouvernement?
- (voix de l'interprète) Eh bien, jusqu'à date nous avons aucune indication. Je pense qu'alors que nous continuons d'obtenir les différentes positions de la part des industries, du domaine du travail, les provinces et les territoires bien sûr, je crois que les entreprises savent que l'intérêt du gouvernement libéral et du NPD sont les mêmes. Je crois que s'il y avait un gouvernement conservateur, ils recevraient également le même genre de réactions de la part des industries. Alors, monsieur Poilievre croit peut-être qu'il a des relations plus rapprochées avec certaines contreparties aux États-Unis, d'un certain angle, mais je ne crois pas qu'il y aura beaucoup de changements à cause de la nature de l'industrie et ce qu'elle cherche à accomplir.
- (voix de l'interprète) Merci. Doug, une question vient d'entrée. Quelle est la position, la prévision bancaire, pour des coupures de taux d'intérêt comme conséquence de cette augmentation tarifaire?
- (voix de l'interprète) Eh bien, la Banque du Canada est dans une situation assez difficile. D'une part, le risque de croître serait biaisée par la coupure des taux d'intérêt. Cela pourrait mettre de la pression sur la croissance. Je pense ultimement que les menaces à la croissance domineront. Il faut être prudent. La Banque du Canada a augmenté de 2,5% des taux d'intérêt et le fera vers l'été de 2025. Si jamais il y avait des difficultés, il faudra envisager des augmentations de taux d'intérêt. Je dois vous dire que cette menace d'augmentations tarifaires augmentent les chances que la Banque du Canada on coupe beaucoup plus tôt les taux d'intérêt. En fait, vous savez, la prochaine fois que la Banque du Canada se rencontrera, ce sera après une de l'augmentation tarifaire frontaliers. Par conséquent, je crois qu'il faudrait s'attendre à une coupure de 50 points de base. La semaine prochaine, en fait.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Il y a beaucoup de choses sur quoi doivent réfléchir les entreprises. Les consommateurs également. J'aimerais que vous nous donniez vos réflexions ici en définitive. Qu'allez-vous faire à partir de maintenant?
- (voix de l'interprète) Eh bien, je crois que je veux savoir rapidement quelles seront les actions américaines. Si les tarifs sont instaurés initialement, il y aura une menace le 20 janvier prochain. Il y a également une négociation qui devra avoir lieu avant la fin de la période ... 2026. C'est-à-dire qu'il faudra aborder des négociations aussitôt que possible en 2025. Ce sera une période très difficile et chaotique sur le marché.
- (voix de l'interprète) Merci, Yung-Yu. Ce à quoi allez-vous être à l'affût?
- (voix de l'interprète) Alors, il faut examiner quelles sont les déclarations qui seront faites plus particulièrement sur la sécurité frontalière qui, pour Trump, constitue quelque chose qui doit être renforcée. C'est ce qu'ils demandent. C'est sa réponse à tout cela. (inaudible) Nous donne des idées sur ce qui va se passer. En plus de cette menace de hausses tarifaires, qu'est-ce qui va se passer? Est-ce qu'il y a des actions que nous pourrions prendre pour alléger la situation? Du côté du président Trump, est-ce qu'ils vont attendre que les mesures entrent en vigueur? Qu'il voit si les résultats sont satisfaisants de son côté ou pas.
- (voix de l'interprète) Je pense que ce que feront les États-Unis dans les semaines à venir seront quelque chose qui auront beaucoup de répercussions.
- (voix de l'interprète) Doug, qu'allez-vous surveiller?
- (voix de l'interprète) Même si cette menace est mise de l'avant, je crois que plusieurs partenaires commerciaux vont être menacés. On va vivre avec beaucoup plus de hausses tarifaires par menace de hausses tarifaires que ce à quoi nous sommes habitués. (inaudible). Il faudra alors que l'on compense par des taux d'intérêt beaucoup plus bas du côté canadien afin d'aider dans le domaine de l'habitation et de la consommation au Canada. Il faudra aider ces secteurs-là. Je crois qu'il n'y a aucun doute que cela est un enjeu. Étant donné cela, nous sommes ici pour vous aider avec nos experts dans le domaine commercial vous savez. Pour les consommateurs aussi à naviguer à travers cette période d'incertitude. Alors, qu'est-ce que les hausses tarifaires pourrait signifier pour tout le monde? Je tiens à remercier Steve, Doug et Yung-Yu. Vos renseignements ont été très appréciés. De grandes valeurs. Alors, vous avez offert beaucoup en termes de contextualisation à nos clients. Merci pour cette baladodiffusion. La baladodiffusion sera sur notre site Web, a commercial à BMO point comme. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à contacter le directeur des relations. Merci à tous et bonne fin de journée.
Védéo transcription
Mes salutations à tous. Je m'appelle Allison Hakomaki, je suis directrice agriculture national, secteur public et industries émergentes, de la Banque Montréal ... Banque de Montréal. Le président élu 2000 ... connaîtras pas menacé de mettre en vigueur, dans les premiers jours de son administration, un tarif uniforme de 25% sur tous les produits du Canada et du Mexique. Cela empêcherait également les gens d'entrer au Canada de façon illégale. Une telle mesure irait à l'encontre de l'ACEUM, un accord commercial que Trump a conclu au cours de son premier mandat. Après une secousse initiale, les marchés financiers sont quand même en bonne santé. Toutefois, si elles sont mises en oeuvre, les tarifs douaniers auront des conséquences de grande portée. La menace elle-même pourrait être suffisante pour que l'on renvoie les plans d'investissement à court terme. Nous allons explorer ces questions. Alors, de la dernière fois que nous avons négocié avec les États-Unis ... nous voulons maintenant savoir quels seront les prochaines étapes pour essayer de (inaudible) à cela. Alors, je suis heureux de vous présenter notre panel d'experts pour aujourd'hui. Steve Verheul est directeur de (inaudible). Ancien négociateur en chef pour le Canada. Doug Porter est directeur général et économiste en chef de la BMO. Doug nous aidera à comprendre les répercussions économiques et les tarifs est plus élevé parmi les partenaires commerciaux nord-américains. Yung-Yu Ma est le chef déplacement BMO gestion du patrimoine aux États-Unis. Nous allons commencer avec vous, Steve. À la lumière de votre expérience, que se passe-t-il habituellement dans les coulisses pour se préparer dans le potentiel des tarifs comme celui-ci? Quelles sont les implications et de quelle façon le Canada pourrait apporter cette situation? Merci beaucoup.
- Merci beaucoup. Vous savez, ça fait longtemps que le président élu Trump s'intéresse aux tarifs douaniers. Par exemple, on a voulu imposer ses tarifs douaniers au secteur de l'aluminium. Il a utilisé certaines dispositions, c'est là ... c'est-à-dire l'article 301 de la loi commerciale de 1974. Contre la Chine, par exemple. Alors, il a étudié cette notion-là en utilisant dans le cas d'urgence internationale. Alors, nous nous attendons à ce qu'il soit un grand adepte de ces tarifs douaniers. Il considère qu'avantages principaux pour les tarifs douaniers. Un de ces avantages, c'est de ramener la production aux États-Unis, c'est-à-dire plusieurs entreprises vont se relocaliser aux États-Unis plutôt que de vouloir ... tout simplement produire à l'étranger. Ainsi, on évite de payer les tarifs. Avec les tarifs douaniers, il va supplier au déficit. Nous savons que les niveaux commerciaux aussi ont des niveaux différents. Alors qu'on veut maintenir certaines choses au niveau douanier. Il veut aborder différentes difficultés à ces tarifs. Ils sont une source de revenus pour lui. Il considère maintenant cela de façon plus aiguë puisqu'il a poussé cette question-là un peu plus loin que lorsque c'était lors de son premier mandat. Récemment, il a augmenté de 10%, possiblement 15%, qu'il appliquerait contre tous les pays. Il a au moins établi un 60% d'augmentation pour la Chine, 25% pour le Canada et le Mexique contre les importations, bien sûr. Il nous savons pas quelles seront d'autres engagements. Tout cela reste à voir. Si le président élu Trump impose ses tarifs douaniers, à raison de 25%, ce sera un coup dur pour les économies canadiennes et mexicaines. Également, en considérant que notre première destination pour nous biens et bien sûr les États-Unis. C'est le point d'exportation pour nous. Nos économies sont intégrées. Les chaînes d'approvisionnement sont étroitement inter relié. Si ces tarifs sont instaurés, cela causera alors une période de difficulté pour le Canada. Également, nous savons que l'imposition de ces tarifs est au Canada et au Mexique, par exemple, si elles sont de 25%, cela laissera le Canada et le Mexique avec un accès beaucoup plus difficile au marché américain. Plus difficile que les 160 membres en fait ... du ... WTO. Alors, il s'agit de grandes difficultés. Mais il y en a également pour la Russie et la Corée du Nord. Alors, ce que nous devons décider, c'est quelle sera notre réaction, notre stratégie pour réagir à cela. Je crois que nous n'avons pas vraiment de vrais choix que tout simplement aborder les notions des raisons pour lesquelles le président élu Trump est en train de faire ces menaces. Par exemple, nous savons que le Canada ne contribue pas vraiment à ce problème. Le Mexique contribue pour beaucoup, beaucoup plus. Là où la fraction de 2% est issue de ceci. Alors, le président veut également maintenir la sécurité au niveau de ses frontières. Clairement, nous ne sommes pas dans ce genre de monde. Là ce que nous voulons faire, c'est réagir aux raisons pour lesquelles il a proféré ces menaces. Alors, le Canada veut établir des bonnes relations avec une nouvelle équipe. La semaine dernière, Trudeau s'est rendu à Mar-a-Lago chez Trump, plutôt que de prendre le téléphone. Il a préféré avoir une bonne interaction face à face avec la contrepartie. Au début pour le moins. Alors, une autre partie, c'est qu'une stratégie est de mobiliser le secteur privé aux États-Unis pour qu'ils s'opposent aux augmentations tarifaires par l'administration américaine. Nous avons certainement des commentaires de la part de Walmart et d'autres entreprises qui augmenterait le prix des biens considérablement. Également, le gouvernement canadien se prépare à toute possibilité si tout devrait aller de travers. Alors, cela signifie que l'on recherche une représaille imposant des tarifs contre les importations américaines ici au Canada. Bien sûr, tout cela met en danger l'ACEUM. Une partie de ces représailles, bien sûr, sont ce 25% de tarifs douaniers à travers les 500 milliards de dollars en exportations du Canada, ce qui est un chiffre de taille. Par conséquent, le Canada on pourrait essayer d'établir les mêmes tarifs. Par le fait, nous essayons de se préparer. Le Canada doit se préparer à prendre action immédiatement, aussitôt que le président élu Trump débutera son mandat. Vous savez, il s'agit d'une étape inacceptable. Merci beaucoup.
- Doug, j'aimerais vous passer la parole maintenant. Pourriez-vous nous indiquer quelle est le cadre qui régit tout cela, pour expliquer la motivation, et quelles sont les répercussions tarifaires que les États-Unis veulent imposer à l'économie canadienne?
- Premièrement, nous ne croyons pas que cela va entrer en vigueur. Si vous regardez, par exemple, ce qui se passe, le dollar canadien est assez stable. Ça va demeurer stable. Même depuis la période précédente. Cette menace ... la Bourse de Toronto gère en tout temps ce qui se passe. Je crois qu'il faut toutefois se préparer et déterminer ce que cela signifierait, cette imposition tarifaire accrue, pour notre économie canadienne. Alors, je pense que le président élu croit que les tarifs sont essentiellement à voie unique. Pour certaines choses, ça va, mais c'est comme si, par ce fait, l'économie américaine jetaient dans le rouage de l'économie du sable. Ça crée de la pression très élevée sur l'inflation, qui pourrait augmenter d'au moins 1%. Alors, ça, ça serait les répercussions de ces hausses tarifaires américaine. Alors, ce serait d'endommager les deux marchés d'exportation. Alors, je crois que c'est très difficile et négatif pour les économies mexicaines et canadiennes parce que nous exportons au moins 3 quarts de nos exportations vers les États-Unis. Alors, dans les deux économies c'est comme détenir 20% du PIB des deux économies. Alors, la Chambre de commerce canadienne suggère, par exemple, qu'on pourrait considérer des représailles. 25% de tarifs appliqué. On pourrait appliquer deux pourcentage différents et une coupure du PIB serait de 3%. Alors, il pourrait y avoir des réponses du côté politique, bien sûr. En réponse aux pressions fiscales et monétaire. Par exemple, pour étoffer avec certains chiffres, on pourrait dire qu'on pourrait faire baisser au moins les taux d'intérêt de 2,5% du jour au lendemain, jusqu'à en arriver, par exemple, à ce moment-ci à 3,75. Alors, nous parlons de 1,5% de tous du jour au lendemain qui se réaliserait. Alors, il faudrait tenir le contrôle sur notre économie. Par exemple, il faudrait considérer les pertes en PIB. Le soutien fiscal aussi. Alors, je crois que la dépréciation du dollar canadien pourrait limiter les dommages jusqu'à un certain point. Mais on pourrait dire qu'il y aura au moins 1 déclin de 1%. Dans l'habitation, également, il y aura des difficultés. Alors, il n'y a pas un bon avenir à l'horizon pour l'économie canadienne.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup de ces renseignements, Doug. Doug, j'aimerais vous passer la parole ... Yung-Yu Ma ... bon ... j'aimerais également vous parler de la façon dont on peut un peu ouvrir les horizons qui appartiennent aux menaces tarifaires.
- (voix de l'interprète) Est-ce que vous pourriez nous dire quelles sont vos réflexions?
- (voix de l'interprète) Oui. Merci beaucoup, Allison. Je crois qu'il faut comprendre le contexte. La façon dont le président Trump réfléchi aux tarifs et aux commerces. La façon dont il planifie d'instaurer également. Aux États-Unis, leurs représentants, Jamieson Greer, par exemple, aimerait parler également de ce qui se passe. Quelles seront les politiques et les objectifs menées de l'avant, les programmes et les politiques également qui sont considérés importantes par le président élu. Alors, je pense que le président Trump est très sérieux au sujet de ces différents aspects en particulier. On parle également des objectifs géopolitiques. Lorsque l'on parle, par exemple, d'utiliser les tarifs douaniers pour contrôler les frontières, lorsqu'on parle du contexte et quel sera le résultat de cela. Alors, ce que nous pensons de Trump 2.0 est très différent de ce que a été trempe 1,0. Vous savez, il était déjà quelque chose de l'externe de son propre parti. Maintenant, il a un bon contrôle du Parti républicain. Alors, par exemple, historiquement parlant, le parler de tarifs douaniers ne faisait pas partie de notre plate-forme. Alors, vous savez, après 8 ans, par exemple, bon, le fait qu'il soit élu. Et puis ils pensent qu'un ... qu'il a un mandat pour activer les changements dont il a parlé pendant sa campagne électorale. Au delà de cela, les tribunaux également ... ont plutôt travaillé en faveur du président. Alors, il n'y a rien qui pourrait (inaudible) si vous voulez. On ne lui parlera pas de bilan pour aller de l'avant. Il y a eu 8 ans de cela. Il y a eu 8 ans de cela également que le président Trump se concentrait sur la coupure d'imposition également. Bon, il avait signé des grandes politiques pour se faire. Étant donné la situation budgétaire maintenant aux États-Unis, on ne pourrait pas considérer outre que l'augmentation des tarifs douaniers pour la Chine, de couper l'imposition aux États-Unis. Alors, si on écoute un peu les représentants comme Jamieson Greer, par exemple, on dit que l'administration a des données sur lesquelles on observe qu'il n'y avait pas vraiment d'effets négatifs pour la prévision d'une augmentation tarifaire. Alors, qu'est-ce que cela veut dire? Dans ce cas-ci, alors que nous parlons de la sécurité frontalière, je pense que, par exemple, les crises frontalières tel que mentionné par Tom (inaudible). On regarde ce qui se passe avec cette crise frontalière. C'est quelque chose que le Canada devra aborder, devra négocier et renégocier. Cet accord de l'ACEUM. Donc, cela devra être fait avant 2026. Vous savez, le gouvernement Trump va répéter cette espèce de jeu théorique sur la mentalité en général. Alors, la question n'est pas seulement l'augmentation tarifaires et instaurer un tarif de 25%. C'est également de voir comment on peut laisser de côté certaines exportations du Canada vers les États-Unis. Il réfléchit à cela depuis les tout premiers jours de son administration. Alors, il se peut qu'il y aura certaines cibles tarifaires qui soit réalisé. Le Canada est en bonne position en termes de relations avec le président Trump. Vous savez, notre as se dans la manche est plutôt le pétrole, le pétrole que le Canada exporte aux États-Unis. Cela est primordiale. Primordial pour les initiatives du président Trump. Il voudra, par exemple, resserrer sa position contre l'Iran. Conséquemment, le Canada et son pétrole deviendra très important. Vous savez, le président Trump est vraiment engagé vers ces tarifs, beaucoup plus qu'il ne l'était qu'en 2017 et 2018.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup, Yung-Yu Ma. Ça Steve, j'aimerais qu'on vous cède la parole. De quelle façon croyez-vous que le Canada va pouvoir confronter cette menace tarifaire cette fois-ci?
- (voix de l'interprète) Je crois qu'on devra avoir ... en fait, je parle du gouvernement. On devra instaurer une réaction qui devra contrer cette formule mises de l'avant par le gouvernement. Par exemple, il faudra que le Canada se tourne vers d'autres sources, d'autres partenaires commerciaux, par exemple. On devra se concentrer également sur des secteurs qui pourront causer le maximum de dommages ou d'irritation sur le marché américain. Par exemple, lorsqu'on parle d'acier et d'aluminium. Nous avons déjà réagi à cela et nous avons établi des cibles. Par exemple, il y a des produits de luxe également, les bateaux de plaisance, les sécheuses et laveuses, les réfrigérateurs et tout le reste. Mais il faut axer nos actions sur les sénateurs et des personnes influentes qui pourraient bien les cibler et les atteindre. Alors, lorsqu'on parle de ses actions que l'on pourrait faire et prendre, on regarde en fait quelle serait l'application des tarifs sur tout. Le Canada doit réagir de façon plus ciblée sur des produits dont les Américains ont besoin, et qui pourrait causer le plus de dommages et avoir le plus de répercussions sur le marché américain.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Une autre question qui est à l'esprit de tous. Comment ces représentants ont un impact sur le commerce étranger? Et à quoi pourrait ressembler l'approche prise en 2025?
- (voix de l'interprète) Eh bien, la première réaction qu'il y a eu ... nous avons vu que le dollar canadien est le pinceau mexicain ont quand même subi certains affaiblissement. Donc, c'est une menace qui nous touche de très près. Bien sûr, personne ne veut voir une dépréciation qui suivra le 25%, pour le peso Mexicain et le dollar canadien. Par exemple, si on avait une application des tarifs à 25%, je pense qu'une dépréciation de la devise canadienne pourrait varier entre 5 à 10%. On pourrait dire que la valeur de notre dollar pourrait descendre jusqu'à 66 et sept, par exemple. Il faut regarder quelle serait cette baisse de la valeur de notre devise. Face à cette menace tarifaire. Je crois que la bonne réaction serait tout simplement de baisser la valeur de notre devise. Par exemple, ce n'est pas que le consommateur canadien va disparaître de la carte. Mais nous pensons que, dans le domaine de l'habitation et de la pente automobile, ils continuent leur remontée. Vous savez, toute cette histoire d'augmentations tarifaires est quelque chose qui aura une incidence sur notre PIB. Même si les tarifs ne seront pas appliquées, notre devise sera tout simplement en difficulté pour l'année prochaine.
- (voix de l'interprète) Merci. Alors, il nous fait plaisir de nous tourner vers nos experts. Nos experts en commerce international. Pour nous parler de l'incertitude et de la volatilité qu'il peut avoir ... qui peut avoir lieu sur nos marchés. Yung-Yu?
- (voix de l'interprète) J'aimerais aller plus profondément sur la façon dont la présidence se de Trump pourrait avoir comme implication sur les marchés. (inaudible). De quelle façon voyez-vous cela?
- (voix de l'interprète) Je crois qu'il y aura des répercussions inflationnaire également. Et puis, bon, en 2025 il y aura peut-être des coupures par le Trésor. Mais nous savons qu'aux États-Unis, la productivité va continuer d'être assez fort. C'est là où le Président regarde ce qu'il peut en tirer avec des augmentations tarifaires. À nouveau, il y a une entrevue avec Jamieson Greer de 45 minutes, par exemple, qui nous indiquent qu'est-ce qui sera sa représentation sous le président Trump. Il vient d'une économie très forte qui se donne des latitude pour mettre de l'avant certaines politiques que l'administration Trump veut mettre de l'avant avec ces augmentations tarifaires. Alors, on se dit est-ce qu'il y aura plus de volatilité en 2025 qu'en 2024? Est-ce qu'il y aura des difficultés qui seront rencontrées par cela ou y a-t-il toujours une trajectoire favorable? Et quelles seront les actions à prendre à cet égard-là de façon plus (inaudible)?
- (voix de l'interprète) Nous avons reçu plus d'une centaine de questions pendant l'inscription à cette réunion. Alors, nous allons parler de l'autre thème, l'augmentation tarifaire. Steve, j'aimerais me tourner vers vous. J'aimerais entendre quelles sont vos réflexions à l'égard du Mexique. Certains disent que le Canada devrait négocier de façon bilatérale avec les États-Unis. Je ne me trompe pas, le Mexique était là pour le Canada à la dernière ronde de négociations. Alors, quelle sera la réaction du Canada?
- (voix de l'interprète) Alors, je crois que nous devons avoir le Mexique à la table de négociations avec les États-Unis. Il y a eu de grandes difficultés à l'époque. Le Canada, avec le Mexique, se sont réunis ensemble pour lutter. Vous savez, il est toujours mieux d'avoir un partenaire un peu plus faible autour de la table lorsqu'on fait affaire avec les États-Unis. Parce que la plus grande dépression, ou des négociations futures, serait sur le Mexique plutôt que sur le Canada. Alors, on aurait une meilleure posture pour cette négociation et ce serait plus sur, si vous voulez.
- (voix de l'interprète) Vous savez, la chaîne d'approvisionnement, que ce soit la Mexicaine ou la Canadienne, est tissé très serré avec la chaîne d'approvisionnement américaine. (inaudible) Dans le secteur minier, par exemple. Dans la plupart des pays autour du monde, on parle de régionalisme, mais je crois que le Canada et que les États-Unis ont besoin du Mexique pour l'utiliser comme producteur à coût moins élevé et pour combler un peu cet écart. Nous n'avions pas ça en Amérique. Je crois que le Mexique deviendra un bon ailier. Ce que nous avons besoin du côté canadien ... sinon nous aurons une dure confrontation avec les Américains qui sont, bien sûr, beaucoup plus fort.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Excellent. Doug, je suis ici en Alberta. Je sais également que plusieurs personnes ont écrit pour nous demander quelles sont vos réflexions sur le fait que l'exportation de pétrole brut pourrait être affecté? Puisque nous exportons majoritairement vers les États-Unis. Eh bien, vous savez, le fait qu'on n'applique, par exemple, ces augmentations tarifaires, c'est quelque chose qui a très peu de crédibilité dans le domaine énergétique. Lorsqu'on parle du pétrole, par exemple. Vous savez, le 25% seraient absorbées par l'exportation en pétrole parce que les producteurs canadiens auraient des grandes difficultés à envoyer vers le Midwest et vers les acheteurs du Midwest. Alors, vous savez, ce n'est pas vraiment clair sur qui serait le plus affecté par tout cela. Je soupçonne que le fardeau sera partagée. Bien sûr, on va à réduire de cette façon la crédibilité de cette menace. Puisque le pétrole et l'électricité serait inclus sous cette enveloppe tarifaire ...
- (voix de l'interprète) Yung-Yu, avez-vous des réflexions à l'égard de l'énergie?
- (voix de l'interprète) Eh bien, lorsque je pense à l'énergie et à l'agriculture, le secteur des différents produits, je pense qu'il est plus possible que, par exemple, ça s'applique à ces domaines-là. Ce sera plutôt dans d'autres secteurs à des niveaux beaucoup moins élevés. Vous savez, les Américains à une grande sensibilité à l'augmentation de l'essence, par exemple. Les produits d'épicerie également. Alors, pendant la campagne, vous savez, on a étudié quels étaient les prix de l'épicerie et de l'essence. Alors, il est peu probable que l'administration choisi ce secteur-là. Ils vont tout simplement atteindre autre chose parce qu'ils comprendront la psychologie des consommateurs. Mais il y aura à nouveau des négociations et on devra se pencher sur l'ACEUM et renégocier le tout.
- (voix de l'interprète) Est-ce que je peux intervenir?
- (voix de l'interprète) Oui.
- (voix de l'interprète) Alors, par exemple, je crois que les secteurs où il y aura des exemptions tarifaires, ce sera pour les aliments et pour le pétrole et le cas. Mais d'une perspective canadienne, il est clairement entendu que le Canada devrait également appliquer significativement une (inaudible) tarifaire. Si c'est le cas, cette lutte aurait une escale à scions d'une certaine façon. Si ce genre d'action sera prise. (inaudible). Alors, à quoi ça va ressembler lorsqu'on parle de la Bourse canadienne de Toronto? Je crois qu'elle ne reflète pas l'économie canadienne au complet. Ça, si bien compris. Par exemple, nous avons vu le SCP 500 plus récemment et de quelle façon cela s'est déroulé. Ces derniers mois, on peut voir que la Bourse de Toronto est en train de sur performé sur le S et des 500. Est en train de sous-performé dans d'autres secteurs. Je crois que, pendant ces dernières années, on avait pensé qu'il fallait aller vers une récession. De faire baisser de 8% à 9% le taux inflationnaire au Canada et aux États-Unis. Maintenant, par contre, nous avons une croissance de 3% et je crois que cela est bien pour le marché des capitaux. Par conséquent, je pense que les marchés sont concentrés sur les aspects positifs de ce que le président élu Trump nous propose. Et que les réglementations seront allégés. Il y aura également un allégement des positions. Je crois qu'il y aura probablement, également, des diminutions de dépenses.
- (voix de l'interprète) Steve, vous avez récemment publié un texte sur comment le Canada sera en posture différente afin de pouvoir réagir à ce qui se passe cette fois-ci, comparativement à ce qui s'était passé précédemment. Faut-il se préparer pour le 20 janvier prochain?
- (voix de l'interprète) Vous savez, lors du premier mandat, nous avons dû négocier un nouvel accord. C'était l'ACEUM. Il y a eu des grands efforts de la part du Canada et apport de l'appui qui était offert également par les provinces et territoires canadiens. Maintenant, je crois que les provinces et les territoires ont une différente posture. Nous avons des nouveaux premiers ministres en Ontario, en Alberta, qui ont différentes idées. Ils ne sont pas vraiment à l'unisson sur les négociations. Il y aura des consultations pour que tout le monde soit en diapason pour savoir de quelle façon nous allons établir une seule stratégie et de quelle façon nous allons la livrer. Il est important, car de où on prenait la force dans les négociations, que le Canada avait, et la stratégie était comprise également. Aux États-Unis, il y avait eu très peu de consultations au sein de leurs industries.
- (voix de l'interprète) Merci. Yung-Yu, il y a plusieurs questions qui sont posées en ce qui a trait au portefeuille d'investissement. Pourriez-vous nous en parler, à savoir à quoi devrions-nous nous attendre lorsque nous parlons d'investissements aux États-Unis?
- (voix de l'interprète) Bien sûr. Je crois que le contexte et l'approche du président Trump, c'est d'arriver avec une grande annonce et puis de voir de quelle façon on peut secouer les choses. Même en ce qui a trait aux augmentations tarifaires. Donc, c'est la réalité de l'environnement. Il y a une incertitude qui règne aura tant que nous pensons que, pour les portefeuilles d'investissements, nous disons à nos clients que l'économie est encore saine aux États-Unis. Et que les marchés sont encore assez fort. Vous savez, cette productivité va permettre une croissance économique. De cette façon lors, on va pouvoir, lorsque tout cela se passe bien, être en mesure de manger notre gâteau de façon générale. Mais lorsqu'il y a de la productivité, qu'est-ce qui va se passer? Bon, pour les employeurs, par exemple, dans les services publics, il faut regarder qu'il y a un certain ralentissement. Alors, aux États-Unis, vous savez, il y aura des risques. On a pu le constater en 2018 lorsqu'il y avait cette guerre commerciale avec la Chine. Les marchés vont chuter de 1% ou deux pour rebondir, dépendamment de la façon que les choses vont se passer. Alors, nous croyons non que l'approche du président Trump est tout simplement une approche totale, si vous voulez. Il ne faut pas oublier qu'il avait renégocié pour quatre de ces entreprises. Il a renégocié tous. C'était pour avoir des meilleures conditions pour les États-Unis. C'est ce qu'il veut faire. Je ne sais pas si les États-Unis vont pouvoir bien supporter ce genre d'environnement-là. Nous ne disons pas qu'il s'agit de mauvais environnement pour l'instant. Mais il faut dire qu'outre le fait qu'il s'agisse d'un environnement sain, il faut préparer les gens à une volatilité. Alors, Trump a décidé d'imposer 100% de tarifs sur tous les pays faisant partie des pays du Groupe brique. Par exemple, nous avons des importations des plus grandes économies à travers le monde. Cela démontre le sérieux cas le président élu Trump pour effectuer ces menaces. Il a une énorme ... un énorme privilège. C'est un jeu de force. Alors, je ne crois pas qu'il va mettre une application pour cela, mais je crois que ce qui est très vrai, c'est que les États-Unis prennent très sérieusement les menaces de la part des pays BRICS. Si vous voulez, il est perturbé par cela. Très récemment, il y a eu un certain élan. Alors, pays de la BRIC ont essayé de réduire leur dépendance que le dollar américain, mais la devise américaine c'est repris et renforcer. Alors, bien évidemment, il y a toujours une question sous-jacente. Dans, il faut voir ce qui va se passer avec cette menace et avait que la domination du dollar américain. Et de quelle façon il pourra appliquer ce 100% de tarifs. Je ne crois pas que ce sera le cas.
- (voix de l'interprète) Steve alors, quelle façon le Canada pourra réagir à cela s'il y avait un changement de gouvernement?
- (voix de l'interprète) Eh bien, jusqu'à date nous avons aucune indication. Je pense qu'alors que nous continuons d'obtenir les différentes positions de la part des industries, du domaine du travail, les provinces et les territoires bien sûr, je crois que les entreprises savent que l'intérêt du gouvernement libéral et du NPD sont les mêmes. Je crois que s'il y avait un gouvernement conservateur, ils recevraient également le même genre de réactions de la part des industries. Alors, monsieur Poilievre croit peut-être qu'il a des relations plus rapprochées avec certaines contreparties aux États-Unis, d'un certain angle, mais je ne crois pas qu'il y aura beaucoup de changements à cause de la nature de l'industrie et ce qu'elle cherche à accomplir.
- (voix de l'interprète) Merci. Doug, une question vient d'entrée. Quelle est la position, la prévision bancaire, pour des coupures de taux d'intérêt comme conséquence de cette augmentation tarifaire?
- (voix de l'interprète) Eh bien, la Banque du Canada est dans une situation assez difficile. D'une part, le risque de croître serait biaisée par la coupure des taux d'intérêt. Cela pourrait mettre de la pression sur la croissance. Je pense ultimement que les menaces à la croissance domineront. Il faut être prudent. La Banque du Canada a augmenté de 2,5% des taux d'intérêt et le fera vers l'été de 2025. Si jamais il y avait des difficultés, il faudra envisager des augmentations de taux d'intérêt. Je dois vous dire que cette menace d'augmentations tarifaires augmentent les chances que la Banque du Canada on coupe beaucoup plus tôt les taux d'intérêt. En fait, vous savez, la prochaine fois que la Banque du Canada se rencontrera, ce sera après une de l'augmentation tarifaire frontaliers. Par conséquent, je crois qu'il faudrait s'attendre à une coupure de 50 points de base. La semaine prochaine, en fait.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Il y a beaucoup de choses sur quoi doivent réfléchir les entreprises. Les consommateurs également. J'aimerais que vous nous donniez vos réflexions ici en définitive. Qu'allez-vous faire à partir de maintenant?
- (voix de l'interprète) Eh bien, je crois que je veux savoir rapidement quelles seront les actions américaines. Si les tarifs sont instaurés initialement, il y aura une menace le 20 janvier prochain. Il y a également une négociation qui devra avoir lieu avant la fin de la période ... 2026. C'est-à-dire qu'il faudra aborder des négociations aussitôt que possible en 2025. Ce sera une période très difficile et chaotique sur le marché.
- (voix de l'interprète) Merci, Yung-Yu. Ce à quoi allez-vous être à l'affût?
- (voix de l'interprète) Alors, il faut examiner quelles sont les déclarations qui seront faites plus particulièrement sur la sécurité frontalière qui, pour Trump, constitue quelque chose qui doit être renforcée. C'est ce qu'ils demandent. C'est sa réponse à tout cela. (inaudible) Nous donne des idées sur ce qui va se passer. En plus de cette menace de hausses tarifaires, qu'est-ce qui va se passer? Est-ce qu'il y a des actions que nous pourrions prendre pour alléger la situation? Du côté du président Trump, est-ce qu'ils vont attendre que les mesures entrent en vigueur? Qu'il voit si les résultats sont satisfaisants de son côté ou pas.
- (voix de l'interprète) Je pense que ce que feront les États-Unis dans les semaines à venir seront quelque chose qui auront beaucoup de répercussions.
- (voix de l'interprète) Doug, qu'allez-vous surveiller?
- (voix de l'interprète) Même si cette menace est mise de l'avant, je crois que plusieurs partenaires commerciaux vont être menacés. On va vivre avec beaucoup plus de hausses tarifaires par menace de hausses tarifaires que ce à quoi nous sommes habitués. (inaudible). Il faudra alors que l'on compense par des taux d'intérêt beaucoup plus bas du côté canadien afin d'aider dans le domaine de l'habitation et de la consommation au Canada. Il faudra aider ces secteurs-là. Je crois qu'il n'y a aucun doute que cela est un enjeu. Étant donné cela, nous sommes ici pour vous aider avec nos experts dans le domaine commercial vous savez. Pour les consommateurs aussi à naviguer à travers cette période d'incertitude. Alors, qu'est-ce que les hausses tarifaires pourrait signifier pour tout le monde? Je tiens à remercier Steve, Doug et Yung-Yu. Vos renseignements ont été très appréciés. De grandes valeurs. Alors, vous avez offert beaucoup en termes de contextualisation à nos clients. Merci pour cette baladodiffusion. La baladodiffusion sera sur notre site Web, a commercial à BMO point comme. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à contacter le directeur des relations. Merci à tous et bonne fin de journée.
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A menacé du président désigné des États-Unis, Donald Trump, d’imposer un tarif de 25 % sur tous les produits canadiens et mexicains peut être un moyen de négocier avec d’importants partenaires commerciaux, mais cela ne diminue pas la nécessité urgente pour les marchés nord-américains de se préparer à des droits de douane potentiels.
C’était le principal point à retenir d’un événement numérique que BMO a organisé, The Trump Tariff Threat, une table ronde mettant en vedette :
-
Steve Verheul, Ancien négociateur commercial en chef du Canada
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(Modératrice) Allison Hakomaki, première vice-présidente et chef, Secteur public, secteurs émergents et comptes nationaux, Agricultures, BMO Entreprises, Canada
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Doug Porter, économiste en chef, BMO Groupe financier
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Yung-Yu Ma, chef des placements, BMO Gestion de patrimoine, É.-U.
Marchés Plus est accessible en direct sur tous les principaux réseaux, y compris Apple et Spotify.
* Ce balado est en anglais seulement.
Le milieu des affaires nord-américain a réagi fortement le 25 novembre, lorsque M. Trump a annoncé sur les médias sociaux qu’il s’engageait à « facturer au Mexique et au Canada un tarif de 25 % sur TOUS les produits entrant aux États-Unis ».
La publication a suscité de vives réactions des deux côtés de la frontière. En effet, les leaders des deux pays ont lancé une offensive diplomatique afin d’apaiser les relations avant l’investiture de M. Trump pour son deuxième mandat à la Maison-Blanche, le 20 janvier.
Risques liés à l’accès au marché américain
Peu de gens connaissent mieux l’importance d’une relation commerciale saine entre le Canada et les États-Unis que Steve Verheul, l’ancien négociateur commercial en chef du Canada, qui a travaillé à l’élaboration de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), qui a remplacé l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) pendant le premier mandat de M. Trump.
« Si le président désigné Donald Trump impose des tarifs de 25 % au Canada et au Mexique, ces pays auront un moins bon accès au marché américain que les 166 autres membres de l’Organisation mondiale du commerce, a expliqué M. Verheul.
Si Trump donne suite à sa menace tarifaire, seuls la Russie, la Corée du Nord et quelques autres pays auront un moins bon accès au marché américain que le Canada et le Mexique, qui sont les deux plus importants partenaires commerciaux des États-Unis. D’un certain point de vue, la situation semble peu crédible, mais cela ne signifie pas que nous ne devrions pas nous y préparer. »
Doug Porter, économiste en chef de BMO, a abondé en son sens. « Dans l’ensemble, les marchés financiers ne croient tout simplement pas que cela se produira », a-t-il déclaré. Il a toutefois souligné que le Canada doit tout de même aborder cette situation comme si les tarifs allaient être adoptés. Du point de vue du Canada, les risques liés à cette importante relation commerciale, même si des tarifs plus faibles devaient être imposés, sont trop importants pour être négligés.
Les tarifs et l’économie
« Les tarifs pourraient avoir une incidence inflationniste des deux côtés de la frontière, a déclaré M. Porter. Si on peut débattre de l’ampleur de l’effet inflationniste des tarifs, on peut à tout le moins s’accorder sur le fait que ceux-ci jetteraient du sable dans l’engrenage commercial. »
M. Porter a déclaré que la Chambre de commerce du Canada estime qu’un tarif de 25 % réduirait également d’environ deux points de pourcentage la croissance prévue du PIB du Canada au cours de la première année de sa mise en œuvre. La Banque du Canada devrait alors fixer son taux directeur entre 1,5 % et 2,5 % (alors qu’il est actuellement à 3,75 %). M. Porter a également ajouté que les tarifs feraient également probablement reculer le dollar canadien de 5 % à 10 % par rapport à ses niveaux actuels. Il est à noter qu’aucun des scénarios ne tient compte des mesures de représailles que pourraient prendre le Canada ou du ralentissement potentiel des investissements des entreprises.
« En effet, le Canada pourrait prendre des mesures de représailles, vraisemblablement en imposant ses propres tarifs sur les importations américaines ou en utilisant les taxes à l’exportation pour exercer des pressions sur certaines parties de l’économie américaine qui dépendent des biens canadiens, a déclaré M. Verheul. Le Canada se concentrerait sur certains domaines afin de maximiser les dommages et les irritants sur le marché américain. »
Allison Hakomaki, première vice-présidente et chef, Secteur public, secteurs émergents et comptes nationaux, Agricultures, BMO Entreprises, Canada, a fait remarquer qu’un certain nombre de membres de l’auditoire voulaient savoir quelle incidence les tarifs pourraient avoir sur le secteur de l’énergie.
M. Porter a répondu qu’il était peu probable qu’un différend commercial cible directement le secteur de l’énergie, car cela aurait des répercussions sur les deux pays. « Le prix du pétrole est au cœur des initiatives de M. Trump visant à réduire les coûts, a-t-il expliqué. Si les États-Unis tentaient d’exercer des pressions sur d’autres pays producteurs de pétrole comme l’Iran, le pétrole canadien deviendrait encore plus important. »
Il serait également compliqué pour le Canada de trouver un autre marché que le Midwest américain pour son pétrole, du moins à court terme. Non seulement il serait difficile d’expédier ce pétrole vers un nouveau marché, mais, comme Porter l’a souligné, les raffineries du Midwest sont spécialement établies pour traiter le type de pétrole brut qui provient du Canada.
Tarifs ciblés
Même si les États-Unis ne mettent pas en œuvre un tarif général de 25 %, Yung-Yu Ma, chef des placements à BMO Gestion de patrimoine, É.-U., a déclaré qu’il n’exclut pas l’utilisation de tarifs ciblés comme tactique de négociation. Pour M. Ma, la raison d’être des tarifs est la mise en œuvre de programmes que M. Trump juge importants, notamment le rapatriement de la production manufacturière aux États-Unis.
Dans l’ensemble, M. Ma s’attend à ce que M. Trump ne fasse l’objet d’aucune contrainte s’il donne suite à son plan d’imposition de tarifs sous quelque forme que ce soit. Il estime que ces mesures occuperont une place plus importante dans ses politiques que pendant son premier mandat, alors que sa plateforme électorale était axée sur les réductions d’impôt.
« Les réductions d’impôt joueront un rôle beaucoup moins important au cours de ce mandat, a déclaré M. Ma, soulignant que la situation budgétaire actuelle aux États-Unis ne laisse pas beaucoup de place pour des réductions importantes au-delà de l’élargissement des allégements fiscaux adoptés en 2017. Les tarifs, le commerce et cette idée de tenter de rapatrier la production manufacturière seront vraiment au cœur des politiques du gouvernement. »
Envisager la suite pour le Canada
Selon M. Verheul, l’enjeu aujourd’hui est que le Canada ne fait pas front commun contre M. Trump comme il l’a fait pendant les négociations de l’ACEUM. De plus, la situation politique actuelle au Canada est très différente, notamment les élections de 2025 et la diversité des situations politiques dans les provinces. « Nous ne parlons pas entièrement d’une seule voix dans les négociations, a souligné M. Verheul. Il est important que tout le monde soit sur la même page, car c’était notre plus grande force lors des dernières négociations. »
Par ailleurs, exclure le Mexique de la conversation serait une erreur, a déclaré M. Verheul. « Nous avons besoin du Mexique à la table des négociations, et pas seulement pour nous aider », a-t-il dit.
M. Verheul a reconnu que, en plus de renforcer la position de négociation du Canada, le Mexique contribuait de manière considérable à l’économie nord-américaine. « Leurs chaînes d’approvisionnement sont aussi étroitement liées aux États-Unis que les nôtres », a-t-il dit.
Peu importe les menaces, M. Porter a déclaré qu’il est clair que M. Trump sera un président ouvertement protectionniste qui continuera de brandir la menace d’éventuels tarifs contre certains de ses principaux partenaires commerciaux, y compris les pays amis. « N’édulcorons pas les choses, a-t-il dit. Ce sont les économies mexicaine et canadienne qui risquent d’en pâtir le plus. »
Marchés Plus Transcription
Mes salutations à tous. Je m'appelle Allison Hakomaki, je suis directrice agriculture national, secteur public et industries émergentes, de la Banque Montréal ... Banque de Montréal. Le président élu 2000 ... connaîtras pas menacé de mettre en vigueur, dans les premiers jours de son administration, un tarif uniforme de 25% sur tous les produits du Canada et du Mexique. Cela empêcherait également les gens d'entrer au Canada de façon illégale. Une telle mesure irait à l'encontre de l'ACEUM, un accord commercial que Trump a conclu au cours de son premier mandat. Après une secousse initiale, les marchés financiers sont quand même en bonne santé. Toutefois, si elles sont mises en oeuvre, les tarifs douaniers auront des conséquences de grande portée. La menace elle-même pourrait être suffisante pour que l'on renvoie les plans d'investissement à court terme. Nous allons explorer ces questions. Alors, de la dernière fois que nous avons négocié avec les États-Unis ... nous voulons maintenant savoir quels seront les prochaines étapes pour essayer de (inaudible) à cela. Alors, je suis heureux de vous présenter notre panel d'experts pour aujourd'hui. Steve Verheul est directeur de (inaudible). Ancien négociateur en chef pour le Canada. Doug Porter est directeur général et économiste en chef de la BMO. Doug nous aidera à comprendre les répercussions économiques et les tarifs est plus élevé parmi les partenaires commerciaux nord-américains. Yung-Yu Ma est le chef déplacement BMO gestion du patrimoine aux États-Unis. Nous allons commencer avec vous, Steve. À la lumière de votre expérience, que se passe-t-il habituellement dans les coulisses pour se préparer dans le potentiel des tarifs comme celui-ci? Quelles sont les implications et de quelle façon le Canada pourrait apporter cette situation? Merci beaucoup.
- Merci beaucoup. Vous savez, ça fait longtemps que le président élu Trump s'intéresse aux tarifs douaniers. Par exemple, on a voulu imposer ses tarifs douaniers au secteur de l'aluminium. Il a utilisé certaines dispositions, c'est là ... c'est-à-dire l'article 301 de la loi commerciale de 1974. Contre la Chine, par exemple. Alors, il a étudié cette notion-là en utilisant dans le cas d'urgence internationale. Alors, nous nous attendons à ce qu'il soit un grand adepte de ces tarifs douaniers. Il considère qu'avantages principaux pour les tarifs douaniers. Un de ces avantages, c'est de ramener la production aux États-Unis, c'est-à-dire plusieurs entreprises vont se relocaliser aux États-Unis plutôt que de vouloir ... tout simplement produire à l'étranger. Ainsi, on évite de payer les tarifs. Avec les tarifs douaniers, il va supplier au déficit. Nous savons que les niveaux commerciaux aussi ont des niveaux différents. Alors qu'on veut maintenir certaines choses au niveau douanier. Il veut aborder différentes difficultés à ces tarifs. Ils sont une source de revenus pour lui. Il considère maintenant cela de façon plus aiguë puisqu'il a poussé cette question-là un peu plus loin que lorsque c'était lors de son premier mandat. Récemment, il a augmenté de 10%, possiblement 15%, qu'il appliquerait contre tous les pays. Il a au moins établi un 60% d'augmentation pour la Chine, 25% pour le Canada et le Mexique contre les importations, bien sûr. Il nous savons pas quelles seront d'autres engagements. Tout cela reste à voir. Si le président élu Trump impose ses tarifs douaniers, à raison de 25%, ce sera un coup dur pour les économies canadiennes et mexicaines. Également, en considérant que notre première destination pour nous biens et bien sûr les États-Unis. C'est le point d'exportation pour nous. Nos économies sont intégrées. Les chaînes d'approvisionnement sont étroitement inter relié. Si ces tarifs sont instaurés, cela causera alors une période de difficulté pour le Canada. Également, nous savons que l'imposition de ces tarifs est au Canada et au Mexique, par exemple, si elles sont de 25%, cela laissera le Canada et le Mexique avec un accès beaucoup plus difficile au marché américain. Plus difficile que les 160 membres en fait ... du ... WTO. Alors, il s'agit de grandes difficultés. Mais il y en a également pour la Russie et la Corée du Nord. Alors, ce que nous devons décider, c'est quelle sera notre réaction, notre stratégie pour réagir à cela. Je crois que nous n'avons pas vraiment de vrais choix que tout simplement aborder les notions des raisons pour lesquelles le président élu Trump est en train de faire ces menaces. Par exemple, nous savons que le Canada ne contribue pas vraiment à ce problème. Le Mexique contribue pour beaucoup, beaucoup plus. Là où la fraction de 2% est issue de ceci. Alors, le président veut également maintenir la sécurité au niveau de ses frontières. Clairement, nous ne sommes pas dans ce genre de monde. Là ce que nous voulons faire, c'est réagir aux raisons pour lesquelles il a proféré ces menaces. Alors, le Canada veut établir des bonnes relations avec une nouvelle équipe. La semaine dernière, Trudeau s'est rendu à Mar-a-Lago chez Trump, plutôt que de prendre le téléphone. Il a préféré avoir une bonne interaction face à face avec la contrepartie. Au début pour le moins. Alors, une autre partie, c'est qu'une stratégie est de mobiliser le secteur privé aux États-Unis pour qu'ils s'opposent aux augmentations tarifaires par l'administration américaine. Nous avons certainement des commentaires de la part de Walmart et d'autres entreprises qui augmenterait le prix des biens considérablement. Également, le gouvernement canadien se prépare à toute possibilité si tout devrait aller de travers. Alors, cela signifie que l'on recherche une représaille imposant des tarifs contre les importations américaines ici au Canada. Bien sûr, tout cela met en danger l'ACEUM. Une partie de ces représailles, bien sûr, sont ce 25% de tarifs douaniers à travers les 500 milliards de dollars en exportations du Canada, ce qui est un chiffre de taille. Par conséquent, le Canada on pourrait essayer d'établir les mêmes tarifs. Par le fait, nous essayons de se préparer. Le Canada doit se préparer à prendre action immédiatement, aussitôt que le président élu Trump débutera son mandat. Vous savez, il s'agit d'une étape inacceptable. Merci beaucoup.
- Doug, j'aimerais vous passer la parole maintenant. Pourriez-vous nous indiquer quelle est le cadre qui régit tout cela, pour expliquer la motivation, et quelles sont les répercussions tarifaires que les États-Unis veulent imposer à l'économie canadienne?
- Premièrement, nous ne croyons pas que cela va entrer en vigueur. Si vous regardez, par exemple, ce qui se passe, le dollar canadien est assez stable. Ça va demeurer stable. Même depuis la période précédente. Cette menace ... la Bourse de Toronto gère en tout temps ce qui se passe. Je crois qu'il faut toutefois se préparer et déterminer ce que cela signifierait, cette imposition tarifaire accrue, pour notre économie canadienne. Alors, je pense que le président élu croit que les tarifs sont essentiellement à voie unique. Pour certaines choses, ça va, mais c'est comme si, par ce fait, l'économie américaine jetaient dans le rouage de l'économie du sable. Ça crée de la pression très élevée sur l'inflation, qui pourrait augmenter d'au moins 1%. Alors, ça, ça serait les répercussions de ces hausses tarifaires américaine. Alors, ce serait d'endommager les deux marchés d'exportation. Alors, je crois que c'est très difficile et négatif pour les économies mexicaines et canadiennes parce que nous exportons au moins 3 quarts de nos exportations vers les États-Unis. Alors, dans les deux économies c'est comme détenir 20% du PIB des deux économies. Alors, la Chambre de commerce canadienne suggère, par exemple, qu'on pourrait considérer des représailles. 25% de tarifs appliqué. On pourrait appliquer deux pourcentage différents et une coupure du PIB serait de 3%. Alors, il pourrait y avoir des réponses du côté politique, bien sûr. En réponse aux pressions fiscales et monétaire. Par exemple, pour étoffer avec certains chiffres, on pourrait dire qu'on pourrait faire baisser au moins les taux d'intérêt de 2,5% du jour au lendemain, jusqu'à en arriver, par exemple, à ce moment-ci à 3,75. Alors, nous parlons de 1,5% de tous du jour au lendemain qui se réaliserait. Alors, il faudrait tenir le contrôle sur notre économie. Par exemple, il faudrait considérer les pertes en PIB. Le soutien fiscal aussi. Alors, je crois que la dépréciation du dollar canadien pourrait limiter les dommages jusqu'à un certain point. Mais on pourrait dire qu'il y aura au moins 1 déclin de 1%. Dans l'habitation, également, il y aura des difficultés. Alors, il n'y a pas un bon avenir à l'horizon pour l'économie canadienne.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup de ces renseignements, Doug. Doug, j'aimerais vous passer la parole ... Yung-Yu Ma ... bon ... j'aimerais également vous parler de la façon dont on peut un peu ouvrir les horizons qui appartiennent aux menaces tarifaires.
- (voix de l'interprète) Est-ce que vous pourriez nous dire quelles sont vos réflexions?
- (voix de l'interprète) Oui. Merci beaucoup, Allison. Je crois qu'il faut comprendre le contexte. La façon dont le président Trump réfléchi aux tarifs et aux commerces. La façon dont il planifie d'instaurer également. Aux États-Unis, leurs représentants, Jamieson Greer, par exemple, aimerait parler également de ce qui se passe. Quelles seront les politiques et les objectifs menées de l'avant, les programmes et les politiques également qui sont considérés importantes par le président élu. Alors, je pense que le président Trump est très sérieux au sujet de ces différents aspects en particulier. On parle également des objectifs géopolitiques. Lorsque l'on parle, par exemple, d'utiliser les tarifs douaniers pour contrôler les frontières, lorsqu'on parle du contexte et quel sera le résultat de cela. Alors, ce que nous pensons de Trump 2.0 est très différent de ce que a été trempe 1,0. Vous savez, il était déjà quelque chose de l'externe de son propre parti. Maintenant, il a un bon contrôle du Parti républicain. Alors, par exemple, historiquement parlant, le parler de tarifs douaniers ne faisait pas partie de notre plate-forme. Alors, vous savez, après 8 ans, par exemple, bon, le fait qu'il soit élu. Et puis ils pensent qu'un ... qu'il a un mandat pour activer les changements dont il a parlé pendant sa campagne électorale. Au delà de cela, les tribunaux également ... ont plutôt travaillé en faveur du président. Alors, il n'y a rien qui pourrait (inaudible) si vous voulez. On ne lui parlera pas de bilan pour aller de l'avant. Il y a eu 8 ans de cela. Il y a eu 8 ans de cela également que le président Trump se concentrait sur la coupure d'imposition également. Bon, il avait signé des grandes politiques pour se faire. Étant donné la situation budgétaire maintenant aux États-Unis, on ne pourrait pas considérer outre que l'augmentation des tarifs douaniers pour la Chine, de couper l'imposition aux États-Unis. Alors, si on écoute un peu les représentants comme Jamieson Greer, par exemple, on dit que l'administration a des données sur lesquelles on observe qu'il n'y avait pas vraiment d'effets négatifs pour la prévision d'une augmentation tarifaire. Alors, qu'est-ce que cela veut dire? Dans ce cas-ci, alors que nous parlons de la sécurité frontalière, je pense que, par exemple, les crises frontalières tel que mentionné par Tom (inaudible). On regarde ce qui se passe avec cette crise frontalière. C'est quelque chose que le Canada devra aborder, devra négocier et renégocier. Cet accord de l'ACEUM. Donc, cela devra être fait avant 2026. Vous savez, le gouvernement Trump va répéter cette espèce de jeu théorique sur la mentalité en général. Alors, la question n'est pas seulement l'augmentation tarifaires et instaurer un tarif de 25%. C'est également de voir comment on peut laisser de côté certaines exportations du Canada vers les États-Unis. Il réfléchit à cela depuis les tout premiers jours de son administration. Alors, il se peut qu'il y aura certaines cibles tarifaires qui soit réalisé. Le Canada est en bonne position en termes de relations avec le président Trump. Vous savez, notre as se dans la manche est plutôt le pétrole, le pétrole que le Canada exporte aux États-Unis. Cela est primordiale. Primordial pour les initiatives du président Trump. Il voudra, par exemple, resserrer sa position contre l'Iran. Conséquemment, le Canada et son pétrole deviendra très important. Vous savez, le président Trump est vraiment engagé vers ces tarifs, beaucoup plus qu'il ne l'était qu'en 2017 et 2018.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup, Yung-Yu Ma. Ça Steve, j'aimerais qu'on vous cède la parole. De quelle façon croyez-vous que le Canada va pouvoir confronter cette menace tarifaire cette fois-ci?
- (voix de l'interprète) Je crois qu'on devra avoir ... en fait, je parle du gouvernement. On devra instaurer une réaction qui devra contrer cette formule mises de l'avant par le gouvernement. Par exemple, il faudra que le Canada se tourne vers d'autres sources, d'autres partenaires commerciaux, par exemple. On devra se concentrer également sur des secteurs qui pourront causer le maximum de dommages ou d'irritation sur le marché américain. Par exemple, lorsqu'on parle d'acier et d'aluminium. Nous avons déjà réagi à cela et nous avons établi des cibles. Par exemple, il y a des produits de luxe également, les bateaux de plaisance, les sécheuses et laveuses, les réfrigérateurs et tout le reste. Mais il faut axer nos actions sur les sénateurs et des personnes influentes qui pourraient bien les cibler et les atteindre. Alors, lorsqu'on parle de ses actions que l'on pourrait faire et prendre, on regarde en fait quelle serait l'application des tarifs sur tout. Le Canada doit réagir de façon plus ciblée sur des produits dont les Américains ont besoin, et qui pourrait causer le plus de dommages et avoir le plus de répercussions sur le marché américain.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Une autre question qui est à l'esprit de tous. Comment ces représentants ont un impact sur le commerce étranger? Et à quoi pourrait ressembler l'approche prise en 2025?
- (voix de l'interprète) Eh bien, la première réaction qu'il y a eu ... nous avons vu que le dollar canadien est le pinceau mexicain ont quand même subi certains affaiblissement. Donc, c'est une menace qui nous touche de très près. Bien sûr, personne ne veut voir une dépréciation qui suivra le 25%, pour le peso Mexicain et le dollar canadien. Par exemple, si on avait une application des tarifs à 25%, je pense qu'une dépréciation de la devise canadienne pourrait varier entre 5 à 10%. On pourrait dire que la valeur de notre dollar pourrait descendre jusqu'à 66 et sept, par exemple. Il faut regarder quelle serait cette baisse de la valeur de notre devise. Face à cette menace tarifaire. Je crois que la bonne réaction serait tout simplement de baisser la valeur de notre devise. Par exemple, ce n'est pas que le consommateur canadien va disparaître de la carte. Mais nous pensons que, dans le domaine de l'habitation et de la pente automobile, ils continuent leur remontée. Vous savez, toute cette histoire d'augmentations tarifaires est quelque chose qui aura une incidence sur notre PIB. Même si les tarifs ne seront pas appliquées, notre devise sera tout simplement en difficulté pour l'année prochaine.
- (voix de l'interprète) Merci. Alors, il nous fait plaisir de nous tourner vers nos experts. Nos experts en commerce international. Pour nous parler de l'incertitude et de la volatilité qu'il peut avoir ... qui peut avoir lieu sur nos marchés. Yung-Yu?
- (voix de l'interprète) J'aimerais aller plus profondément sur la façon dont la présidence se de Trump pourrait avoir comme implication sur les marchés. (inaudible). De quelle façon voyez-vous cela?
- (voix de l'interprète) Je crois qu'il y aura des répercussions inflationnaire également. Et puis, bon, en 2025 il y aura peut-être des coupures par le Trésor. Mais nous savons qu'aux États-Unis, la productivité va continuer d'être assez fort. C'est là où le Président regarde ce qu'il peut en tirer avec des augmentations tarifaires. À nouveau, il y a une entrevue avec Jamieson Greer de 45 minutes, par exemple, qui nous indiquent qu'est-ce qui sera sa représentation sous le président Trump. Il vient d'une économie très forte qui se donne des latitude pour mettre de l'avant certaines politiques que l'administration Trump veut mettre de l'avant avec ces augmentations tarifaires. Alors, on se dit est-ce qu'il y aura plus de volatilité en 2025 qu'en 2024? Est-ce qu'il y aura des difficultés qui seront rencontrées par cela ou y a-t-il toujours une trajectoire favorable? Et quelles seront les actions à prendre à cet égard-là de façon plus (inaudible)?
- (voix de l'interprète) Nous avons reçu plus d'une centaine de questions pendant l'inscription à cette réunion. Alors, nous allons parler de l'autre thème, l'augmentation tarifaire. Steve, j'aimerais me tourner vers vous. J'aimerais entendre quelles sont vos réflexions à l'égard du Mexique. Certains disent que le Canada devrait négocier de façon bilatérale avec les États-Unis. Je ne me trompe pas, le Mexique était là pour le Canada à la dernière ronde de négociations. Alors, quelle sera la réaction du Canada?
- (voix de l'interprète) Alors, je crois que nous devons avoir le Mexique à la table de négociations avec les États-Unis. Il y a eu de grandes difficultés à l'époque. Le Canada, avec le Mexique, se sont réunis ensemble pour lutter. Vous savez, il est toujours mieux d'avoir un partenaire un peu plus faible autour de la table lorsqu'on fait affaire avec les États-Unis. Parce que la plus grande dépression, ou des négociations futures, serait sur le Mexique plutôt que sur le Canada. Alors, on aurait une meilleure posture pour cette négociation et ce serait plus sur, si vous voulez.
- (voix de l'interprète) Vous savez, la chaîne d'approvisionnement, que ce soit la Mexicaine ou la Canadienne, est tissé très serré avec la chaîne d'approvisionnement américaine. (inaudible) Dans le secteur minier, par exemple. Dans la plupart des pays autour du monde, on parle de régionalisme, mais je crois que le Canada et que les États-Unis ont besoin du Mexique pour l'utiliser comme producteur à coût moins élevé et pour combler un peu cet écart. Nous n'avions pas ça en Amérique. Je crois que le Mexique deviendra un bon ailier. Ce que nous avons besoin du côté canadien ... sinon nous aurons une dure confrontation avec les Américains qui sont, bien sûr, beaucoup plus fort.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Excellent. Doug, je suis ici en Alberta. Je sais également que plusieurs personnes ont écrit pour nous demander quelles sont vos réflexions sur le fait que l'exportation de pétrole brut pourrait être affecté? Puisque nous exportons majoritairement vers les États-Unis. Eh bien, vous savez, le fait qu'on n'applique, par exemple, ces augmentations tarifaires, c'est quelque chose qui a très peu de crédibilité dans le domaine énergétique. Lorsqu'on parle du pétrole, par exemple. Vous savez, le 25% seraient absorbées par l'exportation en pétrole parce que les producteurs canadiens auraient des grandes difficultés à envoyer vers le Midwest et vers les acheteurs du Midwest. Alors, vous savez, ce n'est pas vraiment clair sur qui serait le plus affecté par tout cela. Je soupçonne que le fardeau sera partagée. Bien sûr, on va à réduire de cette façon la crédibilité de cette menace. Puisque le pétrole et l'électricité serait inclus sous cette enveloppe tarifaire ...
- (voix de l'interprète) Yung-Yu, avez-vous des réflexions à l'égard de l'énergie?
- (voix de l'interprète) Eh bien, lorsque je pense à l'énergie et à l'agriculture, le secteur des différents produits, je pense qu'il est plus possible que, par exemple, ça s'applique à ces domaines-là. Ce sera plutôt dans d'autres secteurs à des niveaux beaucoup moins élevés. Vous savez, les Américains à une grande sensibilité à l'augmentation de l'essence, par exemple. Les produits d'épicerie également. Alors, pendant la campagne, vous savez, on a étudié quels étaient les prix de l'épicerie et de l'essence. Alors, il est peu probable que l'administration choisi ce secteur-là. Ils vont tout simplement atteindre autre chose parce qu'ils comprendront la psychologie des consommateurs. Mais il y aura à nouveau des négociations et on devra se pencher sur l'ACEUM et renégocier le tout.
- (voix de l'interprète) Est-ce que je peux intervenir?
- (voix de l'interprète) Oui.
- (voix de l'interprète) Alors, par exemple, je crois que les secteurs où il y aura des exemptions tarifaires, ce sera pour les aliments et pour le pétrole et le cas. Mais d'une perspective canadienne, il est clairement entendu que le Canada devrait également appliquer significativement une (inaudible) tarifaire. Si c'est le cas, cette lutte aurait une escale à scions d'une certaine façon. Si ce genre d'action sera prise. (inaudible). Alors, à quoi ça va ressembler lorsqu'on parle de la Bourse canadienne de Toronto? Je crois qu'elle ne reflète pas l'économie canadienne au complet. Ça, si bien compris. Par exemple, nous avons vu le SCP 500 plus récemment et de quelle façon cela s'est déroulé. Ces derniers mois, on peut voir que la Bourse de Toronto est en train de sur performé sur le S et des 500. Est en train de sous-performé dans d'autres secteurs. Je crois que, pendant ces dernières années, on avait pensé qu'il fallait aller vers une récession. De faire baisser de 8% à 9% le taux inflationnaire au Canada et aux États-Unis. Maintenant, par contre, nous avons une croissance de 3% et je crois que cela est bien pour le marché des capitaux. Par conséquent, je pense que les marchés sont concentrés sur les aspects positifs de ce que le président élu Trump nous propose. Et que les réglementations seront allégés. Il y aura également un allégement des positions. Je crois qu'il y aura probablement, également, des diminutions de dépenses.
- (voix de l'interprète) Steve, vous avez récemment publié un texte sur comment le Canada sera en posture différente afin de pouvoir réagir à ce qui se passe cette fois-ci, comparativement à ce qui s'était passé précédemment. Faut-il se préparer pour le 20 janvier prochain?
- (voix de l'interprète) Vous savez, lors du premier mandat, nous avons dû négocier un nouvel accord. C'était l'ACEUM. Il y a eu des grands efforts de la part du Canada et apport de l'appui qui était offert également par les provinces et territoires canadiens. Maintenant, je crois que les provinces et les territoires ont une différente posture. Nous avons des nouveaux premiers ministres en Ontario, en Alberta, qui ont différentes idées. Ils ne sont pas vraiment à l'unisson sur les négociations. Il y aura des consultations pour que tout le monde soit en diapason pour savoir de quelle façon nous allons établir une seule stratégie et de quelle façon nous allons la livrer. Il est important, car de où on prenait la force dans les négociations, que le Canada avait, et la stratégie était comprise également. Aux États-Unis, il y avait eu très peu de consultations au sein de leurs industries.
- (voix de l'interprète) Merci. Yung-Yu, il y a plusieurs questions qui sont posées en ce qui a trait au portefeuille d'investissement. Pourriez-vous nous en parler, à savoir à quoi devrions-nous nous attendre lorsque nous parlons d'investissements aux États-Unis?
- (voix de l'interprète) Bien sûr. Je crois que le contexte et l'approche du président Trump, c'est d'arriver avec une grande annonce et puis de voir de quelle façon on peut secouer les choses. Même en ce qui a trait aux augmentations tarifaires. Donc, c'est la réalité de l'environnement. Il y a une incertitude qui règne aura tant que nous pensons que, pour les portefeuilles d'investissements, nous disons à nos clients que l'économie est encore saine aux États-Unis. Et que les marchés sont encore assez fort. Vous savez, cette productivité va permettre une croissance économique. De cette façon lors, on va pouvoir, lorsque tout cela se passe bien, être en mesure de manger notre gâteau de façon générale. Mais lorsqu'il y a de la productivité, qu'est-ce qui va se passer? Bon, pour les employeurs, par exemple, dans les services publics, il faut regarder qu'il y a un certain ralentissement. Alors, aux États-Unis, vous savez, il y aura des risques. On a pu le constater en 2018 lorsqu'il y avait cette guerre commerciale avec la Chine. Les marchés vont chuter de 1% ou deux pour rebondir, dépendamment de la façon que les choses vont se passer. Alors, nous croyons non que l'approche du président Trump est tout simplement une approche totale, si vous voulez. Il ne faut pas oublier qu'il avait renégocié pour quatre de ces entreprises. Il a renégocié tous. C'était pour avoir des meilleures conditions pour les États-Unis. C'est ce qu'il veut faire. Je ne sais pas si les États-Unis vont pouvoir bien supporter ce genre d'environnement-là. Nous ne disons pas qu'il s'agit de mauvais environnement pour l'instant. Mais il faut dire qu'outre le fait qu'il s'agisse d'un environnement sain, il faut préparer les gens à une volatilité. Alors, Trump a décidé d'imposer 100% de tarifs sur tous les pays faisant partie des pays du Groupe brique. Par exemple, nous avons des importations des plus grandes économies à travers le monde. Cela démontre le sérieux cas le président élu Trump pour effectuer ces menaces. Il a une énorme ... un énorme privilège. C'est un jeu de force. Alors, je ne crois pas qu'il va mettre une application pour cela, mais je crois que ce qui est très vrai, c'est que les États-Unis prennent très sérieusement les menaces de la part des pays BRICS. Si vous voulez, il est perturbé par cela. Très récemment, il y a eu un certain élan. Alors, pays de la BRIC ont essayé de réduire leur dépendance que le dollar américain, mais la devise américaine c'est repris et renforcer. Alors, bien évidemment, il y a toujours une question sous-jacente. Dans, il faut voir ce qui va se passer avec cette menace et avait que la domination du dollar américain. Et de quelle façon il pourra appliquer ce 100% de tarifs. Je ne crois pas que ce sera le cas.
- (voix de l'interprète) Steve alors, quelle façon le Canada pourra réagir à cela s'il y avait un changement de gouvernement?
- (voix de l'interprète) Eh bien, jusqu'à date nous avons aucune indication. Je pense qu'alors que nous continuons d'obtenir les différentes positions de la part des industries, du domaine du travail, les provinces et les territoires bien sûr, je crois que les entreprises savent que l'intérêt du gouvernement libéral et du NPD sont les mêmes. Je crois que s'il y avait un gouvernement conservateur, ils recevraient également le même genre de réactions de la part des industries. Alors, monsieur Poilievre croit peut-être qu'il a des relations plus rapprochées avec certaines contreparties aux États-Unis, d'un certain angle, mais je ne crois pas qu'il y aura beaucoup de changements à cause de la nature de l'industrie et ce qu'elle cherche à accomplir.
- (voix de l'interprète) Merci. Doug, une question vient d'entrée. Quelle est la position, la prévision bancaire, pour des coupures de taux d'intérêt comme conséquence de cette augmentation tarifaire?
- (voix de l'interprète) Eh bien, la Banque du Canada est dans une situation assez difficile. D'une part, le risque de croître serait biaisée par la coupure des taux d'intérêt. Cela pourrait mettre de la pression sur la croissance. Je pense ultimement que les menaces à la croissance domineront. Il faut être prudent. La Banque du Canada a augmenté de 2,5% des taux d'intérêt et le fera vers l'été de 2025. Si jamais il y avait des difficultés, il faudra envisager des augmentations de taux d'intérêt. Je dois vous dire que cette menace d'augmentations tarifaires augmentent les chances que la Banque du Canada on coupe beaucoup plus tôt les taux d'intérêt. En fait, vous savez, la prochaine fois que la Banque du Canada se rencontrera, ce sera après une de l'augmentation tarifaire frontaliers. Par conséquent, je crois qu'il faudrait s'attendre à une coupure de 50 points de base. La semaine prochaine, en fait.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Il y a beaucoup de choses sur quoi doivent réfléchir les entreprises. Les consommateurs également. J'aimerais que vous nous donniez vos réflexions ici en définitive. Qu'allez-vous faire à partir de maintenant?
- (voix de l'interprète) Eh bien, je crois que je veux savoir rapidement quelles seront les actions américaines. Si les tarifs sont instaurés initialement, il y aura une menace le 20 janvier prochain. Il y a également une négociation qui devra avoir lieu avant la fin de la période ... 2026. C'est-à-dire qu'il faudra aborder des négociations aussitôt que possible en 2025. Ce sera une période très difficile et chaotique sur le marché.
- (voix de l'interprète) Merci, Yung-Yu. Ce à quoi allez-vous être à l'affût?
- (voix de l'interprète) Alors, il faut examiner quelles sont les déclarations qui seront faites plus particulièrement sur la sécurité frontalière qui, pour Trump, constitue quelque chose qui doit être renforcée. C'est ce qu'ils demandent. C'est sa réponse à tout cela. (inaudible) Nous donne des idées sur ce qui va se passer. En plus de cette menace de hausses tarifaires, qu'est-ce qui va se passer? Est-ce qu'il y a des actions que nous pourrions prendre pour alléger la situation? Du côté du président Trump, est-ce qu'ils vont attendre que les mesures entrent en vigueur? Qu'il voit si les résultats sont satisfaisants de son côté ou pas.
- (voix de l'interprète) Je pense que ce que feront les États-Unis dans les semaines à venir seront quelque chose qui auront beaucoup de répercussions.
- (voix de l'interprète) Doug, qu'allez-vous surveiller?
- (voix de l'interprète) Même si cette menace est mise de l'avant, je crois que plusieurs partenaires commerciaux vont être menacés. On va vivre avec beaucoup plus de hausses tarifaires par menace de hausses tarifaires que ce à quoi nous sommes habitués. (inaudible). Il faudra alors que l'on compense par des taux d'intérêt beaucoup plus bas du côté canadien afin d'aider dans le domaine de l'habitation et de la consommation au Canada. Il faudra aider ces secteurs-là. Je crois qu'il n'y a aucun doute que cela est un enjeu. Étant donné cela, nous sommes ici pour vous aider avec nos experts dans le domaine commercial vous savez. Pour les consommateurs aussi à naviguer à travers cette période d'incertitude. Alors, qu'est-ce que les hausses tarifaires pourrait signifier pour tout le monde? Je tiens à remercier Steve, Doug et Yung-Yu. Vos renseignements ont été très appréciés. De grandes valeurs. Alors, vous avez offert beaucoup en termes de contextualisation à nos clients. Merci pour cette baladodiffusion. La baladodiffusion sera sur notre site Web, a commercial à BMO point comme. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à contacter le directeur des relations. Merci à tous et bonne fin de journée.
Védéo transcription
Mes salutations à tous. Je m'appelle Allison Hakomaki, je suis directrice agriculture national, secteur public et industries émergentes, de la Banque Montréal ... Banque de Montréal. Le président élu 2000 ... connaîtras pas menacé de mettre en vigueur, dans les premiers jours de son administration, un tarif uniforme de 25% sur tous les produits du Canada et du Mexique. Cela empêcherait également les gens d'entrer au Canada de façon illégale. Une telle mesure irait à l'encontre de l'ACEUM, un accord commercial que Trump a conclu au cours de son premier mandat. Après une secousse initiale, les marchés financiers sont quand même en bonne santé. Toutefois, si elles sont mises en oeuvre, les tarifs douaniers auront des conséquences de grande portée. La menace elle-même pourrait être suffisante pour que l'on renvoie les plans d'investissement à court terme. Nous allons explorer ces questions. Alors, de la dernière fois que nous avons négocié avec les États-Unis ... nous voulons maintenant savoir quels seront les prochaines étapes pour essayer de (inaudible) à cela. Alors, je suis heureux de vous présenter notre panel d'experts pour aujourd'hui. Steve Verheul est directeur de (inaudible). Ancien négociateur en chef pour le Canada. Doug Porter est directeur général et économiste en chef de la BMO. Doug nous aidera à comprendre les répercussions économiques et les tarifs est plus élevé parmi les partenaires commerciaux nord-américains. Yung-Yu Ma est le chef déplacement BMO gestion du patrimoine aux États-Unis. Nous allons commencer avec vous, Steve. À la lumière de votre expérience, que se passe-t-il habituellement dans les coulisses pour se préparer dans le potentiel des tarifs comme celui-ci? Quelles sont les implications et de quelle façon le Canada pourrait apporter cette situation? Merci beaucoup.
- Merci beaucoup. Vous savez, ça fait longtemps que le président élu Trump s'intéresse aux tarifs douaniers. Par exemple, on a voulu imposer ses tarifs douaniers au secteur de l'aluminium. Il a utilisé certaines dispositions, c'est là ... c'est-à-dire l'article 301 de la loi commerciale de 1974. Contre la Chine, par exemple. Alors, il a étudié cette notion-là en utilisant dans le cas d'urgence internationale. Alors, nous nous attendons à ce qu'il soit un grand adepte de ces tarifs douaniers. Il considère qu'avantages principaux pour les tarifs douaniers. Un de ces avantages, c'est de ramener la production aux États-Unis, c'est-à-dire plusieurs entreprises vont se relocaliser aux États-Unis plutôt que de vouloir ... tout simplement produire à l'étranger. Ainsi, on évite de payer les tarifs. Avec les tarifs douaniers, il va supplier au déficit. Nous savons que les niveaux commerciaux aussi ont des niveaux différents. Alors qu'on veut maintenir certaines choses au niveau douanier. Il veut aborder différentes difficultés à ces tarifs. Ils sont une source de revenus pour lui. Il considère maintenant cela de façon plus aiguë puisqu'il a poussé cette question-là un peu plus loin que lorsque c'était lors de son premier mandat. Récemment, il a augmenté de 10%, possiblement 15%, qu'il appliquerait contre tous les pays. Il a au moins établi un 60% d'augmentation pour la Chine, 25% pour le Canada et le Mexique contre les importations, bien sûr. Il nous savons pas quelles seront d'autres engagements. Tout cela reste à voir. Si le président élu Trump impose ses tarifs douaniers, à raison de 25%, ce sera un coup dur pour les économies canadiennes et mexicaines. Également, en considérant que notre première destination pour nous biens et bien sûr les États-Unis. C'est le point d'exportation pour nous. Nos économies sont intégrées. Les chaînes d'approvisionnement sont étroitement inter relié. Si ces tarifs sont instaurés, cela causera alors une période de difficulté pour le Canada. Également, nous savons que l'imposition de ces tarifs est au Canada et au Mexique, par exemple, si elles sont de 25%, cela laissera le Canada et le Mexique avec un accès beaucoup plus difficile au marché américain. Plus difficile que les 160 membres en fait ... du ... WTO. Alors, il s'agit de grandes difficultés. Mais il y en a également pour la Russie et la Corée du Nord. Alors, ce que nous devons décider, c'est quelle sera notre réaction, notre stratégie pour réagir à cela. Je crois que nous n'avons pas vraiment de vrais choix que tout simplement aborder les notions des raisons pour lesquelles le président élu Trump est en train de faire ces menaces. Par exemple, nous savons que le Canada ne contribue pas vraiment à ce problème. Le Mexique contribue pour beaucoup, beaucoup plus. Là où la fraction de 2% est issue de ceci. Alors, le président veut également maintenir la sécurité au niveau de ses frontières. Clairement, nous ne sommes pas dans ce genre de monde. Là ce que nous voulons faire, c'est réagir aux raisons pour lesquelles il a proféré ces menaces. Alors, le Canada veut établir des bonnes relations avec une nouvelle équipe. La semaine dernière, Trudeau s'est rendu à Mar-a-Lago chez Trump, plutôt que de prendre le téléphone. Il a préféré avoir une bonne interaction face à face avec la contrepartie. Au début pour le moins. Alors, une autre partie, c'est qu'une stratégie est de mobiliser le secteur privé aux États-Unis pour qu'ils s'opposent aux augmentations tarifaires par l'administration américaine. Nous avons certainement des commentaires de la part de Walmart et d'autres entreprises qui augmenterait le prix des biens considérablement. Également, le gouvernement canadien se prépare à toute possibilité si tout devrait aller de travers. Alors, cela signifie que l'on recherche une représaille imposant des tarifs contre les importations américaines ici au Canada. Bien sûr, tout cela met en danger l'ACEUM. Une partie de ces représailles, bien sûr, sont ce 25% de tarifs douaniers à travers les 500 milliards de dollars en exportations du Canada, ce qui est un chiffre de taille. Par conséquent, le Canada on pourrait essayer d'établir les mêmes tarifs. Par le fait, nous essayons de se préparer. Le Canada doit se préparer à prendre action immédiatement, aussitôt que le président élu Trump débutera son mandat. Vous savez, il s'agit d'une étape inacceptable. Merci beaucoup.
- Doug, j'aimerais vous passer la parole maintenant. Pourriez-vous nous indiquer quelle est le cadre qui régit tout cela, pour expliquer la motivation, et quelles sont les répercussions tarifaires que les États-Unis veulent imposer à l'économie canadienne?
- Premièrement, nous ne croyons pas que cela va entrer en vigueur. Si vous regardez, par exemple, ce qui se passe, le dollar canadien est assez stable. Ça va demeurer stable. Même depuis la période précédente. Cette menace ... la Bourse de Toronto gère en tout temps ce qui se passe. Je crois qu'il faut toutefois se préparer et déterminer ce que cela signifierait, cette imposition tarifaire accrue, pour notre économie canadienne. Alors, je pense que le président élu croit que les tarifs sont essentiellement à voie unique. Pour certaines choses, ça va, mais c'est comme si, par ce fait, l'économie américaine jetaient dans le rouage de l'économie du sable. Ça crée de la pression très élevée sur l'inflation, qui pourrait augmenter d'au moins 1%. Alors, ça, ça serait les répercussions de ces hausses tarifaires américaine. Alors, ce serait d'endommager les deux marchés d'exportation. Alors, je crois que c'est très difficile et négatif pour les économies mexicaines et canadiennes parce que nous exportons au moins 3 quarts de nos exportations vers les États-Unis. Alors, dans les deux économies c'est comme détenir 20% du PIB des deux économies. Alors, la Chambre de commerce canadienne suggère, par exemple, qu'on pourrait considérer des représailles. 25% de tarifs appliqué. On pourrait appliquer deux pourcentage différents et une coupure du PIB serait de 3%. Alors, il pourrait y avoir des réponses du côté politique, bien sûr. En réponse aux pressions fiscales et monétaire. Par exemple, pour étoffer avec certains chiffres, on pourrait dire qu'on pourrait faire baisser au moins les taux d'intérêt de 2,5% du jour au lendemain, jusqu'à en arriver, par exemple, à ce moment-ci à 3,75. Alors, nous parlons de 1,5% de tous du jour au lendemain qui se réaliserait. Alors, il faudrait tenir le contrôle sur notre économie. Par exemple, il faudrait considérer les pertes en PIB. Le soutien fiscal aussi. Alors, je crois que la dépréciation du dollar canadien pourrait limiter les dommages jusqu'à un certain point. Mais on pourrait dire qu'il y aura au moins 1 déclin de 1%. Dans l'habitation, également, il y aura des difficultés. Alors, il n'y a pas un bon avenir à l'horizon pour l'économie canadienne.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup de ces renseignements, Doug. Doug, j'aimerais vous passer la parole ... Yung-Yu Ma ... bon ... j'aimerais également vous parler de la façon dont on peut un peu ouvrir les horizons qui appartiennent aux menaces tarifaires.
- (voix de l'interprète) Est-ce que vous pourriez nous dire quelles sont vos réflexions?
- (voix de l'interprète) Oui. Merci beaucoup, Allison. Je crois qu'il faut comprendre le contexte. La façon dont le président Trump réfléchi aux tarifs et aux commerces. La façon dont il planifie d'instaurer également. Aux États-Unis, leurs représentants, Jamieson Greer, par exemple, aimerait parler également de ce qui se passe. Quelles seront les politiques et les objectifs menées de l'avant, les programmes et les politiques également qui sont considérés importantes par le président élu. Alors, je pense que le président Trump est très sérieux au sujet de ces différents aspects en particulier. On parle également des objectifs géopolitiques. Lorsque l'on parle, par exemple, d'utiliser les tarifs douaniers pour contrôler les frontières, lorsqu'on parle du contexte et quel sera le résultat de cela. Alors, ce que nous pensons de Trump 2.0 est très différent de ce que a été trempe 1,0. Vous savez, il était déjà quelque chose de l'externe de son propre parti. Maintenant, il a un bon contrôle du Parti républicain. Alors, par exemple, historiquement parlant, le parler de tarifs douaniers ne faisait pas partie de notre plate-forme. Alors, vous savez, après 8 ans, par exemple, bon, le fait qu'il soit élu. Et puis ils pensent qu'un ... qu'il a un mandat pour activer les changements dont il a parlé pendant sa campagne électorale. Au delà de cela, les tribunaux également ... ont plutôt travaillé en faveur du président. Alors, il n'y a rien qui pourrait (inaudible) si vous voulez. On ne lui parlera pas de bilan pour aller de l'avant. Il y a eu 8 ans de cela. Il y a eu 8 ans de cela également que le président Trump se concentrait sur la coupure d'imposition également. Bon, il avait signé des grandes politiques pour se faire. Étant donné la situation budgétaire maintenant aux États-Unis, on ne pourrait pas considérer outre que l'augmentation des tarifs douaniers pour la Chine, de couper l'imposition aux États-Unis. Alors, si on écoute un peu les représentants comme Jamieson Greer, par exemple, on dit que l'administration a des données sur lesquelles on observe qu'il n'y avait pas vraiment d'effets négatifs pour la prévision d'une augmentation tarifaire. Alors, qu'est-ce que cela veut dire? Dans ce cas-ci, alors que nous parlons de la sécurité frontalière, je pense que, par exemple, les crises frontalières tel que mentionné par Tom (inaudible). On regarde ce qui se passe avec cette crise frontalière. C'est quelque chose que le Canada devra aborder, devra négocier et renégocier. Cet accord de l'ACEUM. Donc, cela devra être fait avant 2026. Vous savez, le gouvernement Trump va répéter cette espèce de jeu théorique sur la mentalité en général. Alors, la question n'est pas seulement l'augmentation tarifaires et instaurer un tarif de 25%. C'est également de voir comment on peut laisser de côté certaines exportations du Canada vers les États-Unis. Il réfléchit à cela depuis les tout premiers jours de son administration. Alors, il se peut qu'il y aura certaines cibles tarifaires qui soit réalisé. Le Canada est en bonne position en termes de relations avec le président Trump. Vous savez, notre as se dans la manche est plutôt le pétrole, le pétrole que le Canada exporte aux États-Unis. Cela est primordiale. Primordial pour les initiatives du président Trump. Il voudra, par exemple, resserrer sa position contre l'Iran. Conséquemment, le Canada et son pétrole deviendra très important. Vous savez, le président Trump est vraiment engagé vers ces tarifs, beaucoup plus qu'il ne l'était qu'en 2017 et 2018.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup, Yung-Yu Ma. Ça Steve, j'aimerais qu'on vous cède la parole. De quelle façon croyez-vous que le Canada va pouvoir confronter cette menace tarifaire cette fois-ci?
- (voix de l'interprète) Je crois qu'on devra avoir ... en fait, je parle du gouvernement. On devra instaurer une réaction qui devra contrer cette formule mises de l'avant par le gouvernement. Par exemple, il faudra que le Canada se tourne vers d'autres sources, d'autres partenaires commerciaux, par exemple. On devra se concentrer également sur des secteurs qui pourront causer le maximum de dommages ou d'irritation sur le marché américain. Par exemple, lorsqu'on parle d'acier et d'aluminium. Nous avons déjà réagi à cela et nous avons établi des cibles. Par exemple, il y a des produits de luxe également, les bateaux de plaisance, les sécheuses et laveuses, les réfrigérateurs et tout le reste. Mais il faut axer nos actions sur les sénateurs et des personnes influentes qui pourraient bien les cibler et les atteindre. Alors, lorsqu'on parle de ses actions que l'on pourrait faire et prendre, on regarde en fait quelle serait l'application des tarifs sur tout. Le Canada doit réagir de façon plus ciblée sur des produits dont les Américains ont besoin, et qui pourrait causer le plus de dommages et avoir le plus de répercussions sur le marché américain.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Une autre question qui est à l'esprit de tous. Comment ces représentants ont un impact sur le commerce étranger? Et à quoi pourrait ressembler l'approche prise en 2025?
- (voix de l'interprète) Eh bien, la première réaction qu'il y a eu ... nous avons vu que le dollar canadien est le pinceau mexicain ont quand même subi certains affaiblissement. Donc, c'est une menace qui nous touche de très près. Bien sûr, personne ne veut voir une dépréciation qui suivra le 25%, pour le peso Mexicain et le dollar canadien. Par exemple, si on avait une application des tarifs à 25%, je pense qu'une dépréciation de la devise canadienne pourrait varier entre 5 à 10%. On pourrait dire que la valeur de notre dollar pourrait descendre jusqu'à 66 et sept, par exemple. Il faut regarder quelle serait cette baisse de la valeur de notre devise. Face à cette menace tarifaire. Je crois que la bonne réaction serait tout simplement de baisser la valeur de notre devise. Par exemple, ce n'est pas que le consommateur canadien va disparaître de la carte. Mais nous pensons que, dans le domaine de l'habitation et de la pente automobile, ils continuent leur remontée. Vous savez, toute cette histoire d'augmentations tarifaires est quelque chose qui aura une incidence sur notre PIB. Même si les tarifs ne seront pas appliquées, notre devise sera tout simplement en difficulté pour l'année prochaine.
- (voix de l'interprète) Merci. Alors, il nous fait plaisir de nous tourner vers nos experts. Nos experts en commerce international. Pour nous parler de l'incertitude et de la volatilité qu'il peut avoir ... qui peut avoir lieu sur nos marchés. Yung-Yu?
- (voix de l'interprète) J'aimerais aller plus profondément sur la façon dont la présidence se de Trump pourrait avoir comme implication sur les marchés. (inaudible). De quelle façon voyez-vous cela?
- (voix de l'interprète) Je crois qu'il y aura des répercussions inflationnaire également. Et puis, bon, en 2025 il y aura peut-être des coupures par le Trésor. Mais nous savons qu'aux États-Unis, la productivité va continuer d'être assez fort. C'est là où le Président regarde ce qu'il peut en tirer avec des augmentations tarifaires. À nouveau, il y a une entrevue avec Jamieson Greer de 45 minutes, par exemple, qui nous indiquent qu'est-ce qui sera sa représentation sous le président Trump. Il vient d'une économie très forte qui se donne des latitude pour mettre de l'avant certaines politiques que l'administration Trump veut mettre de l'avant avec ces augmentations tarifaires. Alors, on se dit est-ce qu'il y aura plus de volatilité en 2025 qu'en 2024? Est-ce qu'il y aura des difficultés qui seront rencontrées par cela ou y a-t-il toujours une trajectoire favorable? Et quelles seront les actions à prendre à cet égard-là de façon plus (inaudible)?
- (voix de l'interprète) Nous avons reçu plus d'une centaine de questions pendant l'inscription à cette réunion. Alors, nous allons parler de l'autre thème, l'augmentation tarifaire. Steve, j'aimerais me tourner vers vous. J'aimerais entendre quelles sont vos réflexions à l'égard du Mexique. Certains disent que le Canada devrait négocier de façon bilatérale avec les États-Unis. Je ne me trompe pas, le Mexique était là pour le Canada à la dernière ronde de négociations. Alors, quelle sera la réaction du Canada?
- (voix de l'interprète) Alors, je crois que nous devons avoir le Mexique à la table de négociations avec les États-Unis. Il y a eu de grandes difficultés à l'époque. Le Canada, avec le Mexique, se sont réunis ensemble pour lutter. Vous savez, il est toujours mieux d'avoir un partenaire un peu plus faible autour de la table lorsqu'on fait affaire avec les États-Unis. Parce que la plus grande dépression, ou des négociations futures, serait sur le Mexique plutôt que sur le Canada. Alors, on aurait une meilleure posture pour cette négociation et ce serait plus sur, si vous voulez.
- (voix de l'interprète) Vous savez, la chaîne d'approvisionnement, que ce soit la Mexicaine ou la Canadienne, est tissé très serré avec la chaîne d'approvisionnement américaine. (inaudible) Dans le secteur minier, par exemple. Dans la plupart des pays autour du monde, on parle de régionalisme, mais je crois que le Canada et que les États-Unis ont besoin du Mexique pour l'utiliser comme producteur à coût moins élevé et pour combler un peu cet écart. Nous n'avions pas ça en Amérique. Je crois que le Mexique deviendra un bon ailier. Ce que nous avons besoin du côté canadien ... sinon nous aurons une dure confrontation avec les Américains qui sont, bien sûr, beaucoup plus fort.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Excellent. Doug, je suis ici en Alberta. Je sais également que plusieurs personnes ont écrit pour nous demander quelles sont vos réflexions sur le fait que l'exportation de pétrole brut pourrait être affecté? Puisque nous exportons majoritairement vers les États-Unis. Eh bien, vous savez, le fait qu'on n'applique, par exemple, ces augmentations tarifaires, c'est quelque chose qui a très peu de crédibilité dans le domaine énergétique. Lorsqu'on parle du pétrole, par exemple. Vous savez, le 25% seraient absorbées par l'exportation en pétrole parce que les producteurs canadiens auraient des grandes difficultés à envoyer vers le Midwest et vers les acheteurs du Midwest. Alors, vous savez, ce n'est pas vraiment clair sur qui serait le plus affecté par tout cela. Je soupçonne que le fardeau sera partagée. Bien sûr, on va à réduire de cette façon la crédibilité de cette menace. Puisque le pétrole et l'électricité serait inclus sous cette enveloppe tarifaire ...
- (voix de l'interprète) Yung-Yu, avez-vous des réflexions à l'égard de l'énergie?
- (voix de l'interprète) Eh bien, lorsque je pense à l'énergie et à l'agriculture, le secteur des différents produits, je pense qu'il est plus possible que, par exemple, ça s'applique à ces domaines-là. Ce sera plutôt dans d'autres secteurs à des niveaux beaucoup moins élevés. Vous savez, les Américains à une grande sensibilité à l'augmentation de l'essence, par exemple. Les produits d'épicerie également. Alors, pendant la campagne, vous savez, on a étudié quels étaient les prix de l'épicerie et de l'essence. Alors, il est peu probable que l'administration choisi ce secteur-là. Ils vont tout simplement atteindre autre chose parce qu'ils comprendront la psychologie des consommateurs. Mais il y aura à nouveau des négociations et on devra se pencher sur l'ACEUM et renégocier le tout.
- (voix de l'interprète) Est-ce que je peux intervenir?
- (voix de l'interprète) Oui.
- (voix de l'interprète) Alors, par exemple, je crois que les secteurs où il y aura des exemptions tarifaires, ce sera pour les aliments et pour le pétrole et le cas. Mais d'une perspective canadienne, il est clairement entendu que le Canada devrait également appliquer significativement une (inaudible) tarifaire. Si c'est le cas, cette lutte aurait une escale à scions d'une certaine façon. Si ce genre d'action sera prise. (inaudible). Alors, à quoi ça va ressembler lorsqu'on parle de la Bourse canadienne de Toronto? Je crois qu'elle ne reflète pas l'économie canadienne au complet. Ça, si bien compris. Par exemple, nous avons vu le SCP 500 plus récemment et de quelle façon cela s'est déroulé. Ces derniers mois, on peut voir que la Bourse de Toronto est en train de sur performé sur le S et des 500. Est en train de sous-performé dans d'autres secteurs. Je crois que, pendant ces dernières années, on avait pensé qu'il fallait aller vers une récession. De faire baisser de 8% à 9% le taux inflationnaire au Canada et aux États-Unis. Maintenant, par contre, nous avons une croissance de 3% et je crois que cela est bien pour le marché des capitaux. Par conséquent, je pense que les marchés sont concentrés sur les aspects positifs de ce que le président élu Trump nous propose. Et que les réglementations seront allégés. Il y aura également un allégement des positions. Je crois qu'il y aura probablement, également, des diminutions de dépenses.
- (voix de l'interprète) Steve, vous avez récemment publié un texte sur comment le Canada sera en posture différente afin de pouvoir réagir à ce qui se passe cette fois-ci, comparativement à ce qui s'était passé précédemment. Faut-il se préparer pour le 20 janvier prochain?
- (voix de l'interprète) Vous savez, lors du premier mandat, nous avons dû négocier un nouvel accord. C'était l'ACEUM. Il y a eu des grands efforts de la part du Canada et apport de l'appui qui était offert également par les provinces et territoires canadiens. Maintenant, je crois que les provinces et les territoires ont une différente posture. Nous avons des nouveaux premiers ministres en Ontario, en Alberta, qui ont différentes idées. Ils ne sont pas vraiment à l'unisson sur les négociations. Il y aura des consultations pour que tout le monde soit en diapason pour savoir de quelle façon nous allons établir une seule stratégie et de quelle façon nous allons la livrer. Il est important, car de où on prenait la force dans les négociations, que le Canada avait, et la stratégie était comprise également. Aux États-Unis, il y avait eu très peu de consultations au sein de leurs industries.
- (voix de l'interprète) Merci. Yung-Yu, il y a plusieurs questions qui sont posées en ce qui a trait au portefeuille d'investissement. Pourriez-vous nous en parler, à savoir à quoi devrions-nous nous attendre lorsque nous parlons d'investissements aux États-Unis?
- (voix de l'interprète) Bien sûr. Je crois que le contexte et l'approche du président Trump, c'est d'arriver avec une grande annonce et puis de voir de quelle façon on peut secouer les choses. Même en ce qui a trait aux augmentations tarifaires. Donc, c'est la réalité de l'environnement. Il y a une incertitude qui règne aura tant que nous pensons que, pour les portefeuilles d'investissements, nous disons à nos clients que l'économie est encore saine aux États-Unis. Et que les marchés sont encore assez fort. Vous savez, cette productivité va permettre une croissance économique. De cette façon lors, on va pouvoir, lorsque tout cela se passe bien, être en mesure de manger notre gâteau de façon générale. Mais lorsqu'il y a de la productivité, qu'est-ce qui va se passer? Bon, pour les employeurs, par exemple, dans les services publics, il faut regarder qu'il y a un certain ralentissement. Alors, aux États-Unis, vous savez, il y aura des risques. On a pu le constater en 2018 lorsqu'il y avait cette guerre commerciale avec la Chine. Les marchés vont chuter de 1% ou deux pour rebondir, dépendamment de la façon que les choses vont se passer. Alors, nous croyons non que l'approche du président Trump est tout simplement une approche totale, si vous voulez. Il ne faut pas oublier qu'il avait renégocié pour quatre de ces entreprises. Il a renégocié tous. C'était pour avoir des meilleures conditions pour les États-Unis. C'est ce qu'il veut faire. Je ne sais pas si les États-Unis vont pouvoir bien supporter ce genre d'environnement-là. Nous ne disons pas qu'il s'agit de mauvais environnement pour l'instant. Mais il faut dire qu'outre le fait qu'il s'agisse d'un environnement sain, il faut préparer les gens à une volatilité. Alors, Trump a décidé d'imposer 100% de tarifs sur tous les pays faisant partie des pays du Groupe brique. Par exemple, nous avons des importations des plus grandes économies à travers le monde. Cela démontre le sérieux cas le président élu Trump pour effectuer ces menaces. Il a une énorme ... un énorme privilège. C'est un jeu de force. Alors, je ne crois pas qu'il va mettre une application pour cela, mais je crois que ce qui est très vrai, c'est que les États-Unis prennent très sérieusement les menaces de la part des pays BRICS. Si vous voulez, il est perturbé par cela. Très récemment, il y a eu un certain élan. Alors, pays de la BRIC ont essayé de réduire leur dépendance que le dollar américain, mais la devise américaine c'est repris et renforcer. Alors, bien évidemment, il y a toujours une question sous-jacente. Dans, il faut voir ce qui va se passer avec cette menace et avait que la domination du dollar américain. Et de quelle façon il pourra appliquer ce 100% de tarifs. Je ne crois pas que ce sera le cas.
- (voix de l'interprète) Steve alors, quelle façon le Canada pourra réagir à cela s'il y avait un changement de gouvernement?
- (voix de l'interprète) Eh bien, jusqu'à date nous avons aucune indication. Je pense qu'alors que nous continuons d'obtenir les différentes positions de la part des industries, du domaine du travail, les provinces et les territoires bien sûr, je crois que les entreprises savent que l'intérêt du gouvernement libéral et du NPD sont les mêmes. Je crois que s'il y avait un gouvernement conservateur, ils recevraient également le même genre de réactions de la part des industries. Alors, monsieur Poilievre croit peut-être qu'il a des relations plus rapprochées avec certaines contreparties aux États-Unis, d'un certain angle, mais je ne crois pas qu'il y aura beaucoup de changements à cause de la nature de l'industrie et ce qu'elle cherche à accomplir.
- (voix de l'interprète) Merci. Doug, une question vient d'entrée. Quelle est la position, la prévision bancaire, pour des coupures de taux d'intérêt comme conséquence de cette augmentation tarifaire?
- (voix de l'interprète) Eh bien, la Banque du Canada est dans une situation assez difficile. D'une part, le risque de croître serait biaisée par la coupure des taux d'intérêt. Cela pourrait mettre de la pression sur la croissance. Je pense ultimement que les menaces à la croissance domineront. Il faut être prudent. La Banque du Canada a augmenté de 2,5% des taux d'intérêt et le fera vers l'été de 2025. Si jamais il y avait des difficultés, il faudra envisager des augmentations de taux d'intérêt. Je dois vous dire que cette menace d'augmentations tarifaires augmentent les chances que la Banque du Canada on coupe beaucoup plus tôt les taux d'intérêt. En fait, vous savez, la prochaine fois que la Banque du Canada se rencontrera, ce sera après une de l'augmentation tarifaire frontaliers. Par conséquent, je crois qu'il faudrait s'attendre à une coupure de 50 points de base. La semaine prochaine, en fait.
- (voix de l'interprète) Merci beaucoup. Il y a beaucoup de choses sur quoi doivent réfléchir les entreprises. Les consommateurs également. J'aimerais que vous nous donniez vos réflexions ici en définitive. Qu'allez-vous faire à partir de maintenant?
- (voix de l'interprète) Eh bien, je crois que je veux savoir rapidement quelles seront les actions américaines. Si les tarifs sont instaurés initialement, il y aura une menace le 20 janvier prochain. Il y a également une négociation qui devra avoir lieu avant la fin de la période ... 2026. C'est-à-dire qu'il faudra aborder des négociations aussitôt que possible en 2025. Ce sera une période très difficile et chaotique sur le marché.
- (voix de l'interprète) Merci, Yung-Yu. Ce à quoi allez-vous être à l'affût?
- (voix de l'interprète) Alors, il faut examiner quelles sont les déclarations qui seront faites plus particulièrement sur la sécurité frontalière qui, pour Trump, constitue quelque chose qui doit être renforcée. C'est ce qu'ils demandent. C'est sa réponse à tout cela. (inaudible) Nous donne des idées sur ce qui va se passer. En plus de cette menace de hausses tarifaires, qu'est-ce qui va se passer? Est-ce qu'il y a des actions que nous pourrions prendre pour alléger la situation? Du côté du président Trump, est-ce qu'ils vont attendre que les mesures entrent en vigueur? Qu'il voit si les résultats sont satisfaisants de son côté ou pas.
- (voix de l'interprète) Je pense que ce que feront les États-Unis dans les semaines à venir seront quelque chose qui auront beaucoup de répercussions.
- (voix de l'interprète) Doug, qu'allez-vous surveiller?
- (voix de l'interprète) Même si cette menace est mise de l'avant, je crois que plusieurs partenaires commerciaux vont être menacés. On va vivre avec beaucoup plus de hausses tarifaires par menace de hausses tarifaires que ce à quoi nous sommes habitués. (inaudible). Il faudra alors que l'on compense par des taux d'intérêt beaucoup plus bas du côté canadien afin d'aider dans le domaine de l'habitation et de la consommation au Canada. Il faudra aider ces secteurs-là. Je crois qu'il n'y a aucun doute que cela est un enjeu. Étant donné cela, nous sommes ici pour vous aider avec nos experts dans le domaine commercial vous savez. Pour les consommateurs aussi à naviguer à travers cette période d'incertitude. Alors, qu'est-ce que les hausses tarifaires pourrait signifier pour tout le monde? Je tiens à remercier Steve, Doug et Yung-Yu. Vos renseignements ont été très appréciés. De grandes valeurs. Alors, vous avez offert beaucoup en termes de contextualisation à nos clients. Merci pour cette baladodiffusion. La baladodiffusion sera sur notre site Web, a commercial à BMO point comme. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à contacter le directeur des relations. Merci à tous et bonne fin de journée.
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