Conversation avec Ian Bremmer : La pandémie et le paysage géopolitique en évolution
- Courriel
-
Signet
-
Imprimer
Lors du 30e Congrès annuel mondial sur les mines et métaux de BMO, qui s’est tenu au milieu de la pandémie de COVID-19, il y avait beaucoup de matière à réflexion, notamment à quel point notre secteur et le monde entier ont changé.
Afin d’aborder la question, à savoir de quelle manière la pandémie et les nouvelles tendances géopolitiques sont en train de transformer le monde, nous avons invité Ian Bremmer, politologue, auteur, président et fondateur de l’Eurasia Group et de GZero Media, à prononcer le discours d’ouverture du congrès de cette année. Le Dr Bremmer s’est adressé à nos participants, des producteurs miniers et de métaux ainsi que des investisseurs, au sujet des raisons pour lesquelles le secteur et le monde entier sont optimistes, notamment le développement de vaccins dans le monde, les mesures de relance massives et les dépenses d’infrastructure aux États-Unis, et les avancées technologiques rapides.
Il a également parlé de certains des plus grands défis auxquels le monde est confronté en raison de la géopolitique instable, comme les désaccords politiques récents aux États‑Unis, et les ambitions rivales des États‑Unis et de la Chine.
Le Dr Bremmer, dont l’Eurasia Group est l’une des plus importantes sociétés de recherche et de consultation sur les risques géopolitiques dans le monde, a décrit un monde qui devrait être aussi différent dans 30 ans que le monde tel qu’il était lors de la première tenue de notre congrès.
Il a commencé par partager de bonnes nouvelles.
Réussite du développement de vaccins
Il a d’abord souligné la réussite du développement de multiples vaccins dans plusieurs pays, et ce, en un temps record, ce qui veut dire devrait résoudre en partie le problème de nationalisme vaccinal d’ici un an.
« Au début de l’hiver, a‑t‑il dit, aucun épidémiologiste avec qui je me suis entretenu ne pouvait espérer que nous ayons fait autant de progrès jusqu’à aujourd’hui ». Il a mentionné l’approbation récente de la FDA de l’utilisation d’urgence d’un vaccin de Johnson & Johnson, le premier vaccin à dose unique; trois vaccins très efficaces ont maintenant été mis en marché aux États‑Unis, et des vaccins sont en train d’être développés en parallèle en Russie, au Brésil et en Inde.
Le Dr Bremmer a souligné tout particulièrement le cas du Brésil, où il anticipe un déploiement du vaccin réussi et hautement coordonné au cours du printemps, alors que le pays était parmi les plus durement touchés par la pandémie.
Mesures de relance record et réponse des États-Unis
En dépit du fait d’avoir le pire temps de réponse à la pandémie dans le monde, le Dr Bremmer souligne toutefois que les États‑Unis ont mené les meilleures campagnes de vaccination dans le monde, et leur réponse économique à la COVID-19 a été encore plus remarquable.
« N’oublions pas qu’en plus d’avoir mené les meilleures campagnes de vaccination dans le monde, après le Royaume-Uni (…) la réponse économique des États‑Unis a été parmi les meilleures. », a affirmé le Dr Bremmer, en plus de faire remarquer que les États‑Unis ont réussi ces exploits malgré les divisions politiques.
Les perspectives sont encore meilleures, grâce aux mesures de relance envisagées par la nouvelle administration du président Joe Biden, lesquelles nourrissent un optimisme sans précédent à court et à moyen terme, tant sur le plan monétaire que sur le plan budgétaire.
Et ces mesures de relance vont au-delà des mesures de relance budgétaires de 1 900 milliards de dollars, a-t-il ajouté.
« D’ici la fin de l’année, les États‑Unis auront dépensé de 2 000 à 3 000 milliards de dollars de plus dans les infrastructures. Jamais les États‑Unis n’ont dépensé une somme aussi astronomique dans les infrastructures en guise de mesures de relance budgétaire. »
Nouveaux horizons pour la lutte contre les changements climatiques
Sans doute la plus grosse différence entre Joe Biden et Donald Trump, selon le Dr Bremmer, est la politique climatique. Joe Biden délaisse les combustibles fossiles pour se tourner vers les énergies vertes, en plus d’augmenter les dépenses dans les infrastructures vertes et de créer un nouveau cadre réglementaire.
Il a admis que bien qu’il y aurait des gagnants et des perdants en raison de ces changements, cela signifie aussi que, alors que les États‑Unis se penchent sur les enjeux climatiques, le monde a beaucoup plus de chances de remporter la bataille contre la hausse des températures.
De façon similaire, il a aussi souligné les dépenses colossales en Europe visant à atteindre des objectifs écologiques, ainsi que les nouvelles orientations du Japon et de la Chine.
Tout cela, a-t-il ajouté, passera au premier plan en novembre, lors de la prochaine Conférence sur les changements climatiques des Nations Unies de la Conférence des Parties, qui se tiendra en Écosse.
« Le Sommet de la Conférence des Parties, qui se tiendra en Écosse en novembre, connaîtra un succès de coordination sans précédent, ce qui aurait été difficile à accomplir avant la pandémie », a expliqué le Dr Bremmer.
Et maintenant les mauvaises nouvelles
Le Dr Bremmer a prédit que les changements au paysage géopolitique auront un impact sur les perspectives de croissance économique à l’échelle mondiale, et exerceront de fortes pressions sur les pays émergents qui subissent les conséquences de la pandémie, notamment les niveaux d’endettement plus élevés, ainsi que l’impact des changements climatiques et la transition vers une économie à plus faibles émissions de carbone.
« Vous pourriez commencer à voir éclater des crises financières dans certains des marchés émergents les moins bien gouvernés, en conséquence de toutes les pressions qu’ils ont subies », a-t-il expliqué.
Les récentes divisions politiques et le dysfonctionnement politique ont pesé sur la plus grande économie du monde, soit celle des États‑Unis, plus que sur tout autre pays membre du G7, a-t-il ajouté.
Selon le Dr Bremmer, les relations entre la Chine et les États‑Unis se sont davantage détériorées en raison de la pandémie. Par exemple, il a souligné la manière dont chaque pays a déjà commencé à restreindre l’accès à l’autre pays aux technologies de pointe, tout en empressant ses alliés à faire la même chose.
Cela pourrait entraîner, selon lui, un découplage de puissances rivales et, éventuellement, un monde dans lequel les nations s’aligneraient davantage commercialement sur la Chine ou les États‑Unis.
« Le contexte géopolitique sous-tendant l’économie mondiale s’est davantage fracturé, et cela, bien entendu, exercera des pressions sur la croissance », a-t-il ajouté.
Raisons d’être optimistes
Le Dr Bremmer a expliqué que la pandémie a servi à accélérer des changements dans la bonne direction et, à long terme, portera probablement des fruits dans toutes les nations et tous les peuples, contrairement à toute autre forme de crise, comme une cyberattaque.
Ce qu’il a décrit comme une reprise en K après la pandémie signifie que le capital humain et les sociétés qui s’en sont le mieux tiré sont ceux qui ont su s’adapter aux solutions du 21e siècle, lesquelles promeuvent un développement plus équitable.
« Et tous ces investissements, non seulement dans les vaccins, mais aussi dans l’apprentissage à distance, la médecine à distance, le commerce en ligne et les monnaies numériques, permettront à un plus grand nombre parmi les plus défavorisés dans le monde de prendre part à l’économie mondiale, et beaucoup plus rapidement qu’on ne s’y serait autrement attendu.
Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait que notre 31e Congrès annuel mondial sur les mines et métaux se tiendrait en personne, en ligne, ou une combinaison des deux, le Dr Bremmer a répondu qu’on devrait s’attendre à organiser un événement au format hybride.
« Vous pourrez tenir une conférence en personne sans problème », a-t-il conclu, mais, je ne serais pas étonné que vous offriez aussi d’autres modes de participation, car beaucoup plus de monde pourrait y participer. »
- Temps de lecture
- Écouter Arrêter
- Agrandir | Réduire le texte
Lors du 30e Congrès annuel mondial sur les mines et métaux de BMO, qui s’est tenu au milieu de la pandémie de COVID-19, il y avait beaucoup de matière à réflexion, notamment à quel point notre secteur et le monde entier ont changé.
Afin d’aborder la question, à savoir de quelle manière la pandémie et les nouvelles tendances géopolitiques sont en train de transformer le monde, nous avons invité Ian Bremmer, politologue, auteur, président et fondateur de l’Eurasia Group et de GZero Media, à prononcer le discours d’ouverture du congrès de cette année. Le Dr Bremmer s’est adressé à nos participants, des producteurs miniers et de métaux ainsi que des investisseurs, au sujet des raisons pour lesquelles le secteur et le monde entier sont optimistes, notamment le développement de vaccins dans le monde, les mesures de relance massives et les dépenses d’infrastructure aux États-Unis, et les avancées technologiques rapides.
Il a également parlé de certains des plus grands défis auxquels le monde est confronté en raison de la géopolitique instable, comme les désaccords politiques récents aux États‑Unis, et les ambitions rivales des États‑Unis et de la Chine.
Le Dr Bremmer, dont l’Eurasia Group est l’une des plus importantes sociétés de recherche et de consultation sur les risques géopolitiques dans le monde, a décrit un monde qui devrait être aussi différent dans 30 ans que le monde tel qu’il était lors de la première tenue de notre congrès.
Il a commencé par partager de bonnes nouvelles.
Réussite du développement de vaccins
Il a d’abord souligné la réussite du développement de multiples vaccins dans plusieurs pays, et ce, en un temps record, ce qui veut dire devrait résoudre en partie le problème de nationalisme vaccinal d’ici un an.
« Au début de l’hiver, a‑t‑il dit, aucun épidémiologiste avec qui je me suis entretenu ne pouvait espérer que nous ayons fait autant de progrès jusqu’à aujourd’hui ». Il a mentionné l’approbation récente de la FDA de l’utilisation d’urgence d’un vaccin de Johnson & Johnson, le premier vaccin à dose unique; trois vaccins très efficaces ont maintenant été mis en marché aux États‑Unis, et des vaccins sont en train d’être développés en parallèle en Russie, au Brésil et en Inde.
Le Dr Bremmer a souligné tout particulièrement le cas du Brésil, où il anticipe un déploiement du vaccin réussi et hautement coordonné au cours du printemps, alors que le pays était parmi les plus durement touchés par la pandémie.
Mesures de relance record et réponse des États-Unis
En dépit du fait d’avoir le pire temps de réponse à la pandémie dans le monde, le Dr Bremmer souligne toutefois que les États‑Unis ont mené les meilleures campagnes de vaccination dans le monde, et leur réponse économique à la COVID-19 a été encore plus remarquable.
« N’oublions pas qu’en plus d’avoir mené les meilleures campagnes de vaccination dans le monde, après le Royaume-Uni (…) la réponse économique des États‑Unis a été parmi les meilleures. », a affirmé le Dr Bremmer, en plus de faire remarquer que les États‑Unis ont réussi ces exploits malgré les divisions politiques.
Les perspectives sont encore meilleures, grâce aux mesures de relance envisagées par la nouvelle administration du président Joe Biden, lesquelles nourrissent un optimisme sans précédent à court et à moyen terme, tant sur le plan monétaire que sur le plan budgétaire.
Et ces mesures de relance vont au-delà des mesures de relance budgétaires de 1 900 milliards de dollars, a-t-il ajouté.
« D’ici la fin de l’année, les États‑Unis auront dépensé de 2 000 à 3 000 milliards de dollars de plus dans les infrastructures. Jamais les États‑Unis n’ont dépensé une somme aussi astronomique dans les infrastructures en guise de mesures de relance budgétaire. »
Nouveaux horizons pour la lutte contre les changements climatiques
Sans doute la plus grosse différence entre Joe Biden et Donald Trump, selon le Dr Bremmer, est la politique climatique. Joe Biden délaisse les combustibles fossiles pour se tourner vers les énergies vertes, en plus d’augmenter les dépenses dans les infrastructures vertes et de créer un nouveau cadre réglementaire.
Il a admis que bien qu’il y aurait des gagnants et des perdants en raison de ces changements, cela signifie aussi que, alors que les États‑Unis se penchent sur les enjeux climatiques, le monde a beaucoup plus de chances de remporter la bataille contre la hausse des températures.
De façon similaire, il a aussi souligné les dépenses colossales en Europe visant à atteindre des objectifs écologiques, ainsi que les nouvelles orientations du Japon et de la Chine.
Tout cela, a-t-il ajouté, passera au premier plan en novembre, lors de la prochaine Conférence sur les changements climatiques des Nations Unies de la Conférence des Parties, qui se tiendra en Écosse.
« Le Sommet de la Conférence des Parties, qui se tiendra en Écosse en novembre, connaîtra un succès de coordination sans précédent, ce qui aurait été difficile à accomplir avant la pandémie », a expliqué le Dr Bremmer.
Et maintenant les mauvaises nouvelles
Le Dr Bremmer a prédit que les changements au paysage géopolitique auront un impact sur les perspectives de croissance économique à l’échelle mondiale, et exerceront de fortes pressions sur les pays émergents qui subissent les conséquences de la pandémie, notamment les niveaux d’endettement plus élevés, ainsi que l’impact des changements climatiques et la transition vers une économie à plus faibles émissions de carbone.
« Vous pourriez commencer à voir éclater des crises financières dans certains des marchés émergents les moins bien gouvernés, en conséquence de toutes les pressions qu’ils ont subies », a-t-il expliqué.
Les récentes divisions politiques et le dysfonctionnement politique ont pesé sur la plus grande économie du monde, soit celle des États‑Unis, plus que sur tout autre pays membre du G7, a-t-il ajouté.
Selon le Dr Bremmer, les relations entre la Chine et les États‑Unis se sont davantage détériorées en raison de la pandémie. Par exemple, il a souligné la manière dont chaque pays a déjà commencé à restreindre l’accès à l’autre pays aux technologies de pointe, tout en empressant ses alliés à faire la même chose.
Cela pourrait entraîner, selon lui, un découplage de puissances rivales et, éventuellement, un monde dans lequel les nations s’aligneraient davantage commercialement sur la Chine ou les États‑Unis.
« Le contexte géopolitique sous-tendant l’économie mondiale s’est davantage fracturé, et cela, bien entendu, exercera des pressions sur la croissance », a-t-il ajouté.
Raisons d’être optimistes
Le Dr Bremmer a expliqué que la pandémie a servi à accélérer des changements dans la bonne direction et, à long terme, portera probablement des fruits dans toutes les nations et tous les peuples, contrairement à toute autre forme de crise, comme une cyberattaque.
Ce qu’il a décrit comme une reprise en K après la pandémie signifie que le capital humain et les sociétés qui s’en sont le mieux tiré sont ceux qui ont su s’adapter aux solutions du 21e siècle, lesquelles promeuvent un développement plus équitable.
« Et tous ces investissements, non seulement dans les vaccins, mais aussi dans l’apprentissage à distance, la médecine à distance, le commerce en ligne et les monnaies numériques, permettront à un plus grand nombre parmi les plus défavorisés dans le monde de prendre part à l’économie mondiale, et beaucoup plus rapidement qu’on ne s’y serait autrement attendu.
Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait que notre 31e Congrès annuel mondial sur les mines et métaux se tiendrait en personne, en ligne, ou une combinaison des deux, le Dr Bremmer a répondu qu’on devrait s’attendre à organiser un événement au format hybride.
« Vous pourrez tenir une conférence en personne sans problème », a-t-il conclu, mais, je ne serais pas étonné que vous offriez aussi d’autres modes de participation, car beaucoup plus de monde pourrait y participer. »
notre conférence mondiale sur les métaux et les mines
PARTIE 2
Episode 33: The Evolution of ESG in Mining
Dan Barclay 16 mars 2021
Disponible en anglais seulement Dan Barclay is joined by Tom Butler, CEO for the International Council on Mining and Metals in a discuss…
Conférence
fév. 23 - 26, 2025 | Hollywood, Florida
CourrielAutre contenu intéressant
Voici notre boursière du Imperial College de 2024 : Sandra Alarcón Escobar
Pour que le Canada devienne un chef de file du secteur de l’exploitation minière, le gouvernement doit collaborer avec l’industrie
Les hauts dirigeants ont des perspectives positives pour le secteur des métaux et des mines
Moyennant certaines modifications, l’industrie minière pourrait jouer un rôle plus important dans la lutte contre les changements climatiques. R. Friedland, Ivanhoe Mines
Faits saillants de notre 33e conférence mondiale sur les mines, métaux et minéraux critiques
L’or devrait briller dans l’incertitude : le World Gold Council à la conférence de BMO
Notre plus grande conférence mondiale sur les mines, les métaux et les minéraux essentiels
Le rôle de l’exploitation minière responsable dans la transition vers les énergies propres : entretien avec Rohitesh Dhawan, chef de la direction de l’ICMM
Une participation record des investisseurs est attendue à la 33e conférence mondiale de BMO sur les mines, les métaux et les minéraux essentiels, qui se tiendra du 25 au 28 février 2024
Mobiliser les investissements en minéraux critiques pour la transition énergétique
Programme Action-Éducation : Pleins feux sur le boursier de l'Imperial College London
Exploration des avantages de l’extraction de minéraux critiques en Amérique du Nord dans le cadre de la Conférence mondiale sur les mines, métaux et minéraux critiques
Les crédits carbone ne se valent pas tous : Conférence sur les mines, métaux et minéraux critiques de BMO
Explorer les risques et les possibilités associés aux notations ESG dans le secteur minier
La confiance est la denrée la plus précieuse : Message de l’ICMM à la Conférence mondiale sur les mines, métaux et minéraux critiques de BMO
La transition énergétique nécessitera la collaboration entre les minières et les utilisateurs finaux
Les légendes du roc réfléchissent aux réussites et aux échecs de l’industrie minière lors de la Conférence mondiale sur les mines, métaux et minéraux critiques
BMO Experts at our 32nd Global Metals, Mining & Critical Minerals Conference
Le magazine Global Finance désigne BMO comme la meilleure banque d'investissement au monde dans le secteur des métaux et des mines en 2023.
ESG Trends in the Base Metal and Diversified Mining Industries: BMO Equity Research Report
Article d’opinion : Les entreprises et les organismes communautaires doivent unir leurs efforts pour combattre la pauvreté
Programme Action-Éducation : Une boursière motivée partage son histoire
Problèmes de la chaîne d’approvisionnement : le bien-être des fournisseurs au cœur des préoccupations
Capital-investissement : Déployer les capitaux dans la nouvelle normalité
Les prix des métaux encore loin d’une nouvelle normalité : Table ronde de BMO sur les mines
The Market Transition from COVID-19 has Begun: Belski to BMO Metals and Mining Conference
BMO Marché des capitaux tiendra sa 31e conférence mondiale sur le secteur des mines et des métaux
L’état actuel et futur de la chaîne d’approvisionnement mondiale
Les changements radicaux causés par le variant Omicron et la pandémie – Mise à jour sur la situation sanitaire et la biopharmaceutique
Le variant Omicron – Perspectives sur la santé et les marchés
Opinion: Canada and the U.S. have a shared interest in securing self-sufficiency in critical minerals
Le meilleur des deux mondes : L’avenir du travail sur les marchés des capitaux
Des spécialistes de BMO discutent des résultats des élections canadiennes
De formidables nouveaux facteurs donnent les moyens de croître aux activités de fusion et d’acquisition aux États-Unis
COVID-19 : Les 100 premiers jours de Joe Biden : vers la reprise
One Year Later: Lessons Learned in the Food Supply Chain
Biggest Trends in Food and Ag, From ESG to Inflation to the Supply Chain
Infonuagique, données et zéro confiance : voilà les aspects de la cybersécurité privilégiés par les investisseurs de capital de risque
Banques centrales, changements climatiques et leadership : Forum annuel destiné aux femmes œuvrant dans le secteur des titres à revenu fixe, devises et produits de base
L’appétit croissant pour l’investissement dans un but précis dans les valeurs à revenu fixe par Magali Gable
BMO annonce un don de 250 000 $ aux organisations qui soutiennent les efforts de secours d'urgence mondiale contre la COVID-19
Budget fédéral de 2021 : Dépenser en vue de l’immunité et au-delà
Programme Action-Éducation: Faire une différence, un boursier à la fois
Le grand saut dans la dette – Comment les détaillants ont emprunté pour rester à flot durant la COVID
Le Canada pourrait connaître son plus fort rebond économique en un demi-siècle, mais il faut viser une reprise équitable, d’après une table ronde
IN Tune: Commodity Pointers From China's Big Policy Meeting
Mise à jour à l’intention de nos clients : Une année d’adversité, de résilience et de croissance
Diriger avec résilience : Points saillants du Forum à l’intention des femmes dirigeantes de BMO
La 30e conférence mondiale annuelle sur le secteur des mines et des métaux de BMO est en cours
IN Tune: ESG Performance in the Canadian Real Estate Industry
BMO tiendra sa 30e conférence mondiale annuelle sur le secteur des mines et des métaux
Gestion des flux de trésorerie de la prochaine génération : votre feuille de route de la transformation numérique
La Pandémie, D’aujourd’hui A Demain - Entretiens avec les spécialistes
Perspectives des marchés américain et canadien 2021 – Spécialistes de BMO
The Evolution of Corporate Purpose and Pandemic: The Great Accelerator
Premiers résultats des élections américaines : Ce que nous savons
L’année 2020 façonnera toute une génération - Entretiens avec les spécialistes
La vie de tous les jours a changé - Entretiens avec les spécialistes
Episode 25: Achieving Sustainability In The Food Production System
L’évolution du processus démocratique - Entretiens avec les spécialistes
La transformation du milieu de travail - Entretiens avec les spécialistes
La COVID 19 souligne une évolution des systèmes de négociation électroniques
L’essor de l’apprentissage virtuel - Entretiens avec les spécialistes
Comment optimiser les liquidités dans un contexte incertain
Faire le point sur la situation avec vos gens - Entretiens avec les spécialistes
Entretien avec Jared Diamond : la COVID-19, une crise prometteuse
Changer les perceptions à propos du secteur canadien du pétrole et du gaz
Résurgence de l’épidémie de COVID-19 aux États-Unis : Dr Eric Feigl-Ding, épidémiologiste
The E-commerce and CPG Implications of COVID-19
Le chemin du rétablissement de la demande mondiale pétrolière et gazière sera long : Rystad Energy
Episode 16: Covid-19 Implications and ESG Funds with Jon Hale
Sonder les profondeurs de la récession imputable à la COVID-19
Inside Stories: Gabriela Herman – Professional Photographer
Une mise à jour destinée à nos clients : Travailler pendant et après la pandémie
Effets de la crise de la COVID-19 sur le secteur des technologies et des logiciels
Données critiques – Des tests, des tests, et encore plus de tests
Technology and Software: How COVID Will Change Remote Work Forever
Inside Stories: Both a Major League Athlete and a Stay-at-Home Dad
Résultats du sondage de l’Association for Financial Professionals (AFP) sur la réaction des trésoriers à la COVID-19
Rapport spécial de BMO sur l'économie post-pandémique : combler les écarts
Precedents can help us understand this unprecedented crisis
Leadership and Long-Run Experience in a Time of Radical Uncertainty
La COVID-19 met en lumière l’importance de solides pratiques en matière de gestion de la liquidité et de prévention de la fraude
Le pic de la pandémie de COVID-19 en vue grâce aux mesures d’atténuation
Discussion avec le chef de la direction de BMO : Comprendre les conséquences de la COVID-19
Les mesures de relance publiques ralentiront la chute, mais n’empêcheront pas la récession
Les experts de BMO s’expriment : Répercussions économiques et sociales de la COVID-19
COVID-19: Reshaping the restaurant industry, today and tomorrow
Les prochaines semaines seront déterminantes dans la lutte contre la COVID-19
Contenir la propagation de la COVID-19 – Y a-t-il des raisons d’être optimiste?
Les six grandes banques canadiennes prennent des mesures décisives pour soutenir leurs clients affectés par la COVID-19