L’annonce des tarifs douaniers réciproques du président Trump, ou ce qu’il appelle le « Jour de la libération », offre un certain répit au Canada et au Mexique (par rapport aux attentes), mais il s’agit d’une situation plus difficile pour la plupart des autres pays et l’économie américaine elle-même.


Tous les pays seront assujettis à des tarifs douaniers de 10 % à compter du 5 avril, en vertu de l’International Emergency Economic Powers Act. De plus, à compter du 9 avril, des tarifs douaniers réciproques s’appliqueront à environ 60 pays qui accusent d’importants déficits commerciaux avec les États-Unis, tandis que tous les autres continueront de payer les tarifs douaniers de base de 10 %. Les tarifs douaniers demeureront en place jusqu’à ce que le président juge que des progrès ont été réalisés en ce qui a trait à la réduction des déficits commerciaux bilatéraux et à la résolution des obstacles aux exportations américaines, ainsi qu’à l’harmonisation avec les États-Unis en matière de sécurité économique et nationale. Il est donc possible de revenir sur les tarifs douaniers, même si cela prendra probablement du temps et donnera lieu à des négociations tendues. L’envers de la médaille est que le président peut également augmenter les tarifs douaniers si les pays ripostent. L’Union européenne, qui a été frappée par des tarifs douaniers réciproques de 20 %, a déclaré qu’elle tentera de négocier des tarifs moins élevés dans un premier temps, mais qu’en cas d’échec, elle pourrait riposter avec un plan solide.


RAPPORT COMPLET (en anglais seulement)