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Que signifie la victoire de Donald Trump pour l’économie?

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L’élection présidentielle américaine de 2024 a été une course serrée, jusqu’à ce que ce ne soit plus le cas. Donald Trump s’est appuyé sur divers thèmes qui ont interpellé les électeurs, en particulier en ce qui a trait à l’économie, et devrait maintenant obtenir un deuxième mandat à la Maison-Blanche. Les républicains ont également pris le contrôle d’au moins une chambre du Congrès.

Les marchés boursiers ont bondi à la suite des résultats définitifs des élections, mais les investisseurs évaluent toujours l’incidence que le nouveau contexte politique de Washington aura sur l’économie et les marchés. Pour éclaircir cette question, BMO a organisé l’événement Les effets de l’élection : que se passera-t-il sur les plans économique, des marchés et des taux d’intérêt?, une table ronde où ont participé :

  • Camilla Sutton, première directrice générale et chef, Recherche sur les actions, Canada et Royaume-Uni (modératrice)

  • Doug Porter, premier directeur général et économiste en chef

  • Brian Belski, stratège en chef

  • Ian Lyngen, directeur général et chef, Stratégie de taux des titres en dollars US


 

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* Ce balado est en anglais seulement.


Voici quelques faits saillants de cette table ronde.

Forte réaction du marché

« La forte réaction initiale du marché à la victoire du président élu Trump donne des indices sur ce que les marchés prévoient pour l’année prochaine, a expliqué Doug Porter. Fondamentalement, nous entrevoyons un certain risque de hausse de la croissance et de l’inflation, une légère vigueur du dollar américain et un assouplissement de la politique monétaire par la Réserve fédérale (la Fed) peut-être plus faible que ce qui aurait été le cas autrement », a-t-il déclaré.

M. Porter a expliqué qu’une autre raison qui explique la réaction positive immédiate du marché est le fait que, selon lui, la réforme fiscale de 2017 sera prolongée et que la nouvelle administration mettra probablement en place une réglementation plus légère. Il a ajouté que le secteur financier en profiterait particulièrement.

Lorsque Donald Trump entrera en fonction en janvier, il héritera d’une économie fondamentalement robuste, dont la croissance du PIB a oscillé autour de 3 % au cours de la dernière année, ce qui est supérieur à la moyenne à long terme et aux estimations consensuelles. Par ailleurs, l’inflation est proche de la fourchette cible de la Fed, tandis que le taux de chômage s’établit à un solide 4,1 %.

La seule réaction négative aux résultats des élections a été sur le marché obligataire, où les taux ont augmenté, selon M. Porter, qui a aussi mentionné que le déficit budgétaire de 1 800 milliards de dollars pourrait également peser sur ce marché.

Tarifs douaniers et impôts

Les impôts et les tarifs douaniers ont joué un rôle clé dans le succès de la campagne de M. Trump. Quoi qu’il en soit, tous s’entendaient pour dire que les beaux discours de la campagne électorale pourraient être très différents de la réalité des politiques qui émergeront au cours des prochaines années. M. Porter s’attend à ce que la prochaine administration Trump réduise les impôts tout en mettant l’accent sur les tarifs.

Même si des tarifs douaniers de 10 % sur toutes les importations, soit un chiffre que M. Trump a proposé pendant la campagne, représentent un pourcentage important, M. Porter et M. Lyngen sont d’avis que les tarifs ne provoqueraient pas une inflation galopante. Une flambée de l’inflation dépendrait de la réaction des pays. Ils ont également mentionné qu’un dollar américain plus vigoureux pourrait compenser certains des effets inflationnistes.

« Les tarifs douaniers ne sont pas nécessairement synonymes de relance, a déclaré M. Lyngen. En fait, ils pourraient nuire davantage à la croissance mondiale. » À son avis, la politique d’immigration de Trump pourrait avoir des répercussions plus vastes sur l’économie américaine, car les employeurs ont de la difficulté à pourvoir les postes vacants.

Même si M. Trump a souvent mentionné que les tarifs douaniers sont une caractéristique clé de sa politique commerciale, M. Porter s’attend à ce que ses efforts soient principalement axés sur la Chine. « Je ne prends pas à la légère les menaces de fortes hausses des tarifs douaniers à l’égard de la Chine, a-t-il dit. Je ne pense pas que nous verrons des tarifs douaniers de 60 %, mais je ne serais pas du tout surpris si nous envisageons une hausse importante des tarifs douaniers imposés à la Chine dans les années à venir. »

La Fed et la Banque du Canada

M. Lyngen s’attend à ce que la Fed abaisse de nouveau les taux en décembre, puis à ce qu’elle procède à des réductions trimestrielles de 25 points de base en 2025.

Néanmoins, le résultat des élections pourrait mener à un retour plus lent à la normale ou une pause plus longue de la Fed de deux façons, a expliqué M. Lyngen. Une façon d’y arriver consisterait à instaurer d’importants tarifs douaniers et des réformes budgétaires, même si M. Lyngen estime que cette voie est improbable. Dans l’autre scénario, le marché boursier continuerait de se redresser, ce qui pourrait sembler importun pour les autorités monétaires, car cela pourrait restreindre leurs options et créer des bulles spéculatives, a-t-il précisé.

Même si la Banque du Canada (BdC) ne s’inquiète pas d’un écart avec la Fed en ce qui a trait à la politique monétaire ni des effets à court terme sur le dollar, Brian Belski a fait remarquer que cela pourrait changer si les risques de hausse de la croissance et de l’inflation aux États-Unis amènent la Fed à être plus prudente dans son cycle de réduction des taux.

Bien que M. Porter soit d’accord avec l’évaluation de M. Belski, il a mentionné que BMO maintient son point de vue selon lequel la BdC est en voie de procéder à une série de réductions de 25 pdb, ce qui devrait ultimement faire baisser le taux du financement à un jour à 2,5 % d’ici le milieu de 2025. « Fondamentalement, c’est l’une des raisons pour lesquelles le dollar canadien a été sous pression. »

Incidence sur le marché

Malgré la réaction du marché à l’élection, M. Porter et M. Belski ont minimisé l’incidence qu’ont les politiciens sur l’économie. « Au bout du compte, les politiciens ne stimulent pas l’économie, a déclaré M. Porter. Essentiellement, ce sont les 100 millions d’Américains qui se lèvent chaque jour pour travailler et les plus de 20 millions de Canadiens qui, finalement, font tourner l’économie. Ce n’est pas le contexte politique. »

« Si les marchés ont été si vigoureux, c’est uniquement en raison des données fondamentales, a déclaré M. Belski. Au cours de mes 35 ans de carrière, je n’ai jamais vu certains secteurs du marché sembler aussi solides en ce qui concerne la compréhension de l’état des bénéfices, la solidité du bilan, les ratios emprunts/capitaux propres, les résultats d’exploitation et des choses comme le rendement des capitaux propres ainsi que le rendement de l’actif. »

Dans ce contexte, M. Belski a déclaré que son équipe demeure très optimiste à l’égard des États-Unis et, par extension, du Canada. « Les États-Unis ont toujours une incidence sur le Canada », a-t-il expliqué. À l’heure actuelle, M. Belski a indiqué que l’indice S&P 500 et l’indice S&P/TSX sont en voie d’atteindre leurs cibles de 6 100 et de 25 000, respectivement.

 « Le Canada est véritablement un marché propice à la sélection de titres, a-t-il dit. Si l’on exclut les 60 plus grandes sociétés au Canada, le Canada est en fait un indice de sociétés à moyenne capitalisation. »

De façon plus générale, compte tenu de la baisse des taux d’intérêt et du ralentissement de la croissance, M. Belski espère que les investisseurs connaîtront moins de jours de fluctuations intenses sur les marchés.

Pour ceux qui s’inquiètent de ce que les élections signifient pour leur portefeuille, M. Belski a indiqué qu’il fallait se concentrer sur les faits, et non sur ce que les experts disent dans les nouvelles. « Il ne faut jamais investir en raison des rumeurs ou des émotions; il faut plutôt investir en se basant sur les faits », a-t-il déclaré.

LIRE LA SUITE

- Bon après-midi à tous. Vous voyez que les marchés bougent déjà suite à l'élection de Trump. C'est un moment historique, alors on va prendre un peu le temps pour répondre à comment ce nouveau paysage politique à Washington va affecter à la fois l'économie et les marchés. Je suis Camilla Sutton et je suis là pour le Canada et les États-Unis je vais être animatrice de la discussion d'aujourd'hui. On va commencer, on va commencer en présentant nos analystes. Doug Porter, gestionnaire et économiste en chef à la BMO. Il va nous donner son aperçu de ce que ça veut dire, cette nouvelle administration pour la prévision économique au Canada et aux États-Unis. Oui Brian Belski, (---) il nous expliquera ce que le nouveau leadership signifie pour les marchés financiers. Et Ian Lyngen je ... directeur général et responsable de la stratégie des taux américain qui nous présentera la perspective des élections sur le marché des taux américains. On commence tout de suite. Vous avez parlé justement ... vous avez parlé de l'accueil brutal du prochain président. Pourriez-vous nous expliquer ce dont on héritera le 47e président des États-Unis?

- (voix de l'interprète) Oui. Bien entendu, ce n'est pas nécessairement un accueil brutal pour les actions. Les actions avec le marché. Pourquoi est-ce que ce n'est pas une question seulement du résultat des élections? Mais, en fait, je pense que c'est un changement, si vous voyez la croissance, c'est presque 3% depuis 1 an, mieux que cela à quoi on s'attendait. Mieux que la moyenne à long terme. Et en même temps, en dépit de ce qui s'est passé, on a vu l'inflation qui a diminué ... pas exactement selon ce qu'on souhaitait, mais il y a un bon changement quand même, comparativement à il y a 2 ans. Et ce que nous voyons également, c'est un peu de détérioration du marché du travail, c'est beaucoup de chômage. Ça affecte un petit peu. C'est pas tout à fait la normalité, on va dire. Mais c'est quand même une situation économique de quoi va hériter le président, mais il y a également l'aspect de la taxation, l'aspect fiscal ... le marché des obligations. En partie à cause du risque à la croissance vers le haut et l'inflation. Je pense qu'il y a également les taux de taxation, aux virgule 3% de déficit dans le budget qui a augmenté la dette à 95% du PIB. Pour vous donner un peu de perspectives, c'était à 35% en 2007 alors c'est vraiment une grande détérioration en une courte période de temps. Et ça pourrait être la rupture. La rupture en ce qui a trait aux aspirations présidentielles pour les années qui viennent. Alors ça, c'est l'aspect de l'imposition. Il y a quand même un élan dans l'économie. On parle de croissance de 2% pour l'année prochaine. Et s'il y a des changements de politique, ça pourrait mettre un élan vers le haut. Et il y a l'inflation qui pourrait arriver à 2% et rester là, on l'espère. Donc globalement, l'environnement économique est quand même positif.

- (voix de l'interprète) Très bien, nous allons discuter de cela aujourd'hui. Brian, allez-y. Quelle est la situation des marchés?

- (voix de l'interprète) Alors, Trump a été élu comme président. Qu'est-ce qui se passe avec les marchés?

- (voix de l'interprète) Bon après-midi, Brian. Je pense que votre écran est gelé. On va se retourner vers Ian rapidement. Alors, Ian, on a vu les taux qui ont beaucoup changé jusqu'à l'élection. Alors dites-nous où nous en sommes avec les taux d'intérêt. Où en sommes-nous et où on va?

- (voix de l'interprète) Oui, nous avons vu une reprise du marché des trésorerie depuis plusieurs semaines. Et avant les élections, rappelez-vous qu'une bonne partie de ces changements des prix, changements des prix ... c'est à cause des taux. C'est une tendance inflationnaire. Oui, il y a eu un retour à des primes positives par rapport à plusieurs références. On pense que ça va persister (---) mais en tant que thème, ce qu'on a vu, c'est qu'il y a eu un prix qui a été évalué. Si Trump était élu. Mais on ne savait pas exactement quel serait le résultat de l'élection et ailleurs au Congrès, mais on parle de 20 points de base que nous avons vu et qui ont changé depuis 24 heures. Ça reflète en partie les préoccupations fiscales mentionnées par Doug. L'imposition, mais il y a également l'industrie qui a pris un pas de recul pour voir ce qui allait se passer. On est arrivé cette semaine incertain de si on aurait une décision claire qui serait prise ou pas. Ça pourrait être durant la fin de semaine, ça pourrait prendre un peu plus de temps avant de connaître la décision des élections. Donc il y a des gens qui ont plus d'informations. Maintenant, on sait ... donc ça, ça représente quand même une bonne idée du risque.

- (voix de l'interprète) Une bonne idée du risque. Alors il faudra voir quelle sera la réception. Il y a les taux qui sont comparativement plus élevées et nous voyons cela comme étant un vote de confiance pour certaines classes d'actifs en termes de trésorerie et en ce qui a trait aux indication du marché, la perception du marché suite aux résultats de l'élection. Voilà quand même une nuance à mentionner aujourd'hui suite aux résultats de l'élection. C'est qu'historiquement, le secteur sur 30 ans n'a pas été comparé aux Belge marque. (---) Alors le marché sur 5 ans, typiquement a été là où on devrait aller, mais si on est préoccupé, c'est une préoccupation sous-jacente des gens du marché, on pense que les commanditaires vont baisser à l'étranger suite à l'élection de Trump et il faudra voir quel sera le prochain cycle jusqu'en décembre pour vraiment juger si ça va être un problème ou non. Mais on pense que ce ne sera pas un problème, mais il faudra garder l'oeil ouvert. Bien.

- (voix de l'interprète) Oui, tant qu'il y a beaucoup de choses à considérer. Doug, on va revenir à vous un instant. Pourriez-vous nous parler, on a déjà parlé ... présenter ce qui se passe. Pouvez-vous nous dire quelles sont les politiques à surveiller? Bien évidemment, il y a une différence entre ce qui a été dit pendant la campagne et ce qui sera fait lors du point de vue économique. Ce qu'il faut surveiller.

- (voix de l'interprète) Oui, merci, à un point important. Les politiques. La rhétorique pourrait être très différente suite aux promesses lors des élections. Mais oui, il y a deux choses importantes du côté économique qu'il faudra surveiller. C'est le tarif. Les tarifs douaniers et les taxes. Voilà pourquoi il y a une réaction du marché des actions positives. On parle de coupures de taxes et depuis 2017, dans cet environnement, on pense que ça va continuer. C'est quelque chose d'important. Je ne pense pas qu'il y avait beaucoup de questions à savoir s'il y aurait une extension depuis 24 heures. Mais il faudra voir s'il y aura une extension à cela. Monsieur Trump a parlé de la réduction possible des taxes corporatives et également changer plusieurs taxes. Il y a toutes sortes de possibilités qu'il faudra attendre ... il faudra attendre pour savoir et on verra si ça va être appliqué ou non, tous ces changements de taxe. Mais je pense que généralement,, avant de parler des tarifs douaniers, l'autre aspect important, pourquoi il y a une réaction positive des marchés, c'est qu'on pense qu'il y aura moins de réglementation suite à l'élection de Trump et il y aura certains avantages. Au-delà des taxes, ce qui est important également, c'est les tarifs douaniers. Bon, en fait, on ne sait pas jusqu'à quel point ces politiques seront mises en oeuvre. Il y aura le point de vue ... ça pourrait empirer comme c'était le cas lors de la première administration, lors du premier mandat de monsieur Trump. Mais on parle de 10% de tarifs douaniers sur toutes les importations. Ce serait très important. Moi, je pense que ce n'est pas aussi inflationnaire que certains l'ont dit parce que premièrement, il faudra voir quelle sera la réponse des autres pays. On aura peut-être 1 dollar américain plus fort, ça pourrait retarder, si on peut dire, les impacts de ces tarifs douaniers et de l'inflation. Et du point de vue économique, ce sont les deux choses importantes à considérer. Donc les taxes et les tarifs douaniers.

- (voix de l'interprète) Merci, Doug. Brian, vous êtes revenu avec nous? Donc donnez-nous un aperçu. Quels sont vos commentaires? Où en sommes-nous dans les marchés? Qu'est-ce qui va se passer suite à cette nouvelle administration aux États-Unis?

- (voix de l'interprète) Merci, Camilla, merci pour votre patience. Je suis revenu. C'est un honneur d'être avec vous. Parfois il faut être humble. Voyez ce qui vient de m'arriver. Mais ça ne veut pas dire que vous devez cesser d'acheter des actions technologiques. Comme vous le savez, il y a eu le marché au scier pendant un certain temps. Mais voyons ce qui va se passer dans l'avenir. Il faut regarder le passé pour considérer l'avenir. Nous sommes chez BMO depuis plusieurs années et sur le marché des actions américaines, un marché aussi et depuis 2009. Ce marché est à la BMO, ce n'est pas que nous avons la tête dure chez BMO, mais nous croyons fermement, et Doug et son équipe ont fait un excellent travail à ce sujet ... au point de vue fondamental, pourquoi les marchés ont été si fort au niveau technologique, c'est parce qu'il y a l'arrière-plan, il y a l'arrière-plan et je suis très content qu'on a fait ça depuis 35 ans à la BMO. J'aimerais ça dire que durant ma carrière, je n'ai jamais vu le marché qui est aussi solide par rapport à la dispersion des revenus, il a discerne habilité des revenus. Considérez tous les revenus, la force des bilans, les actions, les revenus d'opération, le retour sur l'équité et sur les actifs. Donc on reste dans un marché haussier et à long terme, il y a eu certaines baisses, bien sûr, certaines périodes haussier ... des périodes baissières, plutôt. (---) Et ce cycle haussier nous amène jusqu'en 2025. Donc nous, on pense que c'est positif. On ne donne pas de crédibilité aux politiciens par rapport à la Bourse parce qu'on a fait notre devoir, on a fait la recherche. Et nous avons dit qu'on ne peut pas se fier aux promesses des politiciens par rapport à la Bourse. On parle de politique, mais on ne sait pas. En attendant, je vous dis: soyez prudents. Et je vous laisse là-dessus. Camilla.

- (voix de l'interprète) Le Canada a passé à travers un parcours mais les États-Unis affectent toujours le Canada. Nous sommes très près des États-Unis. Il y a les économies qui sont liées, mais rappelez-vous que je pense que les impôts investisseurs sont trop concentrés sur le marché global. Rappelez-vous que le marché, c'est un marché des actions, le marché boursier. Les actions. Vous pouvez être clair par rapport à votre style de placement. Plus vous êtes claires, il y vous allez non pas seulement considérer les compagnies d'action versus considérer tout le marché. Vous pourrez éviter certains écueils en termes de volatilité, si vous vous concentrez, si le marché va monter ou baisser juste pendant une journée ou pas.

- (voix de l'interprète) Oui, alors, Brian, qu'en est-il du Canada versus des États-Unis en termes de rendement? Est-ce que vous voyez plus de rendement dans l'un des pays pas?

- (voix de l'interprète) Enfin, nous avons été très clair par rapport au rendement du Canada, surtout dans la deuxième moitié de l'année. Il y a des bonnes chances qu'en 2025, premièrement, il y aura le commerce. Et deuxièmement, la volatilité. Incluant le marché européen. La volatilité continue en Chine également. Rappelez-vous ce qui se passe au Canada, c'est affecté par les États-Unis. Quand nous entrons, en passant ... quand on voit plus de vélocité, de se concentrer sur des actions plutôt que juste sur le marché, le Canada est un marché ... si vous enlevez les six plus grandes compagnies au Canada, le Canada est une entité de marché mitoyen. Alors depuis 1 an, les compagnies petites ... petites ou moyennes capitalisation, pardon ... vous avez les consommateurs au Canada et aux États-Unis. Mais on parle des petites et moyennes entreprises qui sont importantes. Et au Canada, on en a, des petites et des moyennes entreprises. Donc la valeur du Canada versus les États-Unis, ça va donner plus de fonds au Canada. On voit les flux monétaires. Donc au Canada, on est bien positionné pour bien réussir, relativement aux États-Unis. Ça ne veut pas dire que les États-Unis vont mal performé, mais on pense que le Canada est positionné pour réagir encore mieux que les États-Unis. - (voix de l'interprète) Merci, Brian. Ian, vous nous avez donné un aperçu très large du marché obligataire. Qu'en est-il des rendements et pourquoi? L'une des questions ... on le sait et ... il y aura une extension jusqu'en 2026 pour certains. Qu'est-ce que ça veut dire pour la Réserve fédérale des États-Unis?

- (voix de l'interprète) Je crois qu'on doit se concentrer les politiques monétaires à court terme. Il y a une partie du marché qui pensent que la fête va répondre à l'élection aux États-Unis. Moi, à ce sujet, je pense que nous avons des coupures de taux ... 25 points de base et le 18 décembre aussi. Mais, globalement, ça va simplement suivre le signale antérieures de la fête. Quand on arrivera en 2025, elle a, ça va peut-être être une cadence trimestrielle de 25 points de base. On va sauter janvier jusqu'en mars et j'assume que ça va continuer en 2025. Il y a deux façons, cependant, ou la victoire de Trump pourrait se traduire en ralentissement. On va revenir à la normale. Ou bien ça va être juste une pose pour les taux d'intérêt. Premièrement, si Trump commence à mettre en oeuvre des tarifs douaniers importants, des changements, des réformes fiscales très tôt dans son mandat ... ça dépend de ce que va faire le Congrès ... c'est peu probable, mais on le verra assez tôt, je pense, si la (inaudible) réagi en 2025, selon la perspective du fait que ça va peut-être limiter un petit peu la normalisation. Autrement dit, ça va être une pause plus longue. Je suis d'accord avec Doug, les tarifs douaniers ne sont pas nécessairement inflationnaire. Qu'il y a d'autres aspects à considérer. Des aspects qu'on n'a pas mentionné, par exemple, l'immigration. Si on ralentit le marché du travail, ça peut avoir des impacts à moyen terme ou à long terme, surtout s'il y a des manques de travailleurs. Par exemple, c'est une composante qui pourrait être une préoccupation. Autre chose suite aux résultats de l'élection qui pourrait affecter la Fed, c'est à travers le canal des commissions financières, donc si le marché continue à se rallier en ce sens, ça pourrait améliorer les conditions financières mais ça pourrait être mal perçu par les décideurs politiques. Ça va dépendre de ce qui va se passer mais c'est quelque chose qui renforce la pause de janvier, ce narratif jusqu'à un point. (---) Le résumé des délibérations l'autre jour. Ils ont parlé de 50 points de base qui vont être coupés. Une possibilité ... ils ont dit précédemment qu'ils ne veulent pas envoyer un mauvais message dans les derniers commentaires, Malcolm a dit qu'il ne pouvait pas couper à nouveau 50 points de base. Je suspecte que ça pourrait refroidir un petit peu. Bon, on a vu ce qui s'est passé au Canada depuis quelques mois. Il y a la Fed qui pourrait être plus prudente par rapport au taux. Il y a un risque un petit peu en termes d'inflation. Mais il faudra voir, je pense, au Canada les ... gens vont être un peu prudent. Mais, cela dit, nous considérons qu'il y a quand même une coupure de 25 points de base. Ça veut dire que le taux va aller à 2,5% l'année prochaine. Récemment, cette année, la Banque du Canada a été à Reader au niveau mondial en termes de coupures des taux. Et, fondamentalement, voilà pourquoi le dollar canadien était sous pression. Mais je ne pense pas que fondamentalement, ça va changer la situation. Je pense qu'il faut être simplement un peu prudent, à savoir s'il y aura des changements rapides ou pas. Est-ce que c'est important, le dollar du Canada, avec la Banque du Canada? On a vu une certaine faiblesse qui s'est présenté. Comme on dit, il n'y a pas de niveau précis qui est ciblé. Il n'y a pas d'objectifs qui est ciblé. Je pense qu'ils vont être un petit peu mal à l'aise si on passe à un 40. Mais Malcolm a suggéré à nouveau que ça ne fait pas partie des discussions pour l'instant. Mais le taux d'intérêt n'ont pas atteint leurs limites. Alors, pour moi, c'est une question d'attitude. C'est leur attitude par rapport à la devise. Je ne serai pas surpris si ça reste sous pression pendant quelques mois encore. - (voix de l'interprète) Doug, on a parlé très tôt des politiques. Je peux voir qu'il y a plusieurs questions qui arrivent par rapport au commerce. Pourriez-vous discuter de l'impact sur le commerce au Canada par rapport à la Chine? Qu'est-ce que ça veut dire, tout ça

 - (voix de l'interprète) Alors, si je parle du Canada, c'est la plus grande préoccupation. Suite à cette élection, on a la révision pour 2026. C'est ce que monsieur Trump a indiqué. Il a inauguré (---) il s'est concentré sur le Mexique, plus intéressant, si vous voyez les partenaires commerciaux des États-Unis. Le Canada et les États-Unis, c'est plus équilibré, je dirais. Mais, quand même, je pense que l'incertitude par elle-même, c'est un nuage sur l'économie canadienne. Mais si vous pensez aux premiers termes de monsieur Trump avant la COVID de 2017, 2019, même avec la renégociation de l'ALENA, c'est la certitude de l'époque, l'économie américaine a crû de 2,8%. À ce moment-là, le Canada agrandit de 2,5%. Pas autant que les États-Unis, mais c'était quand même une croissance solide, même avec toute l'incertitude commerciale. Oui, il y a un petit nuage, mais on ne doit pas se préoccuper tant que ça. Le plus important pour le Canada, c'est la santé de la relation économique entre le Canada et les États-Unis. C'est le premier point. Mais le plus important, l'aspect principal des mesures commerciales considérée par Trump, ce sera surtout la Chine en premier, ensuite, le Mexique. Et je pense qu'il est sérieux. Dans le cas du Mexique, je dirais que c'est plus un levier pour les mesures douanières, on verra. Mais pour la Chine, on l'a déjà vu lors de sa première administration. Et pour l'administration Biden, ils sont sérieux. Alors, moi, je ne prends pas ces annonces à la légère. Je ne serais pas surpris si on voit une forte augmentation des tarifs douaniers vis-à-vis la Chine. C'est possible.

- (voix de l'interprète) Brian, vous avez donné un aperçu des marchés. Pourriez-vous être un petit peu plus précis. Qu'arrive-t-il pour 2025, l'année qui vient? Quels sont les secteurs où on verra ... suite à ce que vous avez dit, on parle des capitalisation petites et moyennes.

- (voix de l'interprète) Oui, merci. Nous pensons que la normalisation, c'est une plus grande tendance pendant 3 à 5 ans. On a commencé à parler il y a 2 ans des meilleures chances pour la normalisation, pour les années qui viennent. Surtout en se basant, si vous écoutez ce que Ian a dit par rapport au taux et la croissance, ce que Doug disait sur la croissance, je pense que (---) sur les marchés, on espère que ça va se terminer. En ce qui a trait aux taux d'intérêt, vous avez vu la politique monétaire, mais, tôt cette année, nous avons publié la cible avec l'indice des États-Unis. Ça a augmenté jusqu'à 56 ... 5600. Et ensuite, en septembre, c'est l'erreur qu'on va augmenter la cible deux fois par année, comme ça. Sur le marché, je n'ai pas vu ça dans ma carrière. (---) On pense que ça va continuer ... via une sur pondération États-Unis dans notre secteur. Sur la recherche que nous avons publié à BMO par rapport au marché des capitaux, il y a la technologie et les marchés financiers. On pense que les aspects financiers, c'est ce qui est important aujourd'hui. Pourquoi? C'est pas qu'il y a eu une super et une sous-performance au niveau financier cette année. Du point de vue institutionnel. Et il y a les holdings financiers. Mais on pense qu'à tous les niveaux, au Canada et aux unis, les revenus financiers sont sous-financées. Doug a fait allusion à ça: le président Trump va être très actif dans les régulations. Il va réduire les réglementations. Ça, c'est important pour les aspects financiers. Donc même si ça a été haussé, on pense que le secteur technologique et financier va être plus important à la fin de l'année. Nous allons bientôt publier nos prévisions de fin d'année au Canada. Nous avons été très fort dans ces deux secteurs. C'est le témoignage du fait que nous sommes convaincus sur ces deux secteurs au Canada. Deuxièmement, si vous parlez des opportunités, c'est la technologie et les finances. Ces compagnies n'ont pas été (inaudible) au Canada, mais depuis six mois, le secteur financier au Canada, c'est le secteur le plus performant. Il y a eu un peu de négativité entourant le Canada. C'est trop. Mais dernièrement, au Canada, on aime consommer. Il faut juste entrer dans un Dollarama. Vous allez voir qu'il y a une ligne de gens à la caisse. Donc cette compagnie, Dollarama, est incroyable. C'est dans notre portefeuille, le portefeuille BMO au Canada et États-Unis. Un autre exemple, c'est Aritzia ... vous voyez ce magasin? (---) Et finalement, on veut parfois penser autrement, on dit qu'on va être contrarié. On aime les services des communications comme (inaudible) au Canada, ça, c'est le secteur public. Il y a également d'autres opportunités en ce qui a trait à certains des taux des compagnies de télécommunications au Canada. Donc on pense que d'ici six semaines, le SMP500 a une bonne chance de s'approcher de la cible de 6100, sans oublier ce qui s'est passé dans le GES ex. Les gens ont considéré la cible (---).

- (voix de l'interprète) Bien, Brian, on va passer une minute à résumer. Alors, si on commence avec Ian, Brian et Doug, on a dit beaucoup de choses sont. Va prendre une minute ou deux pour résumer les attentes selon votre secteur d'expertise pour l'année qui vient. - (voix de l'interprète) Maintenant que le président Trump a été réélu.

- (voix de l'interprète) Ian? - (voix de l'interprète) D'accord, je peux débuter. Généralement parlant, on s'attend à ce que la fête Fed va continuer le processus de normalisation des taux. Peut-être pas avec autant de conviction. Mes certitudes. (---) C'est qu'elle m'a dit clairement qu'elles s'engagent ... elle a les outils en place pour établir une stabilité des prix. Et si vous pensez à l'expérience de la pandémie aux États-Unis, on a vu une inflation sans précédent très élevé, et donc on parle de 5,5% d'intérêt décrété par la Fed. Et pour finir, la plupart des investisseurs de marché et trésorerie ont considéré ça comme quelque chose qui pourra rebondir. Surtout s'il y a de l'inflation. Mais on va se demander si l'administration Trump va vraiment être inflationnaire ou bien si on est à un moment où la Fed va réussir à combattre l'inflation. Mais on va voir les taux dans une zone familière, je pense. On parle de 4,5%. Je m'attends à ce que ce soit une bonne opportunité d'achat. Et à la fin de l'année, on va revenir à 4% et on va passer une bonne partie de 2025 entre 3,5 et quatre points 25 ... 85, à peu près, plutôt. L'aspect intéressant, c'est ... que va-t-il se passer, ensuite? Cette année, on a eu un cycle et on a vu les résultats. Mais c'est également le conseil pour l'année prochaine, avec la nuance que la deuxième partie de l'année va être quand même assez imprévus étant donné que le département du Trésor va augmenter les émissions de trésorerie. Et ça, ça va affecter l'aspect de la trésorerie. Donc il y a toutes sortes de courants actuellement, mais je ne pense pas qu'on va avoir ... on ne va pas avoir une inflation accessible l'année prochaine, ce n'est pas les prévisions. - (voix de l'interprète) Brian?

- (voix de l'interprète) Oui, on va se rappeler: contrôler ce que vous pouvez contrôler. Des investisseurs à travers le monde, on est en discussion avec eux, nous avons tout un réseau à la BMO pour voir la réaction après les élections. Alors on ne veut pas laisser ces choses vous contrôlez.

- (voix de l'interprète) Les élections, ce n'est pas fondamental. Ce qui est fondamental, c'est la Corporation, ce qu'elle fabrique, comment elle fabrique. Quels sont les revenus suite aux produits et services. Alors il faut voir où se trouve la valeur, qu'est-ce que ça veut dire sur le long terme? Que ce soit l'eau, l'intelligence artificielle, l'énergie ou l'alimentation, il y a beaucoup de choses que vous pouvez contrôler. Comment vous pouvez les contrôler? En investissant dans les bons placements. Nous allons continuer à croire que les États-Unis, le marché boursier est le meilleur actif du monde, le Canada n'est pas très loin habitats uni. Ce n'est pas juste les actions technologiques. Bien sûr, on doit se diversifier, on doit en détenir. Les petites et moyennes capitalisation, ça, c'est très valable. Comparativement aux grandes capitalisation, si vous utilisez l'analogie du hockey, vous voulez suivre la rondelle. La rondelle s'en va vers une plus grande portée aux États-Unis. C'est la même chose au Canada. Donc il y a eu de la négativité cette année, mais ça a été également une surprise entente de rendement. Il y a trop de gens qui étaient émotionnels et n'ont pas considéré les aspects fondamentaux. Donc il faut contrôler ce qu'on peut contrôler. On doit acheter les meilleurs placement, les meilleures actions. Il faut être rigoureux et on va bien réussir, je pense. On doit faire taire le bruit et se concentrer sur les aspects fondamentaux.

- (voix de l'interprète) Doug,.

- (voix de l'interprète), ...,,., (---) Mais, au bout du compte, peut-être des rendements un peu plus élevé. On verra ce qui se passe avec Wall Street et ce qui se passe avec Trump. En décembre, c'était comme si Trump avait déjà le leadership. Ça, c'est la réponse initiale, mais on n'a pas la réponse, toutes les réponses pour les prochaines années. J'aimerais simplement dire, suite à ce que Brian a dit, c'est que la fin, les politiciennes ne gère pas l'économie. Nexen a déjà dit que l'économie américaine, c'est 100 millions d'Américains qui se lèvent chaque jour et qui vont travailler. Maintenant, c'est beaucoup plus, et au Canada, on a plus de 20 millions de travailleurs. C'est ça qui dirige d'économie, ce n'est pas les politiciens.

- (voix de l'interprète) Très bien. Et avant d'aller vers la période de questions, nous allons aller vers une rafale. Chacun d'entre vous pourra dire un mot très rapidement. On va suivre l'ordre, Doug, Brian, Ian. Donc d'ici 1 an, la fin de 2025, qu'avez-vous à dire? On commence. Est-ce que la croissance des États-Unis va être en dessous ou au-dessus de 6%? - (voix de l'interprète) Je peux pas croire qu'on puisse dire un seul mot ...

- (voix de l'interprète) Il faut être très bref, allez-y. Brian, ensuite c'est vous, ensuite, Ian. Même question, donc c'est l'...

- (voix de l'interprète) Moi, je suis l'Américain, alors je vais dire au-dessus de 6%. - (voix de l'interprète) Moi, je dis la même chose.

- (voix de l'interprète) Intéressant. Et qu'en est-il de l'inflation? Plus ou moins que 3%?

- (voix de l'interprète) Sous 3%.

- (voix de l'interprète) Sous. - (voix de l'interprète) Ce.

- (voix de l'interprète) Et le chômage aux États-Unis? Plus ou moins que maintenant?

- (voix de l'interprète) Difficile. Un peu plus.

 - (voix de l'interprète) Moins.

- (voix de l'interprète) Beaucoup plus élevé.

- (voix de l'interprète) Haut.

 - (voix de l'interprète) Intéressant, il y a toutes sortes d'opinions. (---) - (voix de l'interprète) Difficile à dire ... (---)

- (voix de l'interprète) Même chose. Plus bas également.

- (voix de l'interprète) Et les actions américaines, plus haut ou plus bas d'ici 1 an?

- (voix de l'interprète) Plus haut.

- (voix de l'interprète) Plus haut. –

 (voix de l'interprète) J'écoute. Brian?

- (voix de l'interprète) J'ai dit plus haut aussi.

- On (voix de l'interprète) a reçu beaucoup de questions. Un seul mot. Le dollar américain, plus fort ou plus faible? - (voix de l'interprète) Plus faible.

- (voix de l'interprète) Même chose.

- (voix de l'interprète) Je vais dire plus fort.

 - (voix de l'interprète) L'attention géopolitique mondiale. Mieux ou pire à la fin de 2025?

- (voix de l'interprète) Ça peut s'améliorer. Moi, je vais dire que ça va s'améliorer.

- (voix de l'interprète) Ça va s'améliorer.

- (voix de l'interprète) Et les taxes corporatives aux États-Unis? Plus faible ou plus haut?

- (voix de l'interprète) Plus bas.

- (voix de l'interprète) Plus bas. - (voix de l'interprète) Plus bas.

- (voix de l'interprète) L'immigration, la réforme, est-ce que ça va progresser aux États-Unis? Immigration?

- (voix de l'interprète) À la marche.

- (voix de l'interprète) Oui.

- (voix de l'interprète) Oui.

- (voix de l'interprète) C'était à la marche ...

 - (voix de l'interprète) Oui, merci beaucoup. Et après, allons vers la période de questions, nous avons reçu beaucoup de questions et les questions continuent d'arriver. Est-ce que nous n'avons pas encore examiné ... on n'a pas beaucoup de questions. Je vais vous laisser répondre, Doug. C'est peut-être pour vous en ce qui a trait à l'état de la situation géopolitique mondiale. Est ce qu'il y a un impact immédiat où on verra ce qui va se passer durant l'année, qu'est-ce qui va se passer?

- (voix de l'interprète) Eh bien, il semble qu'au niveau géopolitique, vous avez vu ce qui s'est passé depuis quelques années ... écoutez, je ne pense pas qu'il y aura un grand changement immédiatement. Je sais que monsieur Trump a beaucoup parlé de cela. Il veut mettre fin à la guerre en Ukraine immédiatement. Mais je pense que l'Europe et l'Ukraine ont un mot à dire. Donc je pense que la réponse courte, c'est que c'est quelque chose qui va se déployer encore pendant quelques années. Je ne vois pas de changement très rapide en termes de géopolitique mondiale. On a beaucoup de questions ici par rapport à l'imprévisibilité de ce que nous avons vu de la part de monsieur Trump. Il est imprévisible. Comment est-ce que les marchés font face à monsieur Trump qui est imprévisible?

- (voix de l'interprète) Je vais répondre. Est-ce qu'on doit donner un crédit à cela? C'était une mauvaise stratégie durant son premier mandat, ce sera une mauvaise stratégie pour ce deuxième mandat. On doit faire de notre mieux pour séparer les émotions des faits. Les émotions et les faits. Éteignez la télévision, à moins que je parle ou que Ian parlent, et c'est du bruit, c'est du bruit ... n'investissez pas dans les émotions ni dans le premier. Passez-vous sur les faits. La rhétorique existe des deux côtés. On a vu beaucoup de rhétorique, on a vu des erreurs d'information, de fausses informations. Concentrez-vous sur les faits et ce que vous pouvez contrôler.

 - (voix de l'interprète) J'aimerais ajouter, je pense que nous avons passé beaucoup du premier terme de Trump a tenté de gérer l'information qui était diffusée. Et je pense qu'on doit considérer les réseaux sociaux. Je ne pense pas que nous allons prendre tous ces commentaires comme si c'était aussi important que la première fois. Donc il faut lire tous les commentaires, mais c'est de la rhétorique.

- (voix de l'interprète) Je suis d'accord, il faut vraiment considérer les aspects fondamentaux des politiques.

- (voix de l'interprète) Donc, voilà, je pense que ça va être un petit peu plus calme sur les marchés, je dirais, à cause de ça.

 - (voix de l'interprète) Doug, il y a plusieurs questions, c'est peut-être pour Ian également. On parle du déficit? Pourquoi est-ce que ce serait plus important présentement alors que ça ne semble pas si important pendant si longtemps?

- (voix de l'interprète) Vous savez, on dit que le déficit ... jusqu'à ce qu'ils deviennent importants. Est-ce qu'on s'approche du moment où ça va être plus important? On a vu d'autres pays qui ont passé à travers les États-Unis, et d'autres un peu différent, mais on ne veut pas aller à cet endroit où on va être forcé à faire des changements fiscaux parce que le marché l'exige. C'est peut-être ... ça s'est peut-être produit durant les années 90, c'est arrivé au Royaume-Uni il y a 2 ans, les États-Unis sont dans des postures différentes par rapport aux petites économies. Mais, on l'a dit, on ne veut pas aller dans ces situations où le marché va forcer les changements fiscaux. Moi, je pense qu'on a eu des flashs, des préoccupations sur le marché obligatoire par rapport à la situation fiscale. Ça n'a pas duré très longtemps, mais il y a eu des épisodes où on a senti que les rendements pouvaient être affectées à cause de ces préoccupations. Mais ce qui est différent cette fois-ci, c'est qu'ici, nous faisons face à un rapport de PIB qu'on n'a pas vu depuis la Deuxième Guerre mondiale. Et à ce moment-là, il y a eu le boom économique aux États-Unis qui a changé la situation fiscale. Mais on ne pense pas un baume d'ici 5 à 10 ans, peut-être, mais ce ne sera pas cette explosion d'après-guerre. En plus de cela, nous avons le taux d'intérêt plus élevé et nous avons également les aspects démographiques. C'est un peu difficile pour l'avenir est encore plus étonné ce qui se passe en Europe actuellement. Mais, la réponse courte: on ne veut pas entrer dans cette situation vous allez avoir le marché qui devra forcer la situation. On est pas rendu là. - (voix de l'interprète) Ian, voulez-vous répondre?

- (voix de l'interprète) Oui, j'aimerais seulement apporter l'épisode que nous avons vu en septembre et octobre 2023. C'était l'un de ces flash de préoccupations sur le marché. En ce qui a trait à la trésorerie et auprès. On a vu une augmentation des trésorerie. C'était accompagné par les primes, tout simplement parce que le département de trésorerie a augmenté ses activités. Et, ensuite, on a vu ... on a vu ensuite le contraire par rapport au prix des actions avec les taux les plus élevés. Mais, ce qui est fascinant, c'est que c'était le moment ... on a vu que les gens allaient observer ce qui allait se passer sur le marché étant donné les besoins de près. Et on a vu les signaux antérieurs. On avait annoncé des plus petites augmentations et ça c'est stylisé assez rapidement par la suite. Maintenant, vous avez le département de trésorerie même si on est tous d'accord, les dépenses pour le déficit vont augmenter. Il y a quand même le message que ça va quand même rester stable pour encore plusieurs trimestres. Ça veut dire qu'il y a beaucoup de dépenses du déficit qui vont être absorbés dans le marché. Alors que la Fed va couper les taux, les taux vont suivre un à un. Le financement de ces dépenses, du déficit vont être moins ... il va être moins onéreux. Il y aura moins d'impact. (---) Même si la portion des dépenses du déficit peuvent être attribués aux intérêts du déficit fédéral, je pense que ça, c'est la projection vers l'avenir. Nous le considérons quand nous parlons du déficit. Et comme Doug l'a mentionné, avec tous les risques que ça crée quand vous perdez le contrôle en prenant la courbe. Donc les décideurs politiques unisson au courant de tout ça. Bien sûr, ils vont agir en conséquence.

- (voix de l'interprète) Nous avons quelques questions ici sur le taux de chômage aux États-Unis. On aimerait passer une minute pour parler de cela. Ensuite, Doug, vous pourriez compléter.

- (voix de l'interprète) Alors, nous sommes à ce moment où vous avez l'impératif économique. Ça, c'est la situation idéale. La croissance du PIB continue au-delà des attentes. L'inflation se modère un peu avec quelques poches qui colle et vous avez le taux de chômage, comme Doug, l'a dit ... Doug la dix, c'est à un taux neutre du chômage. Alors pourquoi est-ce que je serais plus préoccupé? D'ici 1 an, on ne sera pas à 4,1, on sera à 4,1 ou plus élevé. (---) Même s'il y a un raffermissement économique après 14 mois à la fête, on doit quand même passer à travers le système. Et quand on commence à voir les consommateurs qui ont des actions plus difficiles, il y a des secteurs plus affectées que d'autres ... on verra qu'il y aura certaines mises à pied. On verra le moment où le marché va arrêter de punir les fermes et va commencer à le récompenser. Ça se produit, on va voir qu'il y a beaucoup de fermes des compagnies qui ont 10000 ou 20000 personnes qui ont été affectés. Et il pourrait y avoir un effet boule de neige. Mais, le commentaire, c'est que peut-être que ça ne se produira pas cette fois-ci parce que nous avons un niveau faible, mais ça va également ralentir. Le chômage va ralentir, même si on a vu un pic. Il y a eu deux épisodes où on est allé au-delà de 0,5. On est descendu une fois. C'était en 1959, une autre fois en 1974. C'est deux fois, on pensait qu'on pourrait créer un atterrissage en douceur. Dans la suite, on a vu qu'on a vu une augmentation du chômage. Je dirais qu'il pourrait y avoir certaines perturbations sur le marché du travail aux États-Unis, oui.

- (voix de l'interprète) Doug, avez-vous autre chose à ajouter?

- (voix de l'interprète) Ce que je dirais, c'est que premièrement, on a vu le taux de chômage qui a augmenté, 3%. Ça peut être quand même une bonne nouvelle contrairement à ce qu'on a vu ailleurs. On a vu une bonne croissance de productivité aux États-Unis depuis 1 an et dans le reste du monde au Canada et en Europe, il y avait de la difficulté avec la croissance productivité. L'aspect négatif, c'est qu'on a quand même une croissance modeste des emplois aux États-Unis. Si vous considérez le PIB, mais, pour l'avenir, il y a quand même un risque à la croissance, mais ça peut être plus faible que depuis 1 an. On anticipe une petite augmentation du taux de chômage, mais en se basant sur ce que nous considérons le risque et la croissance pour l'année prochaine. On considère modestement qu'on va baisser le taux de chômage un peu plus élevé que maintenant peut-être, mais pas beaucoup. Moi, j'étais surpris du taux de chômage qui s'est un peu établi dernièrement.

 - (voix de l'interprète) Brian, nous avons quelques questions pour vous, on y va, je ne sais pas si c'est des questions faciles ... nous avons des commentaires. Qu'est-ce que ça veut dire pour les cryptodevise, les devis électroniques?

- (voix de l'interprète) Oui, ce n'est pas juste, ce n'est pas juste parce qu'on ne discute pas de cela généralement à la BMO. Alors peut-être que je ne devrais pas faire des prévisions en ce sens, ne pas émettre de commentaires. Mais nous savons que le président Trump a discuté qu'il a des sentiments positifs vis-à-vis les cryptomonnaies. Il y a Elon Musk aussi qui a émis des aspects, des commentaires.

- (voix de l'interprète) Qu'en a-t-il au Canada par rapport au dollar canadien? Est-ce qu'il y aura un impact par rapport au profits, aux corporatives au Canada et aux exportations ...?

- (voix de l'interprète) Eh bien, on Doug a déjà discuté de comment la Banque du Canada est un leader pour augmenter les taux, faire la pause des taux ou pourra baisser les taux. Donc comme vous le savez, ils ont coupé les taux de manière un peu agressive, relativement, aux États-Unis. Et Ian en a parlé également ainsi que Doug, s'il y a un risque pour le Fonds (---) en Ontario et en ce qui a trait (---) il pourrait être agressif l'année prochaine et là Fed pourrait ne pas être aussi agressive. La Banque du Canada va tenter de réduire le stress, le risque pour la faiblesse du dollar Canada. C'est possible. Mais nous pensons qu'il y a une lumière au bout du tunnel. Et nous pensons alors que nous allons revenir vers plus de normalité. On va entrer vers une politique interne plus serré en termes de trésorerie, également aux États-Unis. On pense que ça va bénéficier au dollar canadien. On pense que l'économie canadienne, comme Doug l'a mentionné, a bien réussi suite aux prévisions. Il y aura donc un peu plus de carburant pendant quelques années en ce qui a trait à 1 dollar plus faible entre guillemets. Donc on verra quand même certains gains on pense, et ça pourrait aider à faire monter le dollar canadien. Mais ce sera plus sur le long terme.

- (voix de l'interprète) Quelques questions ici de suivi suite aux commentaires sur le dollar. Qu'est-ce que ça veut dire pour le secteur manufacturier au Canada? - (voix de l'interprète) Alors, une règle générale, c'est que, premièrement, il y a toujours des gagnants et des perdants quand la balle heurt du dollar change. Si on pense à 1 dollar faible, les producteurs vont bénéficier, les consommateurs vont perdre. Pas tous les producteurs, mais, généralement à, ça peut être positif pour eux. Donc ça va être un petit peu positif pour le secteur manufacturier. La vérité, c'est qu'il y a beaucoup de compagnies qui sont bien protégés donc il n'y aura pas un très gros impact sur la manufacture. Mais elles doivent rester concurrentielles, surtout s'il y a plus de tarifs douaniers. Et voilà, s'il y a plus de tarifs douaniers aux États-Unis, peut-être que cela pourra faire baisser un peu le dollar canadien.

- (voix de l'interprète) Brian, je ne sais pas si c'est relié aux élections, mais des questions sont arrivées ici. Qu'en est-il de GIC? Les actions?

- (voix de l'interprète) Les actions. Alors, c'est que les gens ne voient pas aujourd'hui, c'est qu'il y a encore des gens qui détiennent beaucoup d'obligations. Ce n'est pas juste une question de croissance. Mais quand on parle d'investir, il y a des gens qui vendent des obligations. C'est intéressant. Quand vous vendez une obligation, vous voyez que le prix baisse. Et le rendement monte. Les gens oublient cela. Il y a 40 ans, la majorité du retour total revenait de la performance du prix et non pas du rendement. Et nous sommes des gens qui devront considérer le résultat total pour les portefeuilles. Donc d'ici 10 ans, il y aura beaucoup de revenus qui va venir du rendement. Mais on pense qu'il y a beaucoup de gens qui ont manqué cela (---). En se basant sur les conversations dans notre réseau, les gens ne voulaient pas acheter au Canada ils ne voulaient pas acheter ces actions et voulait savoir qui était le gagnant, mais au niveau des institutions, plusieurs d'investisseurs ont sous-performé parce qu'il ne considérait pas l'avenir. Ils avaient peur de ce qui allait se passer. Et je sais qu'ils ont retenu beaucoup de liquidités. Les dernières ventes des obligations signifie pis ... signifie plus d'actions. Mais du côté GIC, c'est important. Parler à vos courtiers, à vos conseillers, parler de ces cycles. Mais en ce qui a trait au portefeuille qu'on considère sur 15 ans, je pense qu'il est temps de considérer tous ces aspects et de les équilibrer. Y a-t-il un risque de voir d'autres grandes économies comme la Chine qui ne vont plus investir dans les trésorerie américaines? C'est une question intéressante, parce que si nous voyons les holdings chinois, les sécurités depuis 14 ans, ce que nous voyons ... ce qu'on voit, c'est qu'entre 2010 et 2014, le pourcentage de la dette gouvernementale chinoise détenu, c'était à peu près 14%. Maintenant, c'est moins de 3% détenu par la Chine. Donc les dés que la Chine va être un grand détenteur de trésorerie, c'est un petit peu une vieille idée comparativement à ce qui se passait entre 2010 et 2015. On sait également ce qui se passe quand la Chine se retire de ces achats de trésorerie. C'est là que les trésorerie vont vouloir trouver d'autres acheteurs. On a vu ça en 2023, on a vu les taux qui étaient soutenues. Il y avait des fonds d'investissement de couverture plus sophistiqués. Ça exigeait plus de prime avec une courbe plus raide, n'est pas de manière dramatique. Donc la situation avec l'économie chinoise, le fait qu'il a des difficultés à réinvestir en ce qui a trait aux réserves, ça sert empiré par la diversification, l'achat de l'or, les obligations européennes, alors je suspecte qu'à l'extérieur, en ce qui a trait aux trésorerie en particulier, ça va être moins 1 impact que ce à quoi on s'attendait. Il y aura d'autres grands acheteurs qui pourraient se présenter, comme les investisseurs japonais qui achètent des trésorerie et les autres, c'est détail est une banque domestiques qui continuent à acheter les trésorerie canadiennes.

- (voix de l'interprète) Il nous reste seulement quelques minutes. Donc dernier commentaire. Y a-t-il un risque de récession au Canada, aux États-Unis.?

- (voix de l'interprète) Intéressant. J'ai posé la question au public, qu'est-ce qu'ils en pensaient? - (voix de l'interprète) Vous s'en vont les économies? (---) C'est fascinant, la réponse à beaucoup changé il y a 1 an ou deux. On avait posé la question en 2022, ce n'était pas si important pour l'audience. On parlait de 50-50 de risque de récession. Maintenant, on parle de risques de 10% de récession.

- (voix de l'interprète) C'est la réponse, moi, je ne placerais pas ça si bas historiquement. Je dirais que les possibilités de récession sont peut-être toujours de 15% ou 20%. Bon, ça, ça dépend de quelles politiques sont adoptées ... je dirais que les risques sont peut-être un peu plus haut que la normale. Étant donné l'inflation qu'on a vu, on a fait référence à ça plutôt, donc je dirais que la possibilité, c'est un petit peu au-dessus de la normale. On ne peut pas rejeter du revers de la main le risque alors si vous me demandez ce qui restait réveiller la nuit, c'est le risque géopolitique. Mais en un seul mot: non. Je ne pense pas que ça va être 50%. Ça va être beaucoup plus bas d'ici 1 an ou deux. Le risque va être beaucoup plus bas que cela.

- (voix de l'interprète) Alors, Ian, qu'est-ce qui vous garde réveillée la nuit?

- (voix de l'interprète) On a déjà couvert beaucoup de terrain aujourd'hui suite aux résultats des élections aux États-Unis. Qu'en est-il des investissements et des possibilités d'investissements? Merci à nos trois panélistes, on va continuer la conversation, merci d'être ici aujourd'hui et je pense que c'est une époque compliquée ... de vos commentaires sont très appréciés et cela représente le contexte. Merci à tous les participants. Merci. Il y aura peut-être un article qui sera publié sur notre page Web bmo.com et la page Web. Si vous avez des questions précises, hésitez pas à contacter votre gestionnaire des relations. Merci à tous de votre attention. Merci, au revoir.

Camilla Sutton, CFA Première directrice générale et chef, Recherche sur les actions, Canada et Royaume-Uni
Douglas Porter, CFA Économiste en chef
Brian Belski Stratège en chef des investissements
Ian Lyngen, CFA Directeur général et chef, Stratégie de taux des titres en dollars US

PARTIE 2

U.S. Election 2024: Red Tide

Douglas Porter, CFA, Michael Gregory, CFA, Scott Anderson, Ph.D., Sal Guatieri 07 novembre 2024

  Disponible en anglais seulement The U.S. election results will shift the economic landscape, particularly if the Republicans also manage…




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